2021 is Long, Walk on Girl

Annotation :

Je l'ai vu le 31 décembre, le dernier film de l'année 2020, mais ça reste un film de 2021. Ma conscience et mon coeur me dicte de le mettre en tête de cette liste, très certainement jusqu'à la fin de l'année et pour les temps à venir.

Annotation :

En finissant ce documentaire, je ne sais toujours pas si l'humanité des gens renforce l'effroyable l'horreur que beaucoup à travers le monde vivent au quotidien, ou si c'est dans cette même horreur que brille plus que jamais toute la force de l'humanité.

Je ne peux pas noter ce film de façon "objective", parce que ce n'est pas son but en soi de toute façon. Témoignage bouleversant et frontal, on se rend compte plus que jamais à quel point nos vies sont insignifiantes sur l'échiquier dérisoire du pouvoir, et pourtant tellement plus porteuse de sens et d'impact sur le monde, si on prend le temps de vraiment regarder ces vies en face.

Un film nécessaire, qui n'est pas fait pour être apprécié, mais pour nous transmettre ce désir tout simple qui anime tellement d'entre-nous, de vivre une vie libre, digne et et de profiter des petites et immenses joies que nous offrent la vie.

Annotation :

Petite merveille d'animation, au style graphique personnel, charmant et dynamique à la fois, magnifique dans son côté épuré et d'une richesse visuelle éblouissante en même temps.

Loin de tout miser sur son apparence, "Night is short, walk on girl" se permet d'aborder des thèmes vraiment intéressants, de mettre en scène des personnages développés et d'attachants, et de suivre une logique parfaite derrière son côté déluré.

Un superbe mélange entre l'absurde exagéré et le côté très juste des thèmes et des émotions.
Un superbe voyage qui éclaire la nuit.

Annotation :

Une maîtrise de l'art de filmer des duels de sabres qui m'a coupée le souffle à de nombreuses reprises. Il y a une telle tension et une telle émotion qu'on se sent au plus près de l'action. De fait, le réalisateur ne néglige absolument pas les enjeux des combats, et parvient à rendre tout les dilemme et les déchirements de l'âme qui animent ces guerriers, si proches et si loin à la fois les uns des autres.
Puis quels décors somptueux aussi, qui rajoutent un poids et une immersion supplémentaires dans les affrontements, en augmentant la difficulté, le sens tactique et la maîtrise des samouraï.
Et la fin est de toute beauté également.

Un beau tableau de la société de cette époque, qui résonne aussi encore très fort aujourd'hui chez nous.

Annotation :

De gros forceur à tendance stalker au début, le film est parvenu à rendre un portrait bien plus nuancé, humain et touchant d'un jeune assez paumé au coeur probablement un peu trop pur pour ce monde, encore enlisé dans des fantaisies, mais qui cherche honnêtement une voie qui pourrait lui convenir.

Les dialogues et le jeu des acteurs.trices sonnent incroyablement naturels et humains, comme si j'avais passé un moment avec des vrais personnes et pas juste des personnages. Les moments de silence font passer autant d'émotions, notamment avec Hortense, et la musique est subtilement intégré à la trame.
Jusqu'à un final qui m'a fait fondre en larmes, tout ça avec juste un plan fixe sur un visage, et l'incroyable émotion qu'il dégageait.

Merci à mon groupe ciné pour la reco, je ne l'aurais jamais vu par moi-même.

Annotation :

Prenant de bout en bout. La trame est bien sûre connue et assez populaire dans le genre, mais elle se permet quelques retournements et transitions bien trouvées et qui relancent sans cesse l'intérêt de la quête de trois samouraï qui se retrouvent unis dans leur mépris pour la classe dirigeante, mettant leurs épées au service de la classe opprimée.

