2020, les films vus, sur grand écran

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La réalité est tellement plus dure que ça, on dirait que ça a été édulcoré pour ne pas trop choquer le public pas forcément sensibilisé au sujet, sauf que ça dépeint la réalité d'il y a 10 ans minimum.
Le court métrage était bien plus complet sur le sujet, et ne s’embarrassait pas de romance, c'était concis.
Très frustrant, à l'heure où en France tu meurs noyé un soir de fête de la musique parce que la police intervient sans mesure, tu meurs pour simplement vouloir fermer ta fenêtre… et la liste est bien trop longue.
Vraie note : 1,312

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Ça pourrait être la suite de Shéhérazade. De sacré plans, de sacré instants de vie, et donc la question de l'utilité de l'enfermement comme punition… mais punir dans quel but recherché ?

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Un documentaire très intéressant dans sa mise en forme, mais aussi sur ce qu'il donne à voir d'où peuvent mener des chemins de vie qui se jouent à (à priori) pas grand chose.

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D'une rare fluidité, enchaînant une petite centaine de personnages, certains très fugacement d'autres un peu plus longtemps, ça papillonne, c'est léger, c'est drôle et touchant, ça donne l'impression que le cinéma c'est quand même pas bien compliqué (alors qu'en fait il en faut du taff pour faire ça).

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La lumière, la colorimétrie, la réal, la mise en scène, tout cela est très travaillé, du coup il y a des plans vraiment très beau, comme celui avec le rapace qui sort du cadre, les deux personnages qui échangent dans le camion mais où leur visage est coupé en deux, ce camion en ville la nuit avec un ciel vert, le mouton mort ramassé avec une caméra posée au pied des pneus avant, etc. L'histoire est intéressante, j'ai pas très bien compris la fin, mais ça va parfaitement avec le propos en fait (le rêve). Les acteurs sont au top aussi.

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Une histoire intéressante sur l'immigration, des personnages touchant et pudique filmé dans leur intimité sans voyeurisme, avec une belle réalisation (des plans travaillés).

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Un bon film sur le thème des limites qu'on s'impose à soi même et du manque de confiance en soi, avec deux perso attachant, des scènes drôles pour enfants et adultes (et pas les même bien souvent). Par contre une volonté d'être proche d'un rendu photoréaliste (comme les feuilles de papiers avec des inscriptions/coloriages) mais avec des personnage un poil cartoonesque, à mon sens il faut choisir une unité de style d'animation.

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Sorte de rape & revenge qui va sceller une amitié / solidarité entre trois femmes (très bien interprétés) ayant une vie secrète commune

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Dans la magnifique Rome, une amourette assez originale entre un journaliste et une princesse.

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C'est long, c'est chiant parce que répétitif (au début les scènes de cul sont un peu malaisantes, et puis y'en a tellement que ça devient fatiguant surtout), on voit pas vraiment le propos ou alors c'est mal dit (critique à priori d'une société du "tout voiture"), aucune empathie créée pour ces personnages, pas même une ébauche de réflexion des personnages sur leur conditions, leurs fantasmes. Bref, c'est profondément creux.

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Un film simple mais très touchant sur l'histoire familiale d'une mère et son fils au Guatemala sur fond de devoir de mémoire/réparation nationale de la dictature militaire de la fin du siècle dernier de ce «petit» pays d'amérique centrale plutôt méconnu.

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Un joli film, drôle et dur, sur la révolution conservatrice et les changement de société dans l’Angleterre tatchérienne par le prisme d'un couple, la mère et la sœur de l'un.

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Une heure et demie de psychanalyse freudienne de Woody Allen… c'est extrêmement barbant et fatiguant de l'entendre s'étendre sur ses angoisses très personnelles pendant tout ce temps. Bon et puis c'est très sexiste, dès le début, mention spéciale avec son copain qui était au lit avec deux jumelles de 16 ans…
Pour autant les acteurs sont bons, et les scènes où le 4ème mur est brisé, l'unité de temps ou de lieue affranchie sont intéressantes. Quelques rares moments drôle. Mais il en faudrait plus pour rendre le film intéressant. Et Jeff Goldblum 10 secondes à l'écran, et Christopher Walken très jeune.

