2021, nouvelle année de gloutonnerie cinématographique !

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Corée du Sud #1

Premier film culotté de Kim Dong-gyu-I, au scénario malin où l'acteur Cha In-pyo, grande star dans les années 90/2000 (On le connait chez nous en DVD avec The Tower ou encore Pandémie) fait un point sur sa propre condition d'acteur en 2020. Mise en scène éclatée mais rythmée, cabotinage et running gags plutôt réussi, une palette de degré pour Cha In-pyo qui se met en grande difficulté et s'en sort avec beaucoup d'honneur ! Première sortie de l'année sur Netflix et une belle découverte qui annonce une année décalée et autocritique !

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Chine #1
Stephen Chow reste un acteur comique incontestable à HK. Après son carton international Shaolin Soccer, en 2001, beaucoup l'attendaient au tournant. Avec Crazy Kung-fu, il livre avant tout son amour pour le cinéma, par que le cinéma Hongkongais mais tous le cinéma, les cinémas ! Tous les genres, de la comédie aux arts Martiaux, du polar aux films d'animations, tout retranscrit son véritable amour au cinéma et nous transpose avec lui... 15 ans après sa sortie au cinéma, ce film n'a pris aucune ride...

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Inde #1

Vikramaditya Motwane revient 2 ans après son film de super-héros réellement saisissant Bavesh Joshi Hero et crée une véritable spirale entre polar, critique sociale et humour noir avec des acteurs et réalisateurs jouant leur propre rôle : Anurag Kashyap réal de Mumbai Murders ou encore Ugly et Anil Kapoor, superstar vu entre autres dans Slumdog Millionnaire. Le film déroute gentiment avant de nous emmener dans le gouffre de l'acteur en Inde... Un polar absolument magnifique et grandiose !

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Japon #1

Un Robin des Bois japonais décide d'affronter le régent du pays devenu fou... Un trame classique aux retournements intéressants bien que mal géré, montrant la folie du pouvoir et de la réussite chez tout le monde. Mais ce n'est pas ce postulat que l'on retient, c'est surtout le visuel moderne, mélange de 3D et fond vert, donnant un aspect surréaliste, voire futuriste pour un ensemble qui aurait mérité, à mon goût, un traitement bien plus classique pour qu'il en devienne un.

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Thaïlande #1

Suite direct de Ong-Bak 2, où Tien a échoué de venger ses parents et capturé. Alors qu'il est torturé jour et nuit, un groupe de rebelle l'aide à s'évader... Dans un état proche de la mort, il va devoir apprendre et réapprendre à bouger, à combattre mais aussi à vivre... C'est alors qu'un "corbeau" apparait, semant maladie et désolation... Loin de la mascarade du premier opus de la démonstration martiale du deuxième, on revient aux fondamentaux des arts martiaux : la spiritualité. Il y a dix ans, j'avais détesté les deux derniers épisodes, tellement décalés du premier... Mais lors de cette vision, dix ans plus tard, de la trilogie complète, je vois bien au contraire l'évolution visuelle et intellectuelle de ces 3 opus. Ce dernier est plus limpide, plus esthétique et bien plus intelligent. A revoir dans 10 ans pour voir à nouveau l'evolution.

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Turquie #1

Nouveauté cru 2021 du cinéma turque, Aziz n'en peut plus... Chez lui, sa famille est étouffante, surtout son neveu despotique, à son travail, des collègues un peu perdus et un patron excentrique, une petite amie qui tourne en boucle, bref un quotidien épuisant... Mais petit à petit, il décide de changer ça... Une très jolie fable sur l'humain et ses contrariétés, ses douleurs, ses incompréhensions et sa folie. Une mise en scène teintée de mélancolie et moderne à la fois, et de très belles idées scénaristiques... L'année 2021 est décidément empreinte d'une certaine folie positive...

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Hong-Kong #1

"Toute ressemblance avec James Bond serait pure coïncidence", voilà le postulat de départ pour cette parodie de Stephen Chow du célèbre agent secret 007. Si, comme nombreux de ses films, l'amour pour le support de base est bien présent, le décalage et le dosage de l'humour reste le plus important... Je me suis surpris à sourire à quelques occasions, mais rien de plus, tant je trouve que bien souvent les blagues tombent à plat ou manquent de mordant... ça se laisse regarder sans hilarité, sans vraiment d'entrain...