J'en retiens particulièrement la réalisation, sensationnelle, notamment lors des duels et des mises à mort, avec plein de cadrages intéressants et de très belles transitions, notamment dans l'attaque du bordel. Chaque mouvement, qu'il soit à l'écran ou hors-champ, nous fait ressentir la puissance et la précision des coups, ainsi que la tension qui règne au sein d'un duel de sabre.
Le trio des personnages est assez monolithiques et leurs rôles bien marqués sur leurs visages et leur dégaine (l'idéaliste, le cynique et le loyal), mais le charisme et le jeu des acteurs leur donnent une énergie et une épaisseur humaine qui nous les inscrit comme des personnages à plusieurs facettes.

La fin est puissante également, où les efforts ne suffisent pas à changer ou à vraiment ébranler un système si oppressif.

Un excellent film, accessible à toutes et à tous sur l'époque.

Annotation :

Un film rempli d'amour et d'action. L'animation est originale et regorge d'idées dans tous les sens.
On pourrait lui reprocher un côté un peu classique dans la structure familiale, mais chacun.e a une personnalité si bien établie et distinctive ainsi que leurs moments de gloire sous les projecteurs qu'on passe outre avec aisance.

Il y a un joli propos sur les valeurs familiales (après, il faut avoir une famille qui s'y prête, évidemment), sur l'importance d'écouter les uns et les autres et surtout d'être davantage ouvert envers ses proches.
L'humour est au rendez-vous aussi, et se marie parfaitement au propos, jamais trop envahissant et m'ayant déclenché quelques francs éclats de rire.

L'action me semble avoir été clairement pensée pour le grand écran, avec certaines séquences que je regrette vraiment de ne pas avoir vue au cinéma, tant ça part dans la démesure à certains moments, et quelques plans vraiment superbes.

Un excellent film d'animation, ambitieux et avec sa propre personnalité et son propre style graphique, vraiment à conseiller.

Annotation :

Avec Kié, on retrouve déjà tout ce qui fera la force de Isao Takahata chez Ghibli.
La légèreté dramatique, l'histoire bien ancrée dans le réel avec un soupçon de fantastique, des personnages insubmersibles mais avec leurs failles et leurs fragilités au fond d'eux-mêmes...

C'était un vrai bonheur d'apprendre à connaître Kié qui, loin d'être une peste, est une petite fille vaillante, pleine de vie et d'esprit, et à qui on souhaite tout le bonheur du monde. Elle le mérite.
Les adultes sont de loin les plus enfantins dans cette histoire, mais ils se montrent aussi remarquablement humains dans leurs manquements, et l'affection les uns pour les autres est sincère, même si exprimée maladroitement.

Le style manga rétro des années 80 bouge super bien à l'écran, enraciné dans son époque et intemporel à la fois. La mise en scène est dynamique et inventive, surtout avec si peu de décors. Question rythme, on en oublie instantanément que il ne s'agit pas d'une histoire suivie, mais d'une série de petits chapitres tirés du manga originel. C'est dire la maîtrise narrative, au service du propos.

Une excellente rencontre avec "Kié la petite peste", en espérant que vous irez à sa rencontre aussi.

Annotation :

Tranche-de-vie autour d'une famille japonaise et tous les petits drames et blessures du passé qui la frappent.

Malgré des nombreux plans fixes, le réalisateur rend son oeuvre incroyablement vivante et dynamique, grâce à la position de la caméra et tous la petite vie qui prend place en arrière-plan. Objectivement, il ne se passe pas grand chose, mais à aucun moyen ne me suis-je ennuyée, tant l'oeil reste attirée dans l'oeuvre par tous ces petits détails et le regard des acteurs et actrices.
Puis la photographie est vraiment superbe, c'est un vrai plaisir de suivre ce petit monde dans de si beaux décors, aux côtés à la fois très théatraux et authentiques.

Le film n'hésite pas à approcher des thématiques graves et toujours fortement d'actualité, avec une sensibilité toute japonaise mais avec un fort retenti universel également de par sa portée et les conséquences.

J'ai trouvé la musique sympathique, mais parfois un peu hors de propos par rapport à certaines scènes. Rien de grave, mais j'ai levé les sourcils sur certains moments, mal illustré de mon point de vue, même si c'est évidemment clairement un choix de réalisation.