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Un joli film sur le thème de la reconstruction après des traumas. La toile de fond, les attentats à Jérusalem, pouvait paraître très risquée et donner l'impression de prêcher pour ou contre un/des camps, point de vue, etc. Finalement ça reste relativement neutre, même si forcément c'est un film fait par des personnes qui ont certainement un point de vue sur la situation, mais ils restent relativement à distance d'un parti pris à mon avis.
Film tourné à priori "à l'arrache" vu les quelques regards caméra des passants dans la rue.

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C'est du Ernst Lubitsch, donc c'est qualitatif, en terme de jeu, de dialogue, de lumière, etc. Mais j'ai pas accroché à l'histoire, je ne l'ai pas trouvé très intéressante.

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Petit film d'animation sympathique et drôle.

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Une très belle histoire d'un frère et d'une sœur qui ne se connaissaient pas et qui s'apprivoisent, du point de vue de la sœur et de "l'envolée" que cette rencontre va provoquer. Une réal de qualité, où Leigh est planté en quelques scènes. Y'a des scènes vraiment magnifique (le premier jeu du chat, l'initiation à la moto, son programme de gymnastique final) et d'autres dures mais pas visuellement (ces mains père/fille par exemple).

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Un des dix meilleurs film français de ses 25 dernières années. L'objet cinématographique est un joyau. Son thème est malheureusement totalement d'actualité 25 ans plus tard, et bien plus pertinent qu'un film sortit il y a quelques mois ("Les Misérables" - voir en tête de liste) sur peu ou prou le même sujet. "La Haine" réussit l'exploit, sur le thème des violences policières, d'être plus 2020 que "Les Misérables".
Vraie note : 13,12

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Un bon exemple de comment parler de sujets sérieux tout en faisant rire. L'utilisation de la caméra dans la diégèse du film est intéressante et permet de «rire avec» ou de créer une complicité avec le spectateur sur des situations parfois assez touchy. Le côté naïf de Zadi est intéressant et drôle. La pléiade de guests jouant leurs propres rôles et caricaturant leur image est très intéressante. Le film expose assez bien les difficultés à gérer posture, militantisme, vie privée, notoriété, etc, sans vraiment dire ce qui est bien ou mal, mais juste en exposant la complexité.

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Une photographie magnifique, des plans superbement construite t une très belle mise en scène, et l'extraordinaire Giulietta Masina, son côté clownesque, ça façon de bouger, ces expressions faciales, c'est beau à voir.

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Un super docu pour cinéphile, mais aussi ceux qui aiment l'histoire de la conquête de l'ouest et de la ruée vers l'or en particulier.
Très bon habillage sonore, montage impeccable qui aborde tous les points de compréhension nécessaire, et une utilisation remarquable et parfois émouvante des bandes trouvée à Dawson, notamment dans la mise en parallèle de scènes proches entre films ou la découverte d'images d'actualité datant d'avant 1920.
Par contre petit pic un peu gratuit à Trump en affirmant que sa fortune familiale serait issu des bordels de Dawson, outre l'attaque ad hominem qui arrive comme un cheveux sur la soupe, le grand père Trump n'a jamais mis les pieds à Dawson, pas très loin (pour le Yukon) mais pas Dawson.

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Un joli noir et blanc sur un sujet touchant

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Un bon film sur une relation amicale/paternelle sur fond de foot business. Le monde du foot est assez bien dépeins, que ce soit par ses bons côtés (les soirs de matchs au stade <3 ) ou par ses mauvais, particulièrement sur les sommes astronomiques en jeu pour certains joueurs/clubs et tous les travers qui vont avec (superficialité des relations, marchandisation du travailleur/joueur, perte de repères, etc). Le film est bien rythmé et la relation entre les deux protagoniste évolue de manière intéressante et plutôt crédible.
Forza Roma !

