Cover 2020 en séries

2020 en séries

Les saisons vues cette année. J'avais mis un peu les séries de côté mais il y en a qui m'intéressent vraiment. Mon challenge est d'en voir le plus possible sans rogner sur mon objectif de films vus.

Liste de

13 séries

créée il y a presque 5 ans · modifiée il y a plus d’un an
BoJack Horseman
7.6

BoJack Horseman (2014)

26 min. Date de première diffusion : 22 août 2014 (France). 6 saisons. Animation, Comédie, Drame

Dessin animé (cartoons) Netflix

VinnieJones a mis 9/10.

Annotation :

Saison 1 :
Belle découverte. Dans l'humour ça tend clairement du côté de "Family Guy", avec un design assez ressemblant et beaucoup de blagues concernant des namedrop de stars d'Hollywood, mais avec beaucoup de noirceur et de tristesse. Surtout dans la deuxième partie où le personnage de Bojack tombe en plein dans la dépression , laissant Todd et Mr Peanutbutter faire les blagues. Super casting aussi.

Saison 2 :
La première partie toussote un peu mais la fin de la saison est largement au niveau de la première. L'émotion est toujours là (et c'est ce qui m'intéresse le plus) , concernant l'humour c'est parfois un peu forcé mais ça fonctionne quand même

Saison 3 :
Une première partie anecdotique et un dernier tiers de saison qui atteint des sommets en terme d'intensité dramatique. C'est fini Bojack Horseman a perdu tout son potentiel comique à mes yeux, c'est un vrai drame et c'est assez bouleversant, comme le prouve l'avant dernier épisode et la scène finale.

Saison 4 :
Bouleversante dès qu'il s'agit de Bojack et même Princesse Carolyn. Un peu en deçà concernant Todd et Mr Peanutbutter, mais rien de trop dérangeant.

Saison 5 :
Beaucoup d'inventivité dans le déroulé des épisodes, je n'ai pas senti de "fillers" comme cela peut parfois arriver. Chaque épisode a son importance, chacun est touchant à sa manière. Hâte de découvrir le dénouement.

Saison 6 :
Très belle conclusion, où éclatent toutes les crasses accumulées par Bojack depuis le début de la série dans une explosion d'émotion libératrices et salvatrices , avec un point culminant dans l'extraordinaire avant-dernier épisode. De manière assez étrange, l'épisode final effectue un rétro-pédalage assez apaisé avec Bojack, qui peut détonner avec l'intensité de l'épisode d'avant, mais qui fait quand même du bien.

Community
7.6

Community (2009)

25 min. Date de première diffusion : 13 décembre 2012 (France). 6 saisons. Comédie

Série NBC, Yahoo! Screen

VinnieJones a mis 7/10.

Annotation :

Saison 2
J'avais vu la saison 1 il y a plusieurs années, mais c'est un vrai plaisir de les retrouver. C'est une petite friandise qui passe très bien , avec des personnages attachants et des situations exagérées mais assumées. On peut également saluer un effort de diversité dans l'écriture et la mise en scène qui empêche de ressentir toute forme de monotonie.

Saison 3 :
Cette saison arrive à mixer développement des personnages avec mise en scène intelligente, c'est excellent

Saison 4
Clairement en deça des précédentes, malgré un nombre d'épisode divisé par 2. Je commence à en avoir marre, et c'est dommage. Pas de développement des personnages, certains carrément sacrifiés... Il faut souligner que les scénaristes arrivent toujours à justifier le fait que l'intrigue se passe sur la campus, ce qui est assez admirable, mais c'est bien moins drôle malheureusement.

Saison 5
Community devient une série laboratoire, qui enchaine les concepts réussis sur la forme (à part l'épisode sur les "miaous") , mais qui sacrifie toute sa logique et ses personnages. Les scénaristes rattrapent les conneries du cast (Chase et Glover qui se barrent par ennui) en comptant sur la sympathie des "nouveaux" (Jonathan Banks impeccable, John Oliver qui réapparait soudain), mais même si j'aime Ken Jeong sa présence autour de la table est un non-sens absolu. Vraiment une sensation de gâchis mais encore une fois impossible de blâmer l'écriture.

