2021 en livres

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Achevé le 22/04

Dense, très, trop, avec énormément de personnages impossible à identifier les uns des autres, même en s'aidant du petit mémo à la fin. On suit 4 personnages, dont une femme qui écrit son journal, et il faut bien dire que ce dernier est plutôt raté. La manière d'écrire le journal est totalement incohérente et l'apparition de ce perso casse véritablement le rythme. C'est louable de la part d'Ellroy d'avoir placé un perso féminin dans ses narrateurs, mais c'est il manque quelque chose dans son arc pour arriver au niveau du monstre Dudley, de l'écorché Parker et du fascinant Ashida. Voilà pour les critiques, parce qu'à part ça le pavé est un monument en terme de style, de dépiction d'une époque, et les chapitres les plus longs sont aussi les plus haletants. Hâte de découvrir la suite de ce quaturo, et d'enchainer l'ancien quatuor derrière, dont je n'ai lu que "le grand nulle part".

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Achevé le 24/04

Très agréable à lire petit à petit en piochant un chapitre en fonction de mon humeur. J'adore cette manière de parler du cinéma avec énormément d'honnêteté et aucun préjugé sur la soi-disant qualité des films. Le gars nous balance que "Get out" est le meilleur film des années 2010 , avec beaucoup de naturel et sans aucune pression, avec aucune posture de fausse provoc à 2 balles en mode "ouais pavé dans la mare allez", il adore simplement le film et je trouve ses arguments bien structurés et intéressants, et j'adore cette façon de voir les choses. Idem lorsqu'il aborde les comédies romantiques, les films d'action, etc... il y a un amour sincère du cinéma qui me parle beaucoup. Et accessoirement certains chapitres sont très drôles.

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Achevé le 25/04

Une toute petite pièce de théâtre sous forme de monologue, qui aborde le sujet de la déportation sous le prisme de l'observation par le narrateur d'un père et son fils dans le train de la mort. C'est trop court pour être vraiment soit marquant , soit barbant, voire même assez superflu tant le sujet a été abordé maintes fois par ailleurs, mais je retiendrai quand même quelques passages assez émouvants, qui parleront probablement plus aux jeunes pères (dont je fais partie).

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Achevé le 09/06

Western froid et brutal, avec des passages absolument dégueulasses, pas de doute on retrouve bien la patte de Zahler. En revanche son style apparait parfois comme assez limité et il a du mal à retranscrire certaines scènes de tension / action (la fuite, l'assaut final) qu'il saurait probablement filmer sans problèmes. Mais les personnages sont tous interessants à leur manière et on prend beaucoup de plaisir à la lecture.

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Achevé le 24/07

Du mal à rentrer dedans au début à cause du côté prévisible de l'ensemble au début et parce qu'il n'y a (logiquement) pas de dialogues. Mais quand la chose commence à apparaitre, et quand la conscience de Trisha commence à se brouiller on bascule dans un conte initiatique superbement exécuté et avec un formidable personnage de petite fille obligée de sortir de l'innocence sans jamais sacrifier ses rêves et passions. Un petit bijou.

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Achevé le 29/08

La partie polar noir bien brute se suffisait à elle même , avec une précision dans l'action et une violence froide qui rendaient l'oeuvre absolument haletante. L'aspect "filiation" aurait je pense pu s'intégrer de manière moins littérale dans le récit (je pense même qu'elle aurait gagné en puissance), et la deuxième partie du livre délaisse un peu la partie action / fuite pour se tourner vers quelque chose de plus intimiste. Le problème c'est que ça manque de naturel et de fluidité, un peu comme si l'auteur culpabilisait de faire "uniquement" un récit de braquage qui tourne mal, alors qu'il est excellent dans ce registre.

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Achevé le 27/12

Ma lecture fut laborieuse, pourtant le sujet était passionnant. La description des yakuzas , de leurs rites, leurs modes de vie, leur façon de penser était tout bonnement fascinante tant ce monde est éloigné de nos "mafieux" occidentaux. Mais comme toute biographie, en particulier si elle écrite à partir des souvenirs directs du sujet concerné (en l'occurence Saigo), c'est toujours difficile de démêler le faux du vrai. Adelstein a tendance à angéliser un peu trop Saigo, pour des raisons qui me paraissent légitimes, mais du coup forcément l'intérêt de la lecture s'en retrouve impacté. Moins bon que "Tokyo Vice" mais ça vaut quand même le détour.