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Une comédie plutôt agréable quoique parfois un peu moins bien rythmé.

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Un film assez dur forcément mais qui amène beaucoup d'analyses, on ne ressort pas comme des fois après ce genre de documentaires en étant "démoralisé". Le sujet est grave, il brasse bien d'autres problématiques (crise de confiance, inégalité, démocratie…) montrant la tâche ardue, mais ne donne pas cette impression de fatalisme.
Cinématographiquement le film est assez bon et comporte des choix montrant un intérêt certains du réalisateur pour le cinéma.

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Un court humoristique plutôt simple mais pas mal.

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Un film sur l'hypersexualisation des enfants ainsi que la «double culture» plutôt bien réussi. L'histoire est plutôt intéressante, la progression d'Amy vers la danse et le concours est graduelle quoique parfois peut-être un poil moins bien rythmé. Il y a quelques plans vraiment très beaux, et ceux sur la «danse» et donc l'hypersexualisation sont plutôt très bien dosé entre en montrer assez pour mettre mal à l'aise tout en ne tombant pas dans le putassier.

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Un bel échec à mon sens.
Esthétiquement le film semble avoir été tourné avec des moyens de type "reportage télé", ce qui n'est pas grave en soi, mais ne semble pas assumé du tout, jusqu'à refuser de d'essayer de faire des «beaux plans». Le cinéma documentaire peu tout à fait faire de belles images qui sont riches dans ce qu'elles montrent sur le sujet qu'elles traitent (comme Frederick Wiseman par exemple). C'est un faux dilemme que propose Bégaudeau : un beau documentaire pauvre sur le fond, et un documentaire sans prétention sur la forme mais riche sur le fond. En plus d'être prétentieux, c'est faux, ou peut-être la preuve d'un méconnaissance du film documentaire.
Le film hésite constamment entre montrer des gens parlant de leurs formes d'autonomie, de pratiques ésotériques sans aucune voix-off, et des séquences de fictions qui ne semblent être là que pour faire rire et rythmer le film. Le film ne fait pas de choix. Le film est présenté comme un documentaire mais contient donc des séquences de fictions à mi-chemin entre le burlesque et le ridicule, et dont l'acteur est le sujet de l'affiche… très étrange. Le film est parcouru de contradictions dans sa forme, qui sont accentuées par les explications de son auteur que j'ai pu entendre en après séance (vu lors d'une avant-première), au gré des réponses au questions ces contradictions étaient plus fortes encore. «Je ne voulais pas créer de conflictualité» pourtant l'arc de fiction à pour objet de montrer cette conflictualité, alors même que c'est vaguement évoqués par un interviewé en plus. L'équipe a eu besoin de financement de la part de la télé, en échange France 3 à obtenue une version courte spéciale, mais le réalisateur à refusé de prendre part au montage de cette version, parce que c'était pas payé et parce que «le docu télé c'est nul» (pour faire court) mais était en fait très content que la monteuse lui montrait ses version et qu'elle prenait en compte ses avis… loupant ainsi l'opportunité d'essayer de bouger les codes du docu/reportage télé, qu'il trouve trop simple parce qu'il faut toujours que le spectateur comprenne tout, pourtant sa fait longtemps que Striptease est passé par là…

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Un court pas trop mal sur des addictions futiles actuelles.

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Un film simple, beau et triste. Il a réussi à me faire dire que dans nos jolis pays occidentaux développé et éclairés (comprendre : aux droits de l'humain proclamés), on arrive encore à faire subir des choses très dures à nos enfants… Merci Margaret et Ronald. Heureusement la sororité/fraternité et l'amitié nous rendent tous plus fort·e·s.