2021 : l'odyssée de la musique

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Cet album rend Mylène lassante. On reprend ce que j'aime le moins dans Innamoramento, on enlève l'ambiance gothique pour la remplacer par un mix techno ou pop sucré, on mélange le tout et on obtient un album pas mauvais, mais dans lequel on n'est jamais passionné par ce qui se passe.
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Derrière les fenêtres

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Continuation en pire de l'album précédent. Avec encore plus de techno.
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Appelle mon numéro

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J'ai jamais vraiment beaucoup kiffé The Police, mais cet album a un certain charme je dois dire. Et si les couplets pseudo reggae me soulent, je dois admettre qu'ils ont des refrains hyper efficaces.
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Can't Stand Losing You

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Plus inégal que le premier, plus de déchets, moins de tubes, mais ça reste de bonne facture.
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Message in a Bottle

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Rien que pour la prod pseudo-dupstep de Lonely Lisa et Oui mais non, cet album mérite sa note en dessous de la moyenne. On continue donc la dégringolade du côté de chez Mylène, avec des chansons écoutables voire très écoutables du côté de ce que les gars d'Archive ont produit (ça fait pas très Mylène Farmer mais j'aime bien Archive, même quand ils sont pas au top de leur créativité comme là), de l'écoutable au mieux, atroce au pire dans le cru Moby, et de la poubelle ni recyclable ni biodégradable du côté de RedOne. Next.
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Diabolique mon ange

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"C'est pas leur meilleur" serait un honteux euphémisme. A part les quatre premières (les trois premières surtout, la quatrième étant plus fun que vraiment bien) chansons, rien de vraiment très intéressant.
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When the World Is Running Down, You Make the Best of What's Still Around

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C'est vraiment pas terrible... Pas grand chose de vraiment bien, pas mal de jazzy mal branlé et peu inspiré... Bref. Voilà.
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Spirits in the Material World

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Je ne comprends pas l'adulation de tant de monde pour cet album, et me trouve très généreux avec mon 7, si on prend le temps d'écouter l'atroce première moitié de cet album. Oui, il y a le diptyque Synchronicity I et II, mais au-delà, on a du sous-Peter Gabriel, un machin peu emballant, un truc absolument immonde, et du mauvais Can. Je vois pas ce qu'il y a de réjouissant. La deuxième face est bien meilleure, quoique sans surprises réelles.
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Synchonicity II

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Si je dois être honnête, je dirais que The Police c'est quand même un peu de la daube. Les mélodies sont parfois sympas mais soit bourrines soit mièvres, les multiples voies sont souvent dégueulasses et la production souvent à côté de la plaque une fois les deux premiers albums passés. Avec cet album, Sting a le bon goût de se débarrasser d'une bonne partie de ces défauts, mais en rajoute deux : la guitare d'Andy Summers était essentielle à la qualité sonore de leurs chansons, et sa disparition laisse la voie de Sting un peu trop nue ; et les mélodies efficaces sont ici très ralenties pour former une ambiance calme et envoutante. Dans l'ensemble, cette ambiance est bien foutue, mais ne m'a pas spécialement retenue. Ce qui fait que, objectivement, cet album est bon, voire très bon, mais je risque de ne rien en retenir.
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Russians

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Un peu meilleur que le précédent je trouve, un peu plus pop et moins mélo chiant, avec de grosses touches jazz et blues qui se fondent assez bien dans l'univers de Sting. Franchement, tout n'est pas formidable, la deuxième moitié étant un peu faiblarde comparée aux quelques très bonnes chanson de la première face.
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Englisman in New York

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Je suis le premier surpris mais là, l'ambiance est bien plus réussie que sur son premier album, tout en insérant de supers chansons pop à la limite du rock, et le retour que j'espérais des guitares. Pas toutes fantastiques, mais je suis quasiment sûr que Michel Berger a piqué les guitares de Jeremiah Blues pour Laissez passer les rêves sur Double Jeu. Et j'adore Double Jeu.
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Island of Souls

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C'est un vraiment bon album, les ambiances sont bien travaillées, la prod est impeccable et le côté jazzy me convient assez bien. Mais ses ballades m'ennuient parfois, je dois admettre.
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If I Ever Lose My Faith

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Ils n'ont pas grand chose à envier à Siouxsie and the Banshees, et on retrouve une atmosphère vraiment très similaire aux premiers albums des Anglais. Et c'est là le problème : c'est un post-punk chatoyant, parfois bordélique et dissonant, qui ne me plait que moyennement. A l'exception de l'énorme et tubesque...
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Marcia Baïla