Au final, un très beau film, par un réalisateur dont je me lancerai avec plaisir dans le reste de sa filmographie.

Annotation :

Tout ce que j'attends d'un film d'horreur moderne.
Un film d'épouvante qui utilise la peur pour approfondir les relations entre ses personnages, et leur faire prendre conscience de choses importantes.

Un film qui ne vous fera pas trembler, mais qui a de grandes chances de vous émouvoir.

Avec une Zoe Kazan toujours aussi magistral, une Ella Balentine vraiment touchante, et une photographie de l'ensemble superbe.

Une très belle découverte.

Annotation :

Un film qui porte plutôt bien son nom.
Petit film tout doux sur la recherche d'un endroit où on se sent bien et où on peut pleinement vivre. Hye-won est une jeune femme assez universelle dans ses angoisses et ses ambitions, et on ressent pleinement sa réaction et son besoin de se ressourcer.

Elle nous emmène dans toutes les petites choses qui lui font du bien, qui lui rappellent des temps plus doux et plus simples, et elle réapprend qui elle au fond d'elle-même dans le processus.

Chacun a sa solution et ses racines à des endroits très différents, mais ce film m'a donné envie de repartir à la découverte de ce qui est important pour moi, et la propre réponse que j'y apporterai.
Et d'avoir une maison comme celle du film aussi (avec le chien qui va avec, bien sûr).

Annotation :

Seul remake Disney qui me faisait vraiment de l'oeil, et il a répondu à mes attentes. Une vraie modernisation de l'original, tout en gardant le coeur du récit.
La relation entre Peter et Elliott est mieux développée, notamment la séparation finale. L'histoire reste plus dans les grands classiques actuels au niveau des péripéties, mais l'émotion qu'on y ressent compense largement son aspect prévisible.

La grande réussite est Elliott, qui est vraiment adorable et tellement expressif, sans jamais faire cartoon. Une grosse peluche qui sait aussi se montrer terrifiante. Une très bonne intégration d'un dragon au sein d'un récit.

Un film avec beaucoup de coeur, un excellent divertissement familial qui sait toucher là où il faut. Si seulement tous les autres remakes pouvait en prendre de la graine...

Annotation :

Film un peu cassé techniquement à l'histoire très simpliste et qui accuse son âge, "Horus, prince du soleil" a tout de même su me charmer.

Précurseur dans son pays d'origine, on retrouve aussi les balbutiements des fondateurs du studio Ghibli, et leur volonté de nous présenter une oeuvre d'envergure dans la mise en scène, et de profond dans les personnages. Des éléments qu'on retrouvera par la suite dans les long-métrages du studio de Totoro.

Impossible à critiquer honnêtement sans le remettre dans le contexte de son époque et ce qu'il a apporté au cinéma d'animation japonais, le film nous offre un bon morceau d'histoire, bien rythmé, parfois vraiment épique, une animation qui montre quelques moments de grâce et surtout un personnage marquant, Hilda.
À voir au moins une fois pour les férus d'animation japonaise.

Annotation :

Récit sur les liens familiaux, le film nous propose quelques beaux plans et quelques jolis moments de contemplation et de nostalgie d'une époque. La relation entre la mère et la fille est complexe, et elle nous est fort bien présentée et parfaitement jouée par les deux actrices.

Dommage que le récit mette du temps à démarrer et que la narration soit tout de même fort décousue par endroits. Néanmoins, j'ai globalement apprécié mon visionnage, même si je n'en retire pas tant que ça. Par contre, j'ai absolument adoré la musique.

Au final, un film bien fait et assez agréable une fois au coeur du récit.

Annotation :

Bill Murray et Sofia Coppola font décidément bon ménage. Si on y ajouter Rashida Jones, on passe définitivement un bon moment.

