2020, mon Odyssée cinéphilique

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01/01/2020 - UGC Ciné Cité Atlantis
Les dix premières minutes étaient prometteuses. Le casting aussi, à commencer par le malicieux Ian McKellen. Néanmoins cette création Warner pâtit rapidement d'une intrigue très prévisible, surtout le twist final. Les détours par la Seconde Guerre mondiale sortent de nulle part.

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03/01/2020 - Christine Cinéma Club
Mes péripéties de 2020 dans les cinémas parisiens démarrent avec ce film noir court. Si l'intrigue est pour le moins originale, le héros manque de consistance : on sait finalement simplement de lui qu'il aime Sue, alors qu'il narre l'aventure. Beaucoup de scènes de voiture également, dont les effets me déplaisent toujours. En revanche, la mort de Vera est parfaitement mise en scène et certaines répliques sont savoureuses.

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03/01/2020 - Écoles Cinéma Club
Une énième expédition pour découvrir et ramener un monstre, on a vu plus original. Néanmoins la créature est convaincante et les acteurs principaux aussi. Les scènes aquatiques sont bien filmées, même si on peut regretter un montage qui enchaîne les rough cuts avec beaucoup de trous. L'utilisation incessante du thème de la créature lasse.

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03/01/2019 - UGC Ciné Cité Les Halles
Ce nouveau volet des Drôles de Dames s'en tire plutôt bien ! Prévisible mais divertissant, cet opus rafraîchit la franchise et met de bonne humeur.

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04/01/2020 - Lucernaire
Première visite au Lucernaire, sympathique réunion de salles de théâtre, de cinéma (petits écrans...) et d'une librairie. Le Royaume des Chats est un Ghibli adorable. Coloré et plein de personnages drôles, si on devait s'en tenir à du positif. Mais il y a clairement des défauts qui contrastent avec les productions habituelles du studio Ghibli : l'univers des chats manque de consistance, l'héroïne n'est pas aussi attachante que peuvent l'être d'autres protagonistes du studio et à aucun moment le film ne nous émeut. Les liens entre le Ministère et le Royaume mériteraient également éclaircissement.

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04/01/2020 - Écoles Cinéma Club
Revisionnage de l'un des meilleurs films de tous les temps !

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05/01/2020 - Christine Cinéma Club
Voilà un péplum qui vient rejoindre la liste réduite des films magistraux du XXe siècle. Des milliers de figurants, des costumes grandioses, une photo un peu kitch car colorée mais efficace, des comédiens et réals stars, des effets spéciaux qui passent en majorité l'épreuve du temps (pas gagné !) et une restauration splendide : bien que long, Les Dix commandements mérite sa place au Panthéon aux côtés de Ben-Hur et Autant en emporte le vent.

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06/01/2020 - La Filmothèque du Quartier latin
Chaplin est brillant, à l'image du génie du crime Landru dont s'inspire le film. Les méfaits sont sous-entendus, toujours avec subtilité, et les femmes qui entourent Chaplin brillent avec lui.

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06/01/2020 - La Filmothèque du Quartier latin
Autre classique, découvert cette fois-ci à côté d'un jeune homme qui ne sait visiblement pas respirer silencieusement... Une belle réussite de Polanski, qui installe tranquillement l'intrigue avant de nous emmener dans une folie qui nous interroge aussi en tant que spectateur. Les seconds rôles sont très bien joués.

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07/01/2020 - UGC Ciné Cité Les Halles
Il y a de très belles scènes dans ce film, de meurtres notamment. La photo est splendide. Néanmoins j'en suis sorti indifférent, il ne m'a fait aucun effet.

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08/01/2020 - UGC Ciné Cité Les Halles
Présenté par Willem Dafoe himself, Tommaso parvient à poser une atmosphère convaincante. En revanche, les plans pâtissent d'erreurs parfois grossières (caméra visible) et d'un tournage à l'épaule qui se sent trop. Même si Dafoe incarne son personnage avec justesse, le spectateur erre sans vraiment savoir ce qu'il lui arrive et pourquoi il est là, sinon pour assister à la décomposition d'un homme.

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09/01/2020 - mk2 Bibliothèque
Le pari était osé et il est relevé haut la main : cet enchaînement de scènes de vie forme un tout bigarré, d'où se dégage une histoire à laquelle on peut aisément s'identifier. L'humour, la nostalgie et les références qui parleront à notre génération font de Play un film touchant.

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09/01/2020 - La Cinémathèque française
Début de la rétrospective dédiée à Godard. Pierrot le Fou, c'est l'histoire de la trahison des femmes, le périple aux scènes parfois incompréhensibles d'un Jean-Paul Belmondo qui s'éclate et d'une Anna Karina sublimée. Il y a des phrases et des moments cultes, une bataille entre le rouge et le bleu, des paysages somptueux et des personnages dont on comprend difficilement d'où ils sortent.

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15/01/2020 - Max Linder Panorama
Beau tour de force technique de Sam Mendes, qui livre un hommage à la bravoure des soldats qui se sont sacrifiés pour la paix - très américain. Vendu comme un long plan-séquence, 1917 est une compilation de plusieurs plans longs, si bien qu'on s'amuse à détecter les moments où le réalisateur a coupé. Certains cadrages sont d'autant plus incroyables qu'ils sont pris après beaucoup de mouvements. La scène de poursuite de nuit dans un village en feu m'a scotché sur mon fauteuil, tout comme la course vers le colonel alors que l'assaut est lancé. Les acteurs (so British) se débrouillent drôlement bien. Avec la femme et l'enfant, la place des arbres et les cerisiers, Mendes se réfugie derrière une symbolique (biblique ?) trop criante. Il n'en reste pas moins que 1917 est un très bon métrage, le meilleur de 2020 jusque là - est-ce bien difficile ?