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Un bon Nick Cave encore une fois, avec peut-être une nouvelle fois pas grand chose d'hyper marquant. Peut-être un peu surproduit par moments, alors qu'une ambiance très électro comme sur Skeleton Tree aurait pu être bienvenue. Les deux dernières chansons sont superbes.
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Shattered Ground

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Bordel de tes morts, Rivers ! Si tu es capable de pondre des albums comme ça, pourquoi tu continues d'enchaîner les tas de merde ??? Bon, c'est pas un énorme chef d'oeuvre, mais c'est leur meilleur depuis le blanc de 2016 ! On a une vraie vibe à la Pinkerton, avec des jolies mélodies sublimées par des cordes et un piano qui auraient pu être pompeux mais qui ne le sont finalement pas du tout. Bref, Weezer ne révolutionne pas son style, mais au moins sa production, loin des envolées lyriques immondes de leurs dernières tentatives. Merci !
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Playing my Piano

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Un EP sympa. Voilà.
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La vita nuova

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Quel plaisir de retrouver Jarvis dans cet état, après des albums solos un peu décevants et un super album avec Gonzalez. Là, on a le Jarvis de This Is Hardcore, tranchant et sombre, prenant des intonations à la Leonard Cohen pour faire le prosélytisme du diable. Cet album est d'ailleurs l'occasion de laisser à Jarvis le temps d'être bon, dans des chansons longues. Un exercice dans lequel il a toujours été excellent avec Pulp (We Love Life, ou évidemment This Is Hardcore). Bref, c'est son meilleur travail depuis Pulp, et ça fait du bien.
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Children of the Echo

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Ils ont voulu faire plus éthéré. Et même si il y a quelques bonnes idées, le résultat, c'est qu'on s'emmerde sec sur cet album qui sent le réchauffé pour Real Estate, en plus léthargique qu'avant.
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Gone

Annotation :

Très joli album, dans la lignée de ce qu'ont offert les Fleet Foxes jusqu'ici. On regrettera simplement un manque de véritables surprises.
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Maestranza

Annotation :

Malgré toute la bonne énergie du monde, deux excellentes chansons ne font pas un bon album. Parce que le reste est un peu (ou beaucoup) à la traîne. Et je comprends mal comment cet album peut être considéré comme un des meilleurs du rock français.
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C'est comme ça

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On ne peut pas dire qu'iels choisissengt la facilité, où se reposent sur leur succès, les deux continuent à tenter des choses. Et c'est plus écoutable cette fois-ci, alors que paradoxalement il y a moins d'excellentes chansons que sur le précedent.
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Live in Las Vegas

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De jolies chansons mais un album qui sonne un peu impersonnel, un peu classique pour la période.
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Super nana

Annotation :

Comme leur précédent en fait au niveau de l'équilibrage des chansons. Aucune n'est mauvaise, aucune n'est fantastique, mais l'ensemble fonctionne assez bien dans ce calme inhabituel pour les Rita Mitsouko.
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Y'a de la haine

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Meilleur que le précédent, les compos sont bien plus réussies et séduisantes, même si le côté pleurnichard de Jonasz risque de me souler à la longue. On va voir.
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Sur la lune

Annotation :

Encore une fois, l'ambiance semblait bien appuyée, et puis après le premier tiers arrive un ventre bien trop mou pour que l'ensemble soit séduisant. Avec un (très) gros quart d'heure en moins, l'album aurait été meilleur, en ciblant le milieu. Et au final, il y a moins de bonnes chansons que sur le précédent (mais plus de chansons vraiment très bonnes... bon, y'en a deux quoi).
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Cool Frénésie

Annotation :

Alors là, MichMich tente de prendre son blues et de le mixer avec des influences funk. Mais le résultat est beaucoup trop balourd dans ses orchestrations et ses rythmiques (faisant mentir le titre de l'album, pourtant prometteur, qui ne s'applique même pas tant que ça à la chanson-titre...). Et en plus il fait 28 minutes... Il s'est pas foulé le Michel.
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J'veux pas qu'tu t'en ailles

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Ah mais voilà ! Il est vachement bien cet album ! Il est varié, rythmé, sentimental sans être sur-pleurnichard, bien produit... Bref, que du bonheur !
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My Woman is Gone

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On repart de l'émulation de funk molle du genou, et c'est pas toujours réussi ou passionnant.
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Les années 80 commencent

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Joli album où Michel troque de la mauvaise funk contre du blues très acceptable.
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La nouvelle vie

Annotation :

De la bonne pop-rock qui n'a évidemment pas inventé la poudre, mais ce n'est pas ce que je demandais donc tout va bien.
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Triton