Cover 2021 : Journal

2021 : Journal

2016 = 264 films
2017 = 364 films
2018 = 274 films
2019 = 167 films
2020 = 127 films

J'aime tenir les comptes.

Comme pour l'année qui vient de s'achever, l'objectif sera d'écrire autant d'avis que possible.

Janvier : 15 films ...

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88 films

créée il y a presque 4 ans · modifiée il y a 5 mois
Le Château dans le ciel
7.9

Le Château dans le ciel (1986)

Tenkû no shiro Rapyuta

2 h 04 min. Sortie : 15 janvier 2003 (France). Animation, Action, Aventure

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Revu le 3 janvier.

Il n'y a pas de doute à avoir, on est bien devant un film de Miyazaki. Le problème c'est que je n'ai pu m'empêcher de penser que j'avais vu mieux ailleurs, parmi les autres films du réalisateur. Diverti mais rarement enchanté (heureusement, la bande son de Joe Hisaishi sauve parfois la mise).

À toute épreuve
7.6

À toute épreuve (1992)

Lat sau san taam

2 h 08 min. Sortie : 16 juin 1993 (France). Action, Policier, Thriller

Film de John Woo

Οrion a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 7 janvier.

Quand tu te dis que le meilleur personnage du film est le gangster borgne soit un personnage secondaire, il est clair que le film a raté le coche à un moment donné. Certes, ce personnage bénéficie d'un traitement nuancé que je n'attendais pas au vu de sa caractérisation initiale mais ça donne une bonne idée du manque d'attachement envers des personnages principaux faiblement caractérisés et ce n'est pas le déluge de violence (et de pyrotechnie en ce qui concerne la fin) qui viendra changer la donne, bien au contraire, car il est difficile de s'y intéresser quand le film souffre également d'un manque d'enjeux (à quoi bon avoir peur pour les personnages quand tu te fiches de ce qui peut leur arriver et que la crédibilité a été éjectée dès le départ).

Par contre, c'est assez amusant d'avoir à certains moments l'impression qu'une romance pourrait s'installer entre les deux personnages principaux.

Voyage à Tokyo
8

Voyage à Tokyo (1953)

Tokyo Monogatari

2 h 16 min. Sortie : 8 février 1978 (France). Drame

Film de Yasujirō Ozu

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 8 janvier.

Rendre compte des rapports familiaux et conjuguaux d'un groupe de personnes (ici une famille) ainsi que du fossé générationnel qui les sépare, Yasujiro Ozu réussit amplement ce qu'il entreprend ici mais il est dommage de passer par une première heure constituée de situations et de dialogues d'une telle banalité qu'elle n'a pas manqué de me faire décrocher à plusieurs reprises avant de faire sens à travers certains scènes comme celles du bar, celle de la veillée ou celle où la belle-fille se voit offrir une montre. Je suis donc bien embêté car, ici, la forme épouse astucieusement le fond (montrer les discussions sans intérêt des couples et de cette famille dans un premier temps, et dans un second temps l'hypocrisie de certains et la sincérité des autres, tout ça pour offrir un portrait assez déprimant d'une famille japonaise de l'après-guerre) mais je ne peux oublier l'ennui que j'ai ressenti quand bien même cela me semble voulu.

Ceci dit, je pense que si je le revois un jour, ça se passera certainement mieux maintenant que je sais à quoi m'attendre.

Je peux entendre l'océan
5.8

Je peux entendre l'océan (1993)

Umi ga kikoeru

1 h 12 min. Sortie : 5 mai 1993 (Japon). Animation, Drame, Romance

film de Tomomi Mochizuki

Οrion a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 12 janvier.

Étaler une histoire sur 3 ans alors que le film ne dure pas plus d'1h20, cherchez l'erreur.

Avec ça, comment on peut se sentir impliqué quand le film ne se pose jamais pour creuser un tant soit peu les liens qui unissent les personnages ou même leurs personnalités.

Le Syndicat du crime
7.3

Le Syndicat du crime (1986)

Ying hung boon sik

1 h 35 min. Sortie : 21 juillet 1993 (France). Action, Drame, Gangster

Film de John Woo

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 15 janvier.