Saison 6
Quelque part ça ne pouvait pas mieux se terminer. Exit Shirley, Jonathan Banks et même John Oliver , ils sont remplacés par Keith David (très bon) et Paget Brewster (pas mal) pour clôturer cette série qui aurait pu être absolument incroyable si elle n'avait pas été minée par l'abandon de ses personnages au profit d'expérimentations scénaristiques formelles parfois géniales, parfois ratées, mais toujours intéressantes. La saison 6 accepte totalement cet état de fait, à l'image de l'ultime épisode, qui lâche définitivement les chevaux dans le méta. Bref , si la première partie de saison est laborieuse, la deuxième est formidable et si je suis content d'en être arrivé à bout, je n'exclus pas de refaire une petite visite à Greendale un de ces jours.

Sons of Anarchy
7.2

Sons of Anarchy (2008)

42 min. Date de première diffusion : 9 octobre 2009 (France). 7 saisons. Thriller, Policier, Drame

Série FX

VinnieJones a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Saison 1:
La filiation avec "The Shield" , dont Kurt Sutter est également scénariste, est assez évidente, dans les qualités comme dans les défauts. Pour le moment surtout dans les défauts malheureusement. Il y a des facilités scénaristiques qui restent pour le moment au stade de très légère irritation, et qui viennent pour la plupart du fait que la grande majorité des personnages fait preuve de beaucoup de conneries . Ce qui aurait pu être un parti-pris, vu les gens décrits à l'écran, mais qui je l'espère va rester au stade de maladresses inhérentes à une saison 1 (jurisprudence "The Shield"). Il y a quand même des bonnes idées, on va voir ce que ça donne.

Saison 2:
Vraie réussite, avec des méchants iconiques et une tension qui monte jusqu'à la révélation de l'épisode 10, qui arrive au meilleur moment. Légère déception quand même pour le final , loin de l'affrontement espéré et qui se termine sur un étrange cliffhanger.

Saison 3:
Saison au point de départ assez étonnant, à savoir situer une grande partie de l'action en Irlande, et qui a peut être 1 ou 2 épisode de trop, mais qui s'avère au final très réussie. Les enjeux et personnages étant posés , l'histoire se déroule de manière limpide et est très agréable à suivre, avec de la tension, des séquences ultra tendues et violentes. Pour le coup on reconnait ici une vrai patte "shieldesque" bien noire et bien écrite. Pour le moment la meilleure saison.

Saison 4:
D'un côté c'est la saison que j'ai pris le plus de plaisir à suivre , d'un autre c'est celle où les défauts m'ont le plus dérangé. Il y a un côté haletant, engrenage infernal qui rappelle vraiment beaucoup "The Shield", cette capacité à faire en sorte que la moindre petite décision entraîne un océan de merde dans lequel les membres du groupe ne sortiront jamais. Sauf qu'à l'inverse de "The Shield", qui assume son concept jusqu'au bout, le dernier épisode nous offre un rétropédalage improbable pour faire en sorte de limiter le nombre de morts et d'incarcérations chez les personnages principaux. Certains personnages ont des trajectoires bien trop tirées par les cheveux, Clay et Juice, mais surtout Unser qui semble être passé de chef de la police à nettoyeur du club sans trop de raisons. Après c'était quand même bien jouissif à suivre, avec des nouveaux persos super (Trejo, le nouveau shériff, et bien sûr ce bon vieux Benito "Aceveda" Martinez) et peu de série ont su raviver chez moi la flamme de "The Shield" comme cette saison l'a fait.

Mayans M.C.
6.2

Mayans M.C. (2018)

50 min. Date de première diffusion : 5 septembre 2018 (France). 5 saisons. Policier, Drame, Action

Série FX

Annotation :

(suite des annotations des sons)

Saison 5:
Cette saison surfe sur la tension de la saison 4 et apporte d'excellents nouveaux seconds rôles (Jimmy Smits ultra cool , Harold Perrineau très bon également dans le rôle du au final sous exploité Damon Pope, l'énigmatique Donal Logue en bourrin revanchard...). La trajectoire du perso de Jax vers les ténèbres est aussi assez bien amenée. Pour le reste les défauts restent les mêmes : des intrigues familiales trop présentes (arrêtez d'être méchant avec Drea de Matteo dans toutes les séries svp à un moment) et une Gemma pas loin de devenir absolument insupportable , ce qui est dommage.

Saison 6 :
Le soufflé retombe clairement par rapport aux 2 saisons précédentes, avec une utilisation désastreuse du personnage de Tara et des membres du club qui stagnent totalement (Tig ? même Chibs? complètement sous-utilisé). Fort heureusement cette saison est réhaussée par deux formidables acteurs : Jimmy Smits bien sûr, mais aussi CCH Pounder , chère à mon cœur grâce à "The Shield", et qui donne envie de voir les flics gagner tiens. Sinon ça se prend trop au sérieux, les dialogues sont sur-écrits et les rebondissements trop étranges et pas assez naturels. Après la fin, bien que convenue, m'a franchement laissé groggy...