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16/01/2020 - UGC Ciné Cité Les Halles
Sympathique comédie familiale, entre réflexion sur l'appartenance et rencontre des cultures. La musique est vraiment sympa.

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17/01/2020 - La Cinétek
Surprenante découverte que cette affaire de mafia française. Pendant la première heure, les rôles des personnages restent confus. La direction s'éclaircit ensuite. Le gros point fort du film reste son atmosphère marseillaise : on s'y croirait !

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17/01/2020 - Forum des images
Un fossé générationnel, l'alcool et le Japon en pleine mutation : Voyage à Tokyo reprend les thèmes et motifs récurrents de l'œuvre d'Ozu. À l'exception près que, malgré un bon jeu entre les personnages, ce film s'attarde et manque de rythme.

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17/01/2020 - UGC Ciné Cité Les Halles
Marche avec les Loups est un documentaire que l'on regarde pas seulement pour ses images qui, bien que belles, n'en sont pas l'apport principal. C'est surtout le propos militant qui importe : l'action de l'homme, lorsqu'il cherche à réguler la nature ("maîtres et possesseurs") est une menace injustifiée pour le loup, et plus largement pour la faune. La voix-off, assez faiblarde, insiste beaucoup sur ce point. On peut reprocher à ce film d'emprunter un chemin aléatoire, de se perdre et d'errer comme errent les loups.

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18/01/2020 - YouTube (merci le domaine public)
L'amour, la passion, la séduction, le désir, la tromperie, la haine, la monstruosité, l'effroi, la surprise... Il y a tant de sentiments, de passions et d'élans qui s'entrechoquent dans cette intrigue digne des Rougon Macquart. L'Aurore est un film sublime, où les acteurs rayonnent grâce à un savant cadrage, oscillant entre plans serrés de crimes et d'amours et plans plus larges de promenades et menaces. Techniquement, Murnau introduit des effets spéciaux qui ont admirablement passé les époques et qui (c'est devenu rare) servent vraiment le propos. Magistral.

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19/01/2020 - Forum des images
Si La Prisonnière du désert nous ressert l'opposition peu subtile cow-boys vs Indiens, les personnages sont plutôt pris entre deux groupes : les habitants da ville d'un côté, les squaws de l'autre. Le film ne semble pas avoir pris une ride tant son image est impeccable (merci les équipes de restauration de Warner) et l'humour fonctionne encore bien. John Wayne est au top de sa forme, entraînant un Jeffrey Hunter qui déborde d'énergie. Ce métrage se démarque également par des plans extrêmement intelligents, dont certains se font écho au fil du film. Pas un western bête et méchant, en somme.

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20/01/2020 - YouTube
Je suis resté bouche bée, je ne m'attendais clairement pas à visionner un court-métrage surréaliste. Un Chien andalou est barré, infame, brillant et superbe : une compilation de rêves sans véritable sens.

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20/01/2020 - La Filmothèque du Quartier latin
20 janvier 2020... et un nouveau Capra qui me sidère. Un film qui explique, qui montre et qui dénonce, ferme dans ses positions mais toujours humain : voilà ce qu'est Mr. Smith au Sénat. James Stewart, encore jeune, livre des performances d'acteur à tomber.

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21/01/2020 - Médiathèque numérique
Le film commence en nous laissant tels la juge, ignorants sur ce qui relève du mensonge ou pas. Puis s'enclenche la machine de tension, violence et destruction. Du naturalisme pur et dur.

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22/01/2020 - Netflix
Lynch a mis la main à la pâte pour ce court-métrage absurde : jeu, réalisation, montage, sound design et j'en passe... Passé l'effet de surprise, on se lasse un peu de cette conversation.

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22/01/2020 - La Cinémathèque française
Chaplin parvient à rendre drôles des situations dures. Le film semble être une succession de courts-métrages et aurait mérité plus d'esprit de corps autour d'un scénario fort. L'introduction de Paulette lui est très bénéfique.

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22/01/2020 - La Cinémathèque française
Suite de la rétrospective Godard. Brigitte Bardot y est ravissante mais traitée comme un objet sexuel, ainsi que le suggère un dialogue. Certains échanges marquent par la saveur des répliques, souvent suivies du thème entêtant. Je t'aime, moi non plus : c'est un peu ça tout le temps et on finit par se faire chier.

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23/01/2020 - UGC Ciné Cité Les Halles
Avant-première suivie d'une sympathique séance de Q&A avec le réalisateur et le producteur. S'inscrivant dans la lignée de To Be or Not to Be et autres satires politiques, Jojo Rabbit remplit la promesse qui lui était associée : faire rire et pleurer avec des situations parfois totalement loufoques et des personnages attachants.

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24/01/2020 - Forum des images
Huis clos quasi-total, Ordet offre une réflexion peu palpitante autour des croyances, où vient se mêler du fantastique. C'est très bien réalisé, mais ennuyeux. Dépressifs s'abstenir.

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25/01/2020 - Netflix
Gremlins est un super divertissement, comme on aime en voir à Noël... ou un 25 janvier. À mi-chemin entre film d'horreur et comédie familiale, le film respire la "Spielberg touch". L'animation des créatures est très réussie.

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25/01/2020 - L'Archipel
La diffusion de ce film est très limitée et c'est bien dommage ! L'Extraordinaire Voyage de Marona est un extraordinaire (!) bijou de créativité et d'inventivité. Le film prend de multiples directions artistiques, c'est bluffant ! Le tout en faisant passer des messages parfois subtiles, aux plus jeunes comme aux plus vieux. En revanche, le doublage français ne me paraît pas à la hauteur.