On retrouve la même ambiance que dans "Lost in Translation", avec une jeune femme un peu perdue dans la vie et dans son mariage, et qui confronte ses doutes dans sa relation avec un homme plus âgé, ici son père.
Il y a toujours ce problème de communication entre les personnes, qui ne parviennent pas à transmettre leurs sentiments aux autres et s'isolent peu à peu. La dimension de la relation paternelle est intéressante, et apporte une petite nuance touchante supplémentaire.
Chaque personne essaie de reconnecter avec ses proches, et la peur d'être rejeté entraîne des quiproquos et des tensions, qui seraient immédiatement résolues avec une discussion directe. La vie d'adulte, quoi.

Néanmoins, l'approche est un peu trop frontale, et tout se résout finalement plutôt bien. C'est bien réalisé, mais le film manque de moments vraiment marquants, et surtout de discussions qui restent en mémoire, contrairement à "Lost in Translation".

Au final, "On the Rocks" est un moment agréable, avec une excellente photographie, des acteurs et actrices charmant.es, et un rythme doux propre à la réalisatrice. Il manque cependant d'une vraie étincelle qui le ferait sortir du lot.

Annotation :

Film intéressant sur la masculinité toxique et le culte de la violence qu'elle entraîne, ainsi que ses dérives poussées à l'extrême, un peu à la manière de "Fight Club".

"The Art of Self-Defense" sait aussi se montrer surprenant à sa façon dans l'évolution de son personnage principal, et dans la façon dont il passe d'une situation à l'autre.

Avec des acteurs et actrice parfaits.e dans leur rôle et une bonne tension, ainsi qu'une ambiance qui mêle légèreté, humour et gravité, et quelques dialogues qui font mouche, on obtient un film plutôt réussi dans son genre.

Annotation :

Film sympatoche, un peu simplet mais avec des belles leçons néanmoins, notamment dans la façon dont Elle défend sa place et son identité dans une société qui la juge au premier regard, sans chercher à voir au-delà.

Et puis Reese Witherspoon est tellement parfaite dans ce genre de rôles.

Annotation :

Ma nouvelle trilogie contre la déprime.
Rien d'objectif à voir ici, juste le plaisir de traîner avec cette bande de filles me suffit.

Annotation :

Un deuxième volet qui remonte le niveau du premier. En s'appropriant réellement le matériel de base pour créer une histoire qui lui est propre (Il y 5/6 histoires sans aucun lien entre elles à la base provenant du manga), le film parvient à surprendre et à enfin tenir sur ses propres jambes.

Les combats sont plus tendus, les décors et les lumières sont mieux exploités, et si on sent quand même l'adaptation et le côté un peu cheap, le film possède quelques fulgurances, notamment en ce qui concerne Sayaka Yagyu (au rire démoniaque hilarant).

J'ai passé un bon moment, l'intérêt de cette saga pour moi étant surtout d'observer la réécriture d'une série mythique sur un format très différent. Après, on perd forcément un peu le côté philosophique de l'oeuvre de base, mais il en reste suffisamment proche dans l'esprit pour rester appréciable.

Pas un grand film, mais un bon moment néanmoins.

Annotation :

Film qui n'est pas du tout ma came, mais loin d'être inintéressant.

On remarque inévitablement l'aspect visuel en premier lieu. Ses effets dignes d'un jeu indé avec des graphismes en papier mâché qui se développent et changent petit à petit contribuent forcément à le démarquer immédiatement en termes d'animation.

Néanmoins, c'est son sous-texte et ce qu'il représente qui me semble réellement important, et il apparaît vraiment nécessaire de regarder ce film avec un esprit analytique pour bien saisir son propos. Il y a un contexte réel autour de cette histoire qu'il est possible de lire avant, mais le film dissémine assez d'informations et de contexte pour saisir les grandes lignes de ce qui hante le personnage principal.

Basculement étrange entre réalité, fantasmes et culpabilité qui se fondent et s'alternent en permanence de façon fluide grâce au choix d'animation, le film mérite clairement d'être vu, et marquera plus ou moins selon les sensibilités et les attentes.
Néanmoins, juste se concentrer sur son aspect plastique me sembler passer à côté de la moitié du film.