Décidément, je n'adhère pas vraiment au cinéma de John Woo quand bien même il se montre plutôt sage ici, si on excepte le déluge de violence final, et que son film possède des thématiques intéressantes telles que la fatalité liée au monde criminel et l'impact que ce dernier peut avoir sur les personnages et sur les liens qu'ils pensent ou pensaient solides même si ce dernier point s'avère finalement nuancé.

Le problème qui se pose à nouveau ici, c'est que je ne me suis jamais attaché aux personnages, la faute peut-être à un jeu d'acteur globalement approximatif mais aussi à une structure narrative relativement prévisible une fois qu'on connait le fonctionnement des films prenant place dans un milieu criminel.

Lettre à Momo
7

Lettre à Momo (2011)

Momo e no tegami

2 h. Sortie : 25 septembre 2013 (France). Animation, Drame, Fantastique

Long-métrage d'animation de Hiroyuki Okiura

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 16 janvier.

Une belle surprise ce film qui oscille aisément entre rire et émotion pour nous raconter le deuil de Momo et de sa mère suite au décès du père. Un traitement particulier qui empêche constamment le film de tomber dans le larmoyant ou dans le misérabilisme.

Il est également agréable de voir que le film offre une évolution cohérente et satisfaisante pour ces deux personnages endeuillés qui apprendront de leurs erreurs (la fille qui se rend compte de ce que sa mère ressent vis-à-vis de la mort de son époux et la mère qui décide de faire confiance à sa fille en quelque sorte).

Lettre à Momo est donc un film optimiste, tout le contraire de Jin-Roh d'ailleurs si on devait faire la comparaison avec un autre film de Hiroyuki Okiura, et qu'on pourrait qualifier d'enfantin même si ça ne m'a jamais dérangé car cet aspect renforce l'optimisme et la bonne humeur qui se dégage du film malgré la gravité de la situation initiale.

Jeremiah Johnson
7.7

Jeremiah Johnson (1972)

1 h 50 min. Sortie : 15 septembre 1972 (France). Western

Film de Sydney Pollack

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 18 janvier.

Sydney Pollack restitue bien l'hostilité de la nature, et ce, sous plusieurs formes, sa réalisation et son cadre restant le plus souvent à échelle humaine permet de rendre compte de la place de l'humain dans cet environnement qui semble immense en comparaison.

Toutefois, cette hostilité n'empêche pas une vision contemplative qui finit même par prendre le pas lorsque le personnage-titre effectue ce qu'on pourrait appeler un retour à la nature et s'adapte donc progressivement à cet environnement malgré les épreuves par lesquelles il passe (mort, deuil, solitude). Rien n'est donc idéalisé dans ce film ni l'environnement dans lequel se déroule le récit ni les différentes communautés présentées, on assiste même à un renversement de certaines valeurs.

Il est également intéressant de voir quel usage et quelle importance ce film donne au silence, le retour à la nature du personnage l'amène parfois à ne pas parler pendant de longues périodes et même lorsqu'il fait la rencontre de personnages qui l'accompagnent, les dialogues se font assez rare par moment. Sur cet aspect, je retiens surtout la scène du cimetière qui en fait un usage tendu et glaçant.

Enfin, et malgré ce que je peux en dire, je n'ai pas été si emballé que ça et je retiens même deux bémols : les scènes d'action que Pollack ne sait visiblement pas filmer et les quelques chansons ringardes qui parsèment le film (le regarder en français n'aide pas, je suppose).

Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin
7

Les Aventures de Jack Burton dans les griffes du Mandarin (1986)

Big Trouble in Little China

1 h 39 min. Sortie : 3 septembre 1986 (France). Action, Aventure, Comédie

Film de John Carpenter

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 21 janvier.

Ne connaissant John Carpenter qu'à travers ses films d'horreur, je dois dire que j'ai été surpris de me retrouver face à une parodie de film d'aventure alors que je m'attendais à quelque chose de relativement sérieux.

Heureusement, le réalisateur s'en sort bien et parvient sans mal à faire rire en étant également bien aidé par Kurt Russell qui révèle son potentiel comique mais, comme bien d'autres parodies, le concept a ses limites (une intrigue prétexte à toutes sortes de détournement, des enjeux finalement faibles et un dénouement qui l'est tout autant).

Oui, je chipote (un peu).