Saison 7 :
Oscillation perpétuelle entre la maladresse ultime (la deuxième fois qu'une guerre des gangs globale est déclenchée après le mensonge idiot d'un des membres des Sons) et le génie pur. Une saison ultra-violente jusqu'à l'absurde (l'impression qu'aucune réunion ne se termine pas en bain de sang) mais qui au final réussit son pari de boucler cette aventure avec énormément d'émotions , et qui a raviver en moi un feu que peu de séries sont arrivées à recréer. Cette peur pour les personnages, ces moments suspendus, ce suspense intenable. Tout ça éponge les énormes maladresses d'écritures, qu'il s'agisse des personnages ou de l'intrigue (les mecs qui passent juste un coup de balai après un massacre de masse dans leur bar à putes, une touche quasi-fantastique à la fin). Enfin les "Sons" resteront aussi pour cet incroyable cast, sans aucune fausse note, et pour la réalisation ultra fluide et immersive, qui exploite à la perfection le moindre décor et l'ensemble de son environnement.

The Office (US)
8.2

The Office (US) (2005)

22 min. Date de première diffusion : 3 juin 2007 (France). 9 saisons. Comédie

Série NBC

VinnieJones a mis 9/10.

Annotation :

Saison 1:
Super drôle , mais quelques doutes quant à la capacité du show à durer sur les 9 saisons en misant autant sur le cringe.

Saison 2 :
Conserver l'humour cringe, tout en développant des personnages en leur mettant une personnalité propre et en misant aussi sur l'émotion, c'est une brillante réussite.

Saison 3:
Dans la lignée de la saison 2, c'est fabuleux.

Saison 4:
Toby est un de mes persos préférés, et son traitement dans cette saison est un peu nul je trouve ça le gâche un peu. D'autant plus que ça gâche aussi Michael , ça impacte beaucoup son potentiel sympathie. Mais sinon c'est toujours aussi drôle, et les quelques moments où l'émotion rentre en jeu sont vraiment sublimes. En terme d'écriture ça reste une vraie réussite.

Saison 5:
Toujours très drôle, même si j'ai moins apprécié le passage de la Michael Paper Company et sa pirouette pour conclure ce petit arc. Et puis j'ai réalisé quelque chose d'assez troublant, j'adore Steve Carell et Michael Scott me fait beaucoup rire, mais je n'aime pas Michael Scott. Je n'aime pas que Michael Scott soit heureux. C'est assez troublant pour un héros de série, d'autant plus comique. Mais sinon le tout reste de très grande qualité.

Saison 6 :
Toujours aussi addictif, même si on passe de plus en plus de temps sur la vie sentimentale de Michael , et que ce n'est pas la facette la plus intéressante de la série.

Saison 7:
Très dur. Grosse déception. D'habitude je n'aime pas quand les séries comiques partent trop vers le mélo parce qu'elles ont tendance à en faire bien trop (Friends, Parks and rec..), mais ici c'était vraiment le pire. Steve Carell et Amy Ryan sont excellents, mais Michael et Holly sont exécrables, je n'arrive pas à avoir une once d'intérêt pour leur couple. L'épisode où Holly est "attirée" par Michael dans les rues est un des plus nuls de la série. C'était tellement décevant qu'à la base je n'avais même pas compris que c'était le VRAI départ de Michael Scott. Quelle terrible sortie pour ce perso. Quant à l'écriture, elle n'atteint pas le quart du niveau d'intelligence de ce que la série a pu produire, et sacrifie certains persos de manière assez honteuse (Dwight...) On aime les persos, les caméos sont rigolos donc on suit, mais vraiment je suis déçu.

The Office : Kevin's Loan
6.7

The Office : Kevin's Loan (2008)

Date de première diffusion : 10 juillet 2008 (États-Unis). 1 saison. Comédie

Websérie

Annotation :

(...)
Saison 8:
Le départ décevant de Michael fait au final respirer les autres personnages, il y a moins de tension, moins d'hystérie, notamment grâce à l'excellent James Spader. Dwight reprend sa juste place et le talent d'Ed Helms peut s'exprimer plus librement. Et surtout j'ai bien plus ri que dans les quelques dernières saisons.