Annotation :

Film avec un gros capital sympathie et un acteur principal qu'on ne peut pas manquer d'encourager dans sa quête avec un but à la fois tout simple et si difficile. Sans compter les magnifiques paysages de l'Himalaya (puis du Mont-Blanc dans la deuxième partie au sommet).
Bien rythmé et bien filmé, un vrai pur feel-good qui remonte le moral et transmet une bonne quantité d'énergie et de sincérité.

De plus, je comprends Samy, j'aurais fait beaucoup aussi pour le regard et le sourire de Alice Belaïdi.

Annotation :

Petit film pour jeunes ados sympathique mettant en scène une icone de la littérature jeunesse américaine.

Sophia Lillis est un vrai rayon de soleil, il y a de belles amitiés, un mystère accessible qui tire du côté Scooby-Doo (ou est ce que l'inspiration est inverse ?), une cinématographie solide...

Un film qui fait du bien et nécessaire dans le paysage streaming actuel, avec des modèles féminins positifs et fortes chacune à leur façon.

Annotation :

Petite capsule temporelle qui illustre bien l'ambiance des années 80. C'est mignon, c'est parfois cringe, mais ça se laisse regarder sans souci.

J'ai trouvé un peu triste que les relations hommes-femmes soient toujours aussi tristement d'actualité, et il faut savoir prendre du recul sur le message derrière. Je pense sincèrement que Andie aurait dû rester célibataire à la fin, et ne choisir aucun de ses deux prétendants. Ca m'a pincé un peu le coeur aussi que Iona finisse à renoncer à son style pour un homme.

Néanmoins, agréable pour ce qu'il est, une représentation de l'esprit qui animait ces années de plus en plus lointaines.

Annotation :

Un peu tire-larmes par moment et un peu fatiguant à souligner au fluo son propos (oui oui, on a compris, ça parle des paternels), SPL est assez efficace dans son style. Que ce soit les flics ou les criminels, tout le monde est un peu pourri et pense avoir tous les droits (ce qui est très réaliste), et difficile de dire qui est le pire entre les deux. Les deux facettes d'une même pièce.

Le film est un peu avare en séquences de combat, et si elles sont bien chorégraphiées, elles sont aussi assez brèves. On est clairement plus face à un thriller qu'à un film d'action, et la balance entre les deux n'est pas toujours bien amenée.
La fin a néanmoins réussi à me surprendre et à frapper là où ça fait mal, et rien que pour ça j'en garderai un bon souvenir.

Annotation :

Le world-building est tout de même vraiment mal fichu dans cette histoire. Mélange incongru de magie (la lune vient des rêves) et de science (il y a calcul des trajectoires des astres qui influencent les formes de vie de la planète), et qui ne sont pas très bien mêlés ensemble. Pareil pour les différents peuples (pourquoi il y a des gens en cire ? d'où viennent-ils ? Est-ce une maladie, vu les hyper-restrictions dans lesquels ils doivent vivre ?), pour le lore (c'est quoi ces histoires de démons ? Il y en a un seul, plus deux diablotins, ça fait loin de faire un enfer suffisamment imposant), pour les coutumes (pourquoi est-ce que les gardiens sont désignés le jour de leur prise de fonction, et pas avant leur apprentissage ?)... Pour tout, en fait.

Très clairement, la meilleure façon d'apprécier ce film, c'est de ne pas se poser de questions, et profiter des jolis environnements et d'une animation plutôt agréable à l'oeil. Il y a de très belles idées visuellement, et on passe un bon moment.
Les personnages sont un peu tête-à-claques, mais attachants aussi au fur et à mesure. Et la musique est très belle, et rend bien l'émotion de certaines séquences.

Un joli conte familial, qui se destine probablement davantage à un plus jeune public.