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Corée du Sud #2

Ryoo Seung-wan fait partie de ces réalisateurs qui ont émergés lors de l'explosion de cinéma coréen lors des années 2000... Et l'un des rares a être quasi systématiquement visible en dvd ou au cinéma (hors les grands noms habitués aux festivals européens). No Blood No Tears est un jeune film, bourré d'essais plastiques et scénaristiques, un fourre-tout de pompage/hommage au cinéma occidental avec la touche typiquement coréenne, un brouillon essentiel pour trouver son style en réussissant à se détacher de ce que l'on connait... Un jeune casting à l'époque, que l'on connait très bien désormais, il suffit de revoir Jeon Do-Yeon dans "Lucky Strike" l'année dernière, un rôle en écho, 20 ans plus tard... Bref, un film armé de bonnes intentions et de cinéphilie mais auquel il manque beaucoup de maturité.

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Chine #2

Alors que la Terre est menacée et que l'élite ne s'en sort pas, une paire de gamins vont-ils réussir à changer la donne... Voilà le pitch un peu barbant de cette superproduction chinoise avec Jacky Wu en tête... Pas grand chose tant tout se voit 1h à l'avance, d'ailleurs le pitch vous donne déjà la réponse... Reste une belle esthétique, un bon rythme, une belle enveloppe pour un film popcorn réussi dans son domaine, mais qui n'est pas à mon goût...

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Russie #1

Un jeune un peu perdu, sur une Terre dévastée, cherche un travail et aide sa mère malade, alors que le monde a les yeux rivés sur un jeu intergalactique : Cosmoball. Plusieurs équipes s'affrontent pour frapper des balles en se téléportant. Et s'il avait les capacités de se téléporter ? Et si ce n'était pas qu'un simple jeu... Un honnête divertissement, pour toute la famille avec des personnages simples mais touchants, un visuel et un rythme entrainant. Un petit plaisir sans trop de prise de tête...

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Japon #2

Yamato, dernier navire de guerre et dernier espoir pour l'Humanité... Plus exactement le Japon, car tout le monde est japonais, tout le monde parle japonais, etc... Takashi Yamazaki, réalisateur que j'apprécie plutôt bien, avec les deux opus de Parasyte et dernièrement Dragon Quest, pose ici un film de commande bien mièvre et patriotique à souhait. Aucune épaisseur aux personnages, des scènes plutôt insipides, rien ne colle vraiment à ce métrage qui m'a laissé plutôt de marbre...

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HK #2, Japon #3

Un jeune lycéen bien sous tout rapport, termine en prison pour l'assassinat de ses parents. Viols, tortures, humiliations devient son quotidien en prison mais il sera sauvé par un professeur de karaté... On doit à Soi Cheang quelques films plutôt sympathique comme Accident ou Love Battlefield, mais tenter de faire une adaptation d'un manga ultra-violent en enlevant la violence pour ne pas se retrouver en Cat III lors de sa sortie ciné, c'est un peu enlever l'âme elle-même du manga... En ressort un film ambigu, à la volonté de folie, de violence et de démesure mais sans qu'il soit pleinement assumé... Reste l'excellent travail de Shawn Yue et Francis Ng !

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HK #3

Après la destruction du monastère de Shaolin, les Mandchous traquent les survivants. Ils utilisent un combattant de kung-fu hors-pair en le manipulent pour qu'il stoppe l'un des meilleurs élèves survivants : Hung Hsi-kuan... Un Chang Cheh ne se refuse jamais, surtout quand il utilise de vieilles histoires d'arts martiaux, l'amitié viril et le respect. Les chorégraphies restent d'excellentes qualités mais les personnages un peu plats, le découpage net du bien et du mal atténuent la qualité du film... Un bon Shaw Brothers mais sans plus...

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Inde #2

Nouveauté Netflix par la réalisatrice Renuka Shahane avec un casting aux petits oignons : Kajol, Tanvi Azmi et Mithila Palkar. Alors qu'une auteure fait son autobiographie avec l'aide d'un jeune étudiant, elle tombe dans le coma... Sa fille, qui avait coupé les ponts, débarque dans sa chambre. L'échange sur les mémoires de sa mère avec le jeune écrivain ravive des plaies et d'autres apparaissent... C'est un beau rapport sur la famille et la féminité en Inde, coincé entre machisme et patriarcat, où la liberté à un prix et des dommages collatéraux. Trois générations de femmes et de blessures, filmées avec simplicité...