The Host
7

The Host (2006)

Gwoemul

1 h 59 min. Sortie : 22 novembre 2006 (France). Action, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de Bong Joon-Ho

Annotation :

Vu le 22 janvier.

Alien vs. Predator
4.4

Alien vs. Predator (2004)

1 h 41 min. Sortie : 27 octobre 2004 (France). Action, Aventure, Science-fiction

Film de Paul W. S. Anderson

Οrion a mis 4/10.

Annotation :

Revu le 24 janvier.

Le film met à mal les mythologies des deux monstres, ne tient pas la comparaison face aux trois premiers Alien ainsi que face au premier Predator que ce soit en terme de mise en scène ou d'histoire mais je pense toujours qu'on est loin de la catastrophe car Paul W.S. Anderson se montre plus inspiré que d'habitude en parvenant, par exemple, à iconiser le bestiaire par moment. En clair, il fait le taf et rien de plus mais quand on voit la suite, quelque part on n'a pas envie de trop le tacler.

L'histoire, de son côté, se suit facilement dans le sens où elle se révèle assez divertissante même si on peut bien évidemment regretter la faible caractérisation des personnages auxquels on ne s'attache pas y compris quand il s'agit du personnage principal qui possède même moins de background que d'autres personnages qui ne sont que de la chair à canon.

Les Vikings
7.2

Les Vikings (1958)

The Vikings

1 h 56 min. Sortie : 15 décembre 1958 (France). Action, Aventure, Historique

Film de Richard Fleischer

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 24 janvier.

Malgré un budget que j'imagine sans mal confortable au vu des moyens déployés dans cette production (plans larges, mouvements de caméra aériens, nombre important de figurants et de décors), l'histoire peine à captiver et occasionne donc souvent de l'ennui. Celle-ci souffre des défauts récurrents dans ce genre de productions hollywoodiennes (traitement peu nuancé ou tardif des personnages, relations entre les personnages traitées par dessus la jambe, etc).

Désolé si vous trouvez ma note abusée mais c'est juste que le cinéma  spectaculaire classique ne me parle pas la plupart du temps.

Ceci dit, c'est assez osé de célébrer la philosophie guerrière des vikings et critiquer l'hypocrisie de ceux qui se prétendent chrétien même si bien sûr le tout est plus complexe que cela et on nous montre bien qu'il y a autant de bons que de mauvais aspects dans chacune des cultures représentées ici.

Adieu les cons
6.9

Adieu les cons (2020)

1 h 27 min. Sortie : 21 octobre 2020. Comédie dramatique

Film de Albert Dupontel

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu au cinéma le 27 janvier.

Avis écrit en juillet :

Avec le recul, je trouve le film assez ringard dans sa finalité mais aussi dans les scènes où sont représentées la jeunesse de Suze.

Whatever Works
6.6

Whatever Works (2009)

1 h 32 min. Sortie : 1 juillet 2009 (France). Comédie, Romance

Film de Woody Allen

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 28 janvier.

"Boris est un génie de la physique qui a raté son mariage, son prix Nobel et même son suicide. Jusqu'au soir où Melody se retrouve devant sa porte."

Avec un tel pitch, on pourrait craindre que Woody Allen établisse un rapprochement entre sa situation et celle du personnage principal, et même si une relation amoureuse s'instaure entre Boris et Melody, ce serait le sous estimer car il délivre aussi de nombreux moments savoureux où le rire se dispute parfois avec le fond qu'on pourrait trouver déprimant et n'oublie pas de se montrer lucide sur les relations amoureuses et sur la nature de la relation principale à travers son protagoniste mais aussi ceux qui sont hostiles à cette relation.

Le problème qu'on pourrait relever c'est la représentation des femmes dans ce film, celles qui ont de l'importance du moins, qui sont traités en inférieur face à Boris, qu'on imagine logiquement être l'alter égo du cinéaste, qualifié de génie par lui-même mais aussi par Melody. Toutefois, c'est à nuancer car ce dernier n'épargne aucun de ses personnages, en plus du fait qu'ils sont stéréotypés ce qui occasionne d'ailleurs quelques situations comiques efficaces.

Y a-t-il un pilote dans l'avion ?
6.8

Y a-t-il un pilote dans l'avion ? (1980)

Airplane!

1 h 28 min. Sortie : 24 septembre 1980 (France). Comédie

Film de Jim Abrahams, David Zucker et Jerry Zucker

Οrion a mis 6/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Vu le 30 janvier.