Saison 9:
Belle fin, c'est encore très drôle et l'émotion ne parait pas forcée. Quelques personnages bizarrement traités (Andy, perso le plus chaotique de la série) mais tenir ce rythme sur 9 saisons c'est absolument admirable.

The Boys
7.6

The Boys (2019)

1 h 04 min. Date de première diffusion : 26 juillet 2019 (France). 4 saisons. Fantastique, Action, Aventure

Série Prime Video

VinnieJones a mis 8/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Saison 1:
Immense parabole sur la célébrité et les dérives qu'elle peut engendrer , "The Boys" est une alternative idéale, violente et crue aux films de super-héros, et met en avant des thèmes parfois mentionnés dans ces films (notamment "Civil war" et "Batman vs Superman") mais de manière trop superflue pour être totalement intéressante , à savoir les dommages collatéraux faits sur les civils. Quelques moments trop bouffons à mon gout (le sauvetage de dauphin) et le développement et l'écriture des persos (surtout les "gentils") est perfectible, mais ça se regarde d'une traite et ça fait beaucoup de bien.

Saison 2:
Les grands moments de cette saison reposent essentiellement sur les méchants, avec une Stormfront volontairement détestable à souhait et un Homelander tout en complexité et folie pure. Encore une fois c'est irrévérencieux, gore et sale gosse, mais encore une fois les héros sont étrangement peu développés, notamment Hughie, et surtout Kimiko qui suit le groupe de manière assez artificielle. Excepté quelques facilités (difficile de comprendre comment Butcher est encore vivant après avoir provoqué Homelander en face à face 3 fois) ça reste un vrai plaisir à suivre.

Space Force
5.9

Space Force (2020)

30 min. Date de première diffusion : 29 mai 2020 (France). 2 saisons. Comédie, Science-fiction

Série Netflix

VinnieJones a mis 7/10.

Annotation :

Saison 1:
Loin de "The Office" et de Michael Scott, cette série soulève des thèmes plus doux amer, malgré des moments de bouffonade assumés qui touchent souvent juste (le personnage de Brad, hilarant). Steve Carell montre l'étendue de son talent dans cette histoire d'amitié , véritable plaidoyer pour l'ouverture d'esprit et la collaboration apaisée, à la réalisation très propre (des moyens ont été mis dans les décors et ça se voit). Après c'est difficile de réellement jauger cette oeuvre, toujours à deux doigts de basculer dans l'humour pur ou une noirceur assez étrange étant donné les thématiques abordées. A voir vers quel côté va tomber la saison 2.

The Good Place
7

The Good Place (2016)

25 min. Date de première diffusion : 21 septembre 2017 (France). 4 saisons. Comédie, Romance, Fantastique

Série NBC

VinnieJones a mis 6/10.

Annotation :

Saison 1:
Petite bulle colorée avec beaucoup d'humour et dont les épisodes s'enfilent comme des perles. Le twist final est très surprenant et intrigant , mais aussi d'un côté un poil décevant parce que j'aimais bien voir Ted Danson comme un gentil goof omnipotent. A suivre donc.

Saison 2:
En dessous de la 1. Le charme commence à se dissiper, les caractéristiques des personnages sont déjà usées jusqu'à la corde (Jason hilarant dans la saison 1, déjà abusé dans la 2). Les sous intrigues sont franchement peu inspirées (la relation Chidi-Eleanor, et même... les sentiments de Janet!!! non mais sérieusement!!...) et la dépiction de la "vraie" bad place est franchement décevante. ça se regarde encore assez facilement et il y a des idées sympas, mais cette saison désamorce quand même le potentiel de la série à mes yeux.

Saison 3:
Pas dénué de bonnes idées, mais malheureusement pas assez poussées ni assumées pour que ça fonctionne totalement. Et la "romance" Jason-Janet n'a tellement aucun sens qu'elle me sort par les yeux. La fin est intéressante par contre

Saison 4:
On retiendra le très joli final de cette saison. Pour le reste c'est très poussif et les personnages s'enfoncent tellement dans leurs archétypes qu'on dirait des robots. Le début avec les "nouveaux" aussi était très laborieux, c'est vraiment dommage la première saison avait une vraie identité et laissait augurer une très agréable découverte. Pas de quoi s'énerver , mais comme quoi c'est parfois difficile d'embrayer après une très bonne idée de départ.