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Corée du Sud #3

Une flic un peu bourru est obligée de retourner au lycée et devenir amie avec la fille d'un truand recherché... Une comédie coréenne par excellence, avec bcp de grands noms du début des années 2000, Kim Sun-A (Yesterday, Girl Scout) Nam Sang-Mi (Dear Friend, Possessed, Never to Lose) et Gong Yoo (Coffee Prince et dernièrement Dernier train pour Busan). Ca a mal vieilli, tous surjouent à mort, mais c'est réellement divertissant, non pas pour la qualité du métrage mais ce petit grain de folie qui trainait à cette époque... #mélancolie

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Japon #4

Un couple qui semble uni explose en morceau lorsqu'il la demande en mariage... Je ne connaissais absolument pas Nobuhiro Suwa et je découvre une oeuvre sèche, dénuée de frivolités, qui décortique tel un journaliste le couple dans sa destruction, sa destitution d'institution pour un pays où le célibat est mal vu... Les deux principaux protagonistes Hidetoshi Nishijima (Creepy, Loft, Dolls) et Makiko Watanabe (Love Exposure, Himizu, Still the Water) sont absolument saisissants et effrayants de normalité. Dommage que le parti pris de base soit si flagrant car ça aurait gagné en sincérité...

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HK #4

Deux hommes, comme frères, ont grandi dans un temple bouddhistes avant d'apprendre les arts martiaux. Lors d'un concours, les choses dérapent et ils se retrouvent expulsés dans la vie courante. Mais la réalité hors du temple, est pleines de tentations et d'injustice. Jet Li, au mieux de sa forme, entre Tsui Hark, Corey Yuen, Wong Jing et comme ici, Yuen Woo-ping, enchaîne les rôles auprès des plus grands de l'époque. Accompagné par une Michelle Yeoh en grande forme et Chin Siu-ho performant, le film est une vraie pile électrique. Un rythme dingue, un humour présent et bien dosé, de très belles chorégraphies mais plombé par un scénario bien paresseux...

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Japon #5

Deux jeunes colocataires, qui viennent de participer au même casting, n'ont rien en commun. Lorsque le ton monte, tout se passe très vite... Projet barge à la base où de jeunes réalisateurs à l'époque, Ryuhei Kitamura et Yukihiko Tsutsumi, sont approchés par un producteur pour réaliser un film sans moyens, d'un heure, deux acteurs et un seul lieu. En découle ici, une folie grandissante, qui commence par piques verbales et finit en... "chut". C'est assez fou, même si j'aurais apprécié d'un peu plus cérébral pour tenir tout le long, car cela reste un peu long et répétitif...

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France #1

Une jeune femme percute un homme par accident et l'invite à boire un café pour s'excuser... Un court-métrage qui part d'une idée simple et n'arrive pas à en tirer, sinon peu de surprise et pas mal d'ennuis pour ma part.

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Thaïlande #2

3 potes d'enfance décide de tenter leur chance dans le monde de la boxe Muay Thai à Bangkok, mais la réalité du milieu gangréné les rattrape... Une histoire plutôt classique qui fait son petit chemin avec des acteurs corrects, une mise en scène dynamique, mais un scénario qui écrase le tout d'un patho exacerbé, au final totalement ridicule... Le réalisateur de Slice n'arrive à prendre un véritable parti sur l'ambiance de son film qui oscille entre cruauté, drame social et film de potes...

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Indonésie #1

Alors que la mère quitte la maison pour 3 semaines, les 5 enfants se retrouvent seuls contre un être maléfique des légendes javanaises... "Le club des 5 affrontent le Kuntilanak". Film basé uniquement sur des jumpscares, qui ne pose aucun regard quelconque sur ces personnages ou la situation... Tout est cousu de fil blanc, sans vraiment surprendre... Reste une certaine qualité visuelle et des jeunes enfants plutôt convaincants pour sauver ce divertissement assez plat...