Un film qui fait plus sourire qu'autre chose malgré le fait qu'il fourmille de détails comiques.

Je retiens quand même le passage avec le pilote automatique qui m'a fait exploser de rire.

Edit : le film vieillit bien dans ma tête et d'autres scènes me font rire rien qu'en y repensant d'où le coup de coeur même si je trouve toujours que les réalisateurs en font trop à certains moments et que certains gags tombent (un peu) à plat.

Boogie Nights
7.6

Boogie Nights (1997)

2 h 35 min. Sortie : 18 mars 1998 (France). Drame

Film de Paul Thomas Anderson

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 31 janvier.

C'est bien réalisé mais j'ai parfois eu l'impression que c'était du m'as-tu vu. Après, je retiens quand même le plan séquence, vers la fin, où la caméra suit Jack pour montrer qu'il est de nouveau confiant mais aussi maitre de la situation en quelque sorte. Un hommage à la célèbre scène des Affranchis de Scorsese, je suppose.

L'histoire, elle, ne m'a pas plus passionné que ça. Là, encore, on peut faire le lien entre ce film et celui de Scorsese à travers la structure des deux histoires qui sont assez similaires (rise and fall avec une fin plus ou moins ouverte) et c'est bien ça le problème, tout devient assez prévisible.

Les Derniers Jours de Monsieur Brown
6.6

Les Derniers Jours de Monsieur Brown (2019)

The Professor

1 h 30 min. Sortie : 30 juin 2019 (France). Comédie dramatique

Film de Wayne Roberts

Annotation :

Vu le 2 février.

Gros bémol : les clichés de films indépendants parfois envahissants.

Everybody Wants Some !!
6.6

Everybody Wants Some !! (2016)

1 h 56 min. Sortie : 20 avril 2016 (France). Comédie

Film de Richard Linklater

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 3 février.

Un teen movie classique, avec des acteurs qui ont parfois le double de l'âge de leurs personnages, que j'oublierai vite.

L'intérêt du film réside moins dans l'originalité de son histoire que dans la retranscription d'une atmosphère mais, même là, il n'y a rien de particulièrement marquant.

A History of Violence
7.4

A History of Violence (2005)

1 h 35 min. Sortie : 2 novembre 2005 (France). Thriller, Film noir

Film de David Cronenberg

Οrion a mis 8/10.

Annotation :

Vu le 6 février.

Comme le laisse supposer son titre, ce film aborde la violence, une violence qui apparait sous diverses formes et qui finit par contaminer tous les personnages qui y ont été en contact de façon volontaire ou non.

On ne bascule pour autant jamais dans la complaisance vis-â-vis des formes que prend la violence car Cronenberg nous montre toujours les conséquences de celle-ci d'une façon qu'on pourrait qualifier de crue.

Certes, la fin nous dit qu'il faut répondre à la violence par la violence pour espèrer retrouver le calme d'antan. Une note douce-amère.

J'emmerde tout le monde, sauf les blobs marins
7.7

J'emmerde tout le monde, sauf les blobs marins (2021)

F*ck Anyone Who’s Not A Sea Blob

55 min. Sortie : 23 janvier 2021 (France). Drame

Téléfilm de Sam Levinson

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 7 février.

C'est à nouveau du tout bon mais je garde une préférence pour Le Malheur n'est pas éternel qui était certes classique dans le sens où c'était quasiment tout le temps un face-à-face mais qui était aussi plus percutant au niveau des dialogues, de la répartie.

Un peu d'attentes mal placées ? Très certainement.

L'Armée des ombres
8.1

L'Armée des ombres (1969)

2 h 25 min. Sortie : 12 septembre 1969 (France). Drame, Guerre

Film de Jean-Pierre Melville

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 10 février.

L'Armée des Ombres confirme encore une fois que j'apprécie les ambiances austères crée, entre autres, par une bande son épurée qui évite la plupart du temps d'avoir recours à une musique jusqu'à un certain point car le film finit par utiliser des musiques extradiégétiques et n'assume donc pas son parti pris jusqu'au bout. Pour revenir à un aspect plus positif, cette volonté minimaliste crée aussi de sacrés moments de tension entre un silence glaçant et des plans astucieusement étirés.

