2021

Annotation :

Le 1er janvier 2021 - vu à Blois, chez Pacôme.

Un très beau film d’animation, à la lisière entre Gulliver, Les derniers géants de Claude Ponti, La Jetée de Chris Marker et les films anciens projetés en SVT. Un homme envoyé au pays des hommes.

Annotation :

Vu le 3 janvier 2021 - À Paris, sur petit écran

Voici donc « Soul », un film sans grande âme, somme toute consensuel. Dans la lignée de « Vice-Versa »et des derniers Pixar, un film synthèse qui, j’ai trouvé, ne tient pas ses promesses et repose soit sur des ficelles narratistiques déjà éprouvées, soit sur des thèmes finalement peu exploités. Le deus ex machina de la fin, qui rend le sacrifice inutile, les quelques incohérences laissent à l’ensemble un goût d’inachevé. À cela s’ajoutent les voix françaises et particulièrement celle d’Omar Sy : j’ai eu le sentiment qu’il y avait un décalage avec le personnage, une rondeur de la voix qui ne lui collait pas, pire, lui donnait un caractère vulgaire - peut-être est-ce dû au passage de l’acteur à la voix ?

« Soul » reste un film « de son temps » en ce qu’il propose une exploration intérieure et une réflexion sur la personnalité, mais une esquisse somme toute très brouillon où se multiplient les références mondialisées (d’artistes et savants européens à mère Térésa en passant par la pizza, histoire de plaire à un large public nécessairement unifié - de même si la communauté afro-américaine se trouve représentée dans un film, après « La princesse et la grenouille » de Disney, elle apparaît plus comme décor que comme un véritable élément constitutif, comme pouvait l’être la culture mexicaine dans « Coco » ).

Finalement, « Soul » ressemble plus à une reprise des thèmes en vogue dans le cinéma d’animation de ces dernières années, à savoir le voyage initiatique, qu’à une véritable création originale. Et les promesses ne sont pas tenues. Dommage.

Annotation :

Vu en deux parties, il me manque le coeur. Un documentaire magnifique par la qualité des images restaurées mais également par sa grande sobriété et sa simplicité, qui ont le mérite de placer l'oeuvre de Chaplin au coeur même du propos.