Love
6.5

Love (2016)

30 min. Date de première diffusion : 19 février 2016 (France). 2 saisons. Comédie, Drame

Série Netflix

VinnieJones a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Saison 1:
En terme d'écriture, c'est stratosphérique. Je trouve ça admirable la manière dont Apatow arrive à retranscrire la réalité sans être chiant, et la manière avec laquelle il semble tirer le meilleur de ses poulains sans jamais donner l'impression de les étouffer (Paul Rust ici). Le découpage des épisodes est impeccable et malgré le genre ultra balisé les scénaristes s'amusent à sans cesse retourner les codes des deux personnages. Inconvénient : quand on décortique à ce point les relations humaines et quand on plonge à ce point dans la psyché des personnages, ils perdent tout leur mystère et peuvent nous apparaître insupportables au bout d'un moment (Mickey notamment, sorte de cousine hardcore de Britta de "Community" dans lequel Gillian Jacobs est époustouflante). Heureusement le final rattrape un peu le tout et nous redonne l'envie de les suivre.

Saison 2:
Confirmation de toutes les qualités de la saison 1. Une écriture toujours aussi admirable, toujours aussi risquée dans sa manière de mettre à nu son couple improbable et dysfonctionnel, qui s'attire autant qu'il se fait peur. Et qui cette fois s'étend même aux personnages secondaires, avec notamment Bertie et Randy, sur lesquels il aurait été facile de s'appuyer comme ressort comique uniquement, mais qui sont traités chacun de manière complexe et assez bouleversante.

Saison 3:
Des difficultés à sortir des sentiers balisés, ça peut se comprendre pour une série qui essaye de se conclure. Quoi qu'il en soit, "Love" restera comme une tentative unique de décrire la manière dont se construit une relation amoureuse, j'ai été vraiment accroc et je me suis rarement autant identifié à des persos et des situations, c'est vraiment une immense réussite.

Maniac
7

Maniac (2018)

40 min. Date de première diffusion : 21 septembre 2018 (France). 1 saison. Science-fiction, Mini-série, Comédie

Série Netflix

VinnieJones a mis 6/10.

Annotation :

Saison 1:
Pur délire visuel extrêmement réussi en terme de mise en scène, d'interprétation et ultra-référencé, mais qui manque de supplément d'âme pour réellement existé et touché le spectateur. Utiliser le spleen existentiel c'est une chose, en faire un outil narratif aussi banal et impersonnel en est une autre.

Fleabag
8.1

Fleabag (2016)

25 min. Date de première diffusion : 21 juillet 2016 (France). 2 saisons. Comédie, Drame

Série BBC Three

Annotation :

Saison 1:
J'avoue ne pas comprendre. En fait je trouve le stratagème de regard caméra assez irritant et même malhonnête dans un tel contexte, puisqu'ils nous obligent sans aucune finesse à nous concentrer sur ce personnage en nous hurlant toutes les 2 secondes, "regardez , c'est ce personnage qu'il faut aimer puisqu'elle vous parle, tous les autres ne sont que des hypocrites qui se mentent à eux même". Sauf que ça ne rend pas Fleabag plus sympathique et l'écriture des autres personnages est vraiment ratée et clichée (la belle mère forcément horrible, le beauf forcément gros beauf, l'ensemble des conquêtes de Fleabag n'étant réduit qu'à un trait de caractère ou physique). J'irai même jusqu'à dire que jamais cette perche de Phoebe Waller-Bridge n'aurait dû s'octroyer ce rôle parce que physiquement ça ne colle pas du tout. Soulignons aussi que ce n'est jamais drôle et j'ai détesté ce premier épisode qui essaye de tomber dans la provoc facile en disant "oui nous on va parler des vraies choses de la vraie vie, telles que les anus et le caca". Un des rares points intéressants : la relation entre les deux soeurs et le fait que ça ne dure que 6 épisodes. Je regarderai surement la 2 un jour par acquis de conscience mais je'avoue être complètement passé à côté.

Unbreakable Kimmy Schmidt
6.4

Unbreakable Kimmy Schmidt (2015)

30 min. Date de première diffusion : 6 mars 2015 (France). 4 saisons. Comédie

Série Netflix

Annotation :

Saison 1:
Un pitch improbable qui ne sert qu'à justifier la présence d'une ado attardée débarquant des années 90 dans le New York de 2010 (je vois pas pourquoi ça justifie qu'elle utilise un walkman). Cependant l'ensemble, qui tend beaucoup plus vers l'absurde que 30 Rock marche très bien grâce à des seconds rôles tous plus impayables les uns que les autres (je dis bien TOUS , ce qui est un véritable exploit). Et si il y a des épisodes bien plus faibles que d'autres ça reste très drôle, la douceur dont j'avais besoin après les Sons.

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