Non, si je devais vraiment reprocher quelque chose au film, ce serait les quelques longueurs que j'ai ressenti notamment à cause de la structure du récit parfois décousue.

Scanners
6.7

Scanners (1981)

1 h 43 min. Sortie : 8 avril 1981 (France). Fantastique, Épouvante-Horreur, Science-fiction

Film de David Cronenberg

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 14 février.

Le point de départ était intéressant, et même si je ne me suis pas ennuyé, ce n'est jamais réellement intéressant ou marquant.

Palm Springs
6.9

Palm Springs (2020)

1 h 30 min. Sortie : 12 février 2021 (France). Comédie romantique, Fantastique

Film de Max Barbakow

Οrion a mis 6/10.

Annotation :

Vu le 14 février.

Ça ne servirait à rien d'attaquer le film sur son manque d'originalité car le concept choisi ne le permet pas. Par contre, le propos du film est assez prévisible mais, là encore, c'est inévitable.

Non, ça ne sert à rien de descendre ce film qui se suit sans déplaisir et qui peut compter sur le capital sympathie d'Andy Samberg (un argument pas original pour un sou mais bon).

Brazil
7.7

Brazil (1985)

2 h 12 min. Sortie : 20 février 1985. Drame, Fantastique, Science-fiction

Film de Terry Gilliam

Annotation :

Vu le 17 février.

Je m'attendais à cette fin mais il n'empêche qu'elle reste implacable.

The Player
7.3

The Player (1992)

2 h 04 min. Sortie : 13 mai 1992 (France). Comédie, Policier, Drame

Film de Robert Altman

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 20 février.

Des plans séquences en veux-tu en voilà, ça a ses avantages : présenter rapidement et efficacement un groupe de personnages mais aussi nous immerger, de façon tout aussi rapide, dans leur univers.

Une version plus sombre que le Ave César des frères Coen dans la critique qu'il fait du système hollywoodien mais qui n'oublie pas pour autant d'être comique même si on est sur quelque chose de plus cinglant à travers, notamment, un happy end déguisé.

Les Aventures du baron de Münchausen
7.2

Les Aventures du baron de Münchausen (1988)

The Adventures of Baron Münchausen

2 h 06 min. Sortie : 8 mars 1989 (France). Aventure, Comédie, Fantastique

Film de Terry Gilliam

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 22 février.

La note s'explique par le fait que je ne suis pas du tout rentré dans le délire mais je retiens quand même une lucidité bienvenue de la part de Gilliam sur ce que peut entrainer le rêve.

Le Voyage de Chihiro
8.4

Le Voyage de Chihiro (2001)

Sen to Chihiro no Kamikakushi

2 h 05 min. Sortie : 10 avril 2002 (France). Animation, Aventure, Fantasy

Long-métrage d'animation de Hayao Miyazaki

Οrion a mis 9/10 et l'a mis dans ses coups de cœur.

Annotation :

Revu le 24 février.

J'étais parti pour baisser la note car ce n'est pas le meilleur Ghibli dans le sens où ce n'est ni le plus ambitieux ni le plus impressionnant en terme d'histoire ou de narration mais force est de constater que le film vieillit extrêmement bien dans ma tête et que ce second visionnage m'a fait un bien fou.

Raya et le Dernier Dragon
6.3

Raya et le Dernier Dragon (2021)

Raya and the Last Dragon

1 h 47 min. Sortie : 4 juin 2021 (France). Aventure, Action, Comédie

Long-métrage d'animation de Don Hall, Carlos López Estrada, Paul Briggs et John Ripa

Οrion a mis 7/10.

Annotation :

Vu le 9 mars.

Comme on pouvait s'y attendre de la part d'un film d'animation Disney, on termine sur un happy end et un message d'espoir. Non pas que cela soit gênant, évidemment, et comme je le dis plus haut, je savais très bien où je mettais les pieds même si je regrette quand même un aspect naif parfois trop appuyé.

Pour parler d'autre chose que de sa finalité, je dirais que le film est assez ambitieux que ce soit dans le rythme (un aspect que j'attendais au tournant et qui ne m'a clairement pas déçu), le développement et la caractérisation des personnages sur lesquels les scénaristes s'attardent un tant soit peu (une des raisons pour lesquelles j'aime beaucoup les derniers Disney, souvent mieux équilibrés de ce côté-là) ou bien la bande son qui est tout simplement l'une des meilleures que j'ai pu entendre parmi les classiques combinée à une animation/réalisation qui parvient facilement à nous immerger et même à nous émerveiller par moments.