Annotation :

Road-Trip relatant le parcours de Lillian, tentant de marcher de New York jusqu'à la Russie en traversant les États-Unis pour se diriger vers le détroit de Bering.

Beaucoup de magnifiques paysages, un portrait (certes déjà vu) par petits bouts d'une certaine misère sociale et culturelle américaine, le tout sous le regard d'une jeune femme avançant vers son but tel un fantôme désincarné de la société.

Si la première heure est prenante car l'actrice principale sait se faire réellement captivante, le film souffre d'une répétition des schéma narratifs, de longueurs qui se ressentent fort dans la deuxième moitié, et surtout un manque de point de vue clair sur l'histoire qui nous est contée.

De fait, "Lillian" essaie à la fois de toute évidence de nous faire nous intéresser au sort de la jeune femme, tout en lui refusant toute forme d'expression autre qu'un mutisme et une expression renfrognée, et de présenter son film sous une forme de documentaire avec les différentes interventions d'animateurs radio qui viennent couper les différentes séquences et marquer les progrès de Lillian dans son aventure.
Malheureusement, le résultat est en demi-teinte, et ne va jamais au bout de son propos d'un côté comme de l'autre. J'en suis ainsi ressortie avec une impression mitigée, car je n'ai pas eu l'occasion de m'attacher à Lillian, et je n'ai pas vraiment appris quoi que ce soit sur la culture américaine.

Il n'en reste que le voyage est beau et triste, que l'actrice principale tient parfaitement le film sur ses épaules, et qu'il vaut largement le coup d'oeil malgré ses défauts.

Annotation :

Je ne sais pas trop quoi penser de ce film.
D'un côté, j'aime beaucoup les graphismes un peu personnels qui changent agréablement des standards de l'animation jeunesse. C'est adapté à l'histoire, ça a de la personnalité et ça bouge fort bien.
Il y a aussi quelques moments touchants (notamment la chanson sur la montagne), et il y a un bon rythme et une bonne dynamique. Il est certain que le film plaira aux plus jeunes.

D'un autre côté, ce genre d'horreurs (parce que les parents sont des déchets irrécupérables) passent beaucoup mieux en roman à mon sens, avec un certain ton pour garder quelque chose de plus "léger et détaché".
Ici, on ne sait jamais trop si l'univers se veut réaliste ou complètement fantaisiste. Ce qui m'a décontenancée à plusieurs moments. Il y a une balance qui ne fonctionne pas parfaitement à mon sens et qui diminue l'émotion ou le concept pour en faire quelque chose de plus dilué.

Agréable, mais pas super mémorable.

Annotation :

Pas transcendant mais juste ce qu'il faut de divertissant. J'ai l'impression malheureusement qu'ils ont d'abord pensé aux combats, puis qu'ils ont essayé de construire une trame autour. On voit deux gros monstres se taper dessus (et puis trois), mais on ne "ressent" pas vraiment ce qui mène à ces bagarres, ce qui leur prive de toute émotion. Et les humains de Godzilla 2 sont toujours aussi barbants. Heureusement que les nouveaux introduits avec Kong rattrape un peu le coup.

Néanmoins, j'apprécie beaucoup ce Kong vu dans "Kong Island", et son lien avec la petite fille est adorable. Puis on a notre dose de combats ininterrompus aussi, donc ça se laisse bien regarder. J'aurais juste aimer me sentir davantage impliquée.

Annotation :

Film généralement très apprécié, j'ai été un peu déçue.

Ca manquait de moments iconiques, qui n'appartiendraient qu'au film. Ca manque d'un antagoniste vraiment tragique. Ca manque d'un Batman vraiment torturé. Ca manque de profondeur au niveau des thèmes. Ca manque même d'émotion de manière générale (alors que TAS en regorgeait). Ca manque... de beaucoup de choses en fait, mais avant tout d'une vraie personnalité, pour le démarquer en temps que long-métrage, et pas comme un épisode en 4 parties.

Une version trop diluée et trop générique de la version animée à mon goût, dommage.