2021, le cinéma et ses embruns

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01/01

Revu (+0)

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01/01

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04/01

Revu (+0)

Revu pour l'énième fois, mais avec toujours autant d'amour pour ses passages musicaux cultissimes, son intelligence et sa finesse d'écriture. Puis Gene Kelly, Debbie Reynolds et l'incroyable Donald O'Connor. Impossible de s'en lasser...

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04/01

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04/01

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05/01

Réinvention du film de mafieux, Miller's Crossing est un nouveau tour de force des frères Coen, assez loin du ton habituel mais avec une écriture toujours aussi maîtrisée, des instants de poésie et des anti-héros magnifiques. Un héros admirablement campé par Gabriel Byrne.

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05/01

Revu (-1)

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07/01

Autre sommet capraesque reprenant l'opposition entre une famille de banquiers snobs et une autre de bohémiens. Pour les lier, un couple d'amants formé par James Stewart et Jean Arthur. Un casting royal, un final éblouissant de bonheur.

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07/01

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08/01

Première heure assez compliquée, laissant présager le pire, mais heureusement, les 40 minutes suivantes sont un feu d'artifice de générosité, d'action décomplexée et de décors/costumes/maquillages appréciables. Finalement, on en ressort avec une bonne impression, même si le film a de gros défauts d'écriture, quand même.

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10/01

Un film d'aventure pas très passionnant, recalquant la structure et les personnages du Dirigeable et de L'Épave vivante, bien mieux réussis. Restent les prises de vue aériennes, impressionnantes.

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11/01

Revu (-1)

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12/01

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13/01

"Lighthouses in a foggy world"

Encore un sublime drame social pétri d'humanisme et de candeur. Un mouvement social se lance autour de la figure fantasmée de John Doe, idole éminemment christique, dans une société américaine rongée par l'argent, la presse et les inégalités. Magnifique.

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14/01

Un film d'une cruauté insoutenable, où des parents cherchent à se débarrasser de leurs enfants qui, par amour et naïveté, reviennent toujours vers eux. Formellement, c'est d'une grande beauté, jusqu'à ce final bouleversant. Trop éprouvant...

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14/01

Un casting royal et une direction artistique encore charmante, malgré les passages en "vol" un peu kitsch. Un Lex Luthor peu consistant mais des péripéties épiques et un dernier acte impressionnant. Agréablement surpris par ce film évidemment matriciel.

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16/01

La folie n'a pas pris. Ça sonne assez faux et tout semble forcé, jusqu'au surjeu insupportable de Cary Grant habituellement tellement parfait dans tous ses rôles... Le comique de situation fonctionne parfois plutôt bien, mais comme tournant à vide : quelle histoire ? quels enjeux ? quels personnages ? Tout semble si peu écrit que l'humour semble mécanique et on a l'impression que le film n'a rien à raconter. Une sorte d'exercice de style de Capra, pour sans doute son film le plus impersonnel, sans être fondamentalement mauvais.

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17/01

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18/01

Sorte de versant "ascensionnel" de La Dernière Fanfare de Ford, qui racontera le crépuscule d'un personnage assez similaire au protagoniste de ce Capra, incarné par le même Spencer Tracy, toujours excellent. Katharine Hepburn est le véritable poumon du film, et ses scènes sont de loin les meilleures, car elles sont souvent des pauses dans le récit où la réflexion politique gagne en épaisseur. Une réalisation assez mécanique qui laisse la place à un récit dense et (étonnamment) froid et réaliste. Il faut aimer, mais c'est très bien fait.

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19/01

Je crois que j'ai bien fait de découvrir cette suite dans sa meilleure version. Je pense regarder quand même la version ciné sous peu, histoire de comparer et parce que je suis curieux.
Mais en tout cas, agréablement surpris par ces deux premiers Superman signés Richard Donner, plein de défauts mais très charmant.

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20/01

L'histoire ne m'a pas vraiment intéressé, malheureusement. Pourtant, le duo Turturro-Goodman est génial, leur "amitié" touchante et leur relation de voisinage offre les meilleures scènes du film. Dommage que le reste ne m'ait pas intéressé, et même un peu ennuyé, quand bien même le dernier acte soit prenant. Objectivement, c'est du bon, mais peut-être encore trop difficile d'accès pour moi à ce stade de mon parcours dans la filmographie des Coen. À revoir, donc.

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20/01

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20/01

Pas si inintéressante, cette version Lester. On perd en dramaturgie, ce qui fait la force du cut de Donner ; mais il y a plus de scènes entre Loïs et Clark, et des scènes d'action en plus. Donc finalement, par pure curiosité et parce que j'aime beaucoup l'univers, ça valait la peine. Mais c'est certain qu'il faut d'abord découvrir et apprécier la version de Donner, définitive, avant de se lancer dans ce montage d'origine donnant à ce Superman II des allures de comédie plus que d'aventure.

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21/01

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21/01

Un remake inutile (et techniquement très mauvais) du pourtant très bon "Broadway Bill", réalisé 15 ans plus tôt par Capra lui-même, et qui n'avait pas besoin d'être réadapté. Bing Crosby patauge, et les passages chantés inédits ne sauvent pas le naufrage.

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22/01

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23/01

Une comédie à la fois romantique et musicale, parfois très potache mais plutôt réussie en termes de gags (et un peu moins en termes de dramaturgie). Jane Wyman rayonne au milieu d'un combat de coqs entre Bing Corsby et Franchot Tone. Bonne surprise.

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24/01

Comédie dramatique maladroite, alliant un technicolor terne et un rythme catastrophique, pour une histoire de père endetté incapable de s'occuper de son garçon. Malgré tout, l'ensemble reste touchant, sauvé par le duo Edward G. Robinson et Sinatra.

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25/01

Remake du déjà excellent Grande Dame d'un jour, qui n'avait certes pas besoin d'une seconde beauté, Milliardaire pour un jour est tout de même fort sympathique et, s'il ajoute un "background" au Dandy parfois inutile et longuet, l'interprétation de Bette Davis en Apple Annie est bouleversante. Pour terminer sa carrière, Capra offre donc une valeur sûre, un conte de fée qu'il maîtrisait déjà 25 ans plus tôt, mais qu'il sait toujours aussi bien raconter.

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26/01