Faut dire aussi que l'absence de chansons est un plus non négligeable.

À part ça, c'est à voir en vo(stfr) rien que pour Awkwafina.

Volt, star malgré lui
5.6

Volt, star malgré lui (2008)

Bolt

1 h 36 min. Sortie : 4 février 2009 (France). Animation, Aventure, Comédie

Long-métrage d'animation de Byron Howard et Chris Williams

Οrion a mis 4/10.

Annotation :

Vu le 14 mars.

Volt, un chien vedette d'une série télévisée est persuadé que cette fiction est réelle mais tout change lorsqu'il parvient à quitter le studio où il était gardé depuis un certain temps.

Un concept de base prometteur mais encore faut-il le rendre, un minimum, vraisemblable pour y adhérer pleinement.

Après, je peux mettre ça de côté pour aborder ce qui constitue le coeur du film soit les péripéties de Volt accompagné de Mitaine et de Rhino sauf que, là encore, ça finit par créer des problèmes car on voit Volt passer plus de temps avec eux qu'avec Penny et j'ai fini par me dire qu'il serait plus heureux avec ses deux compères, la séquence chanson est là pour le confirmer quand bien même les paroles évoquent tout autre chose. De plus, Penny ne prend même pas la peine de chercher son chien. Certes, elle ne le fait pas à cause de la pression du studio et n'est qu'une enfant mais le fait qu'elle ait accepté de faire croire toutes sortes de choses à son chien la rend difficilement attachante.

Disney oblige, tout se termine bien et Volt ne se pose pas trop de questions et pardonne bien vite "sa personne" même si on peut supposer que la présence de ses deux compagnons de route aide à faire passer la pillule.

Edit : Après avoir lu la critique de Tonto, je me rends compte que le happy end s'explique aussi par le fait que le climax permet de donner, symboliquement, un nouveau souffle à la relation qu'entretient Volt avec sa maitresse même si je maintiens ce que j'ai dit auparavant.

The Devil's Rejects
7

The Devil's Rejects (2005)

1 h 51 min. Sortie : 19 juillet 2006 (France). Épouvante-Horreur, Thriller, Road movie

Film de Rob Zombie

Οrion a mis 5/10.

Annotation :

Vu le 17 mars.

J'avais lu quelque part que la réussite du film tenait au fait qu'il parvenait à nous faire ressentir de l'empathie pour la famille Firefly.

J'ai vu La Maison des 1000 morts donc, déjà, ça part mal alors si, en plus, Rob Zombie en rajoute une couche de cruauté dans la première partie, je ne vois pas comment il peut parvenir à rendre son film subversif de ce côté-là. On a juste affaire à des personnages principaux qui ne valent pas mieux les uns que les autres.

De plus, il était évident pour moi que les Firefly sortiraient finalement vainqueurs, étant donné qu'un troisième film est sorti l'année dernière. Du coup, la dernière scène m'a surpris mais ne me donne pas envie de voir la suite.

L'Été de Kikujiro
7.8

L'Été de Kikujiro (1999)

Kikujirô no natsu

2 h 02 min. Sortie : 20 octobre 1999 (France). Comédie dramatique, Road movie

Film de Takeshi Kitano

Annotation :

Vu le 28 mars.

Un film que je prendrai plaisir à revoir étant donné les conditions de visionnage qui n'étaient pas forcément les meilleures en plus d'avoir eu des attentes concernant l'objectif de départ finalement remplacé par un autre en cours de route et qui a fini par me faire ressentir des longueurs mais ce n'est clairement pas une chose que je peux reprocher au film.

C'est d'autant plus dommage car le film alterne brillamment entre comédie et drame sans qu'aucun des deux ne paraisse intrusif dans la mesure où ce mélange ou bien les scènes purement humoristiques ne sont jamais gratuits.

Je ne peux conclure cet avis sans évoquer la merveilleuse bande son de Joe Hisaishi que certains pourraient qualifier de répétitive mais qui marche à tous les coups avec moi.

Οrion

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