2021 : l'année du western

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Vu le 06/01 (DVD)

Découverte du cinéma d'Anthony Mann. Surpris par le ton beaucoup plus sombre que ce que j'imaginais (cf la fin mi-figue mi-raisin). Le véritable protagoniste est la fameuse arme qui donne son titre au film.

Difficile de ne pas voir en Winchester 73 un subtil pamphlet anti-arme.

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Vu le 07/01 (DVD)

Extrêmement moderne pour un western de 1952, tant dans sa réalisation que dans son scénario (métaphore du maccarthysme) qui montre un Gary Cooper qui supplie en vain toute une ville de l'aider et qui finit par jeter son étoile de shérif.

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Vu le 08/01 (DVD)

Amusant d'enchainer Le Train Sifflera trois fois et Rio Bravo. Le fait que le film de Hawks soit une réponse turbo réac à celui de Zinnemann saute vraiment aux yeux. Le shérif joué par John Wayne semble tellement écrit pour être le contre-pied absolu de Gary Cooper que ça en devient quasiment grotesque (cf le fait qu'il refuse systématiquement toute aide qu'on lui propose, quand bien même il en aurait besoin).

Hawks est certes beaucoup plus classique dans sa mise en scène et son intrigue que Zinnemann mais Rio Bravo est indéniablement une immense réussite.

Par contre je n'ai pas pu voir le film dans son ratio original (1.37); j'ai du le voir dans un recadrage en 1.85 car que c'est le seul format distribuée par Warner (que ce soit en DVD ou BR). C'est un vrai massacre du travail de Hawks et son équipe, c'est juste honteux.

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Vu le 09/01 (DVD)

On saute quasiment 20 ans et on s'attaque aux années 1970 pour un samedi soir dédié à deux westerns réalisés par Clint Eastwood.

J'aime beaucoup l'idée d'avoir fait de The Outlaw Josey Wales un film qui parle surtout des séquelles que peut laisser la guerre sur un homme, d'autant plus qu'il s'agit ici de la guerre de Sécession et que le film se déroule juste après la fin de cette dernière, dans le sud vaincu.

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Revu le 09/01 (DVD)

Film vu un été sur France 3 quand j'étais enfant, ça devait être en 2006 ou 2007. Je ne l'avait jamais revu depuis mais le film m'avait fortement marqué à l'époque : la fin semi-fantastique m'avait tellement terrorisé que je n'avais pas dormi de la nuit. Une sacrée madeleine de Proust.

On ressent vraiment l'influence de Leone sur la mise en scène de Eastwood.

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Vu le 10/01 (DVD)

On retourne dans les années 50 pour voir le premier western de Ford de cette rétrospective. Pour le moment c'est de loin le meilleur film de cette liste. La fin m'a dévasté.

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Vu le 11/01 (DVD)

Un peu déçu par le film, qui n'était malheureusement pas à la hauteur de mes attentes. J'ai eu du mal avec le mélange de registres et le découpage de certaines scènes. Je trouve que dans le même esprit (western crépusculaire violent), La Horde Sauvage (sorti la même année) s'en sort beaucoup mieux, notamment au niveau du découpage des fusillades.

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Vu le 12/01 (DVD)

Premier métrage italien de la liste, Le Dernier Face à face est un grand film. Loin des standards bisseux des westerns transalpins, Sergio Sollima signe ici un chef d'œuvre du genre qui mérite d'être réhabilité aux cotés des meilleurs Leone.

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Vu le 13/01 (DVD)

Vu dans son montage britannique, celui disponible sur le dvd Wild Side inclus dans le coffret "Western de légendes vol.2". Le film est réduit à une durée de 1h24 au lieu des 1h50 de la version longue... Malheureusement les coupes se font sentir dans le film. Malgré ça j'ai apprécié Colorado, et je pense le revoir un jour dans sa version complète.

En tout cas le film confirme le fait que Sollima soit un grand réalisateur de western.

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Vu le 14/01 (DVD)

Deuxième film réalisé par Anthony Mann de cette liste, La Porte du diable est un des premiers westerns à prendre parti pour les indiens. Robert Taylor (avec une brown-face) incarne ici Lance Poole, un indien qui se bat pour avoir le droit de devenir propriétaire de sa terre dans le Wyoming, ce que les lois racistes de l'état interdisent. Un film qui se veut aussi une critique de la ségrégation, encore d'actualité à l'époque de sa sortie.

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Revu le 16/01 (DVD)

Déjà visionné à l'époque de la sortie de Django Unchained, le film est un western italien beaucoup plus proche de la série B que du grand film (contrairement aux deux Sollima visionnés plus tôt cette semaine). Considéré à l'époque de sa sortie comme "le western le plus violent jamais réalisé", le film (scénarisé par Deodato, le real. de Cannibal Hollocaust) contient plusieurs plans bien gores. J'aime beaucoup l'ambiance crasseuse et apocalyptique qui se dégage des décors boueux de Django, mais malgré ça je pense que le film est un chouilla surestimé.

-1 par rapport à mon ancienne note.

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Vu le 01/03 (dvd version "longue" 130min)

Reprise du cycle western après un mois et demi de sevrage.

Film massacré par les producteurs, il est évident que dans sa director's cut (4h30) Major Dundee aurait été un immense Peckinpah tant ce qu'il nous est donné d'apercevoir ici est excellent.