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Chine #3

Un jeune combattant un peu perdu, se retrouve mêlé à une guerre contre l'empereur aux côtés d'une secte qui l'a recruté pour son incroyable puissance au combat. Mais cette puissance l'épuise plus à chaque utilisation et il risque bien de mourir s'il ne fait rien. Un médecin indique au jeune prodige martial, un village, où il peut apprendre un kung-fu interne et qui pourrait permettre de le guérir... Voici un film survolté ! Dès l'intro, le film pose le personnage, un peu simplet mais démoniaque au combat, le tout avec un rythme et une chorégraphie, made in Sammo Hung, absolument percutante. L'arrivée des de tous les personnages, les séquences de combats ou encore l'avancée du personnage dans sa quête, tout est conçu comme un jeu vidéo, On y retrouve les recettes de la kung-fu comedy traditionnelle, avec le personnage masculin fort mais simplet, le personnage féminin encore plus fort et exigent et toute une galerie de seconds rôles bien établis. Et enfin, un écrin steampunk pour couronner le tout. Ici, on retrouve enfin cette grande vague des films de kung-fu HK dans les années 80/90 mais avec modernité, panache et bcp de respect pour ses prédécesseurs. Un véritable plaisir qui rappelle Crazy Kung-Fu de Stephen Chow...

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Chine #4

Lu Chan est désormais accepté par le village, grâce au mariage organisé par le maître avec sa fille. Mais cette union est surtout marqué par le retour du grand frère, l'ainé de la famille, parti 20 ans auparavant, suite à une altercation avec son père... Suite et fin éclatante de ce diptyque martial. Un peu moins dans la découverte que dans le premier opus et quelques histoires annexes peu intéressantes qui complexifie l'ensemble pour peu, je retiens surtout le combat final contre Yuen Biao juste sublime. Les deux opus se regarde à la suite si on veut apprécier le film dans son ensemble...

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Inde #3

Un jeune enfant sauvé par les dieux et recueilli dans un village isolé. Un adulte surpuissant qui ne vise que les cieux en direction des dieux, voici Baahubali et sa légende. Même je trouve la scène d'introduction un peu excessive, elle convient parfaitement à ce que l'on peut attendre d'une légende, surtout orale. Mais le reste du métrage se morfond dans une profonde mièvrerie avant de retrouver un véritable sens dans les chorégraphies militaires, affaires politiques et but de chacun dans la dernière demi-heure... annonçant une suite sombre et explosive.

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Corée du Sud #4

Un jeune enfant, élevé par son oncle qui lui enseigne une technique martial puissante, aime Sul-Ri depuis l'enfance. Mais lorsque celle-ci part de force avec son père, il décide de partir à sa recherche... Dans le pur drame shakespearien, mélangé au Wu Xian Pian, voici un film hybride assez déconcertant. Le film est plutôt un honnête divertissement, jouant sur fond politique d'une période trouble de La Corée, pour une histoire d'arts martiaux classique fusionné à l'amour impossible. Je pense sans hésitation à The Bride with White Hair, mais sans l'envergure dramatique, sans la qualité plastique et photographique...

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Japon #6

Après Ghost in the Shell 1 & 2, Patlabor ou encore Avalon, dont Assault Girls semble être la suite, où du moins dans le même univers, j'avoue que j'étais plus que confiant sur ce Mamoru Oshii. Et là, c'est plutôt la consternation... J'ai l'impression de me trouver devant un film de seconde zone américain qui essaie de surfer sur le succès public d'un film one shot avec une suite insipide... Je ne trouve pas grand chose qui ait le moindre intérêt, juste l'univers déjà existant. Je trouve le scénario inutile, la direction d'acteur chaotique, surtout une scène de combat ridicule et ne parlons pas du fond pseudo-psychologique. Bref, je suis resté très hermétique à ce film

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HK #5

Malgré une photographie léchée, une réalisation plutôt dynamique et un casting plutôt correct, j'ai vraiment peiné à rentrer dedans. La bascule de la jeune actrice principale dans l'atrocité arrive bien trop rapidement, sans que l'on comprenne et les quelques flashbacks donne une cause trop facile à mon goût, ne permettant pas vraiment d'approfondir à fond son personnage et c'est bien dommage.

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Inde #4

Tout est une question d'argent, voici le résumé du film, et c'est bien ça qui me gêne. Car dans l'ensemble des problèmes sociaux soulevés, castes, humiliation, pots-de-vins, etc... la solution reste bien souvent l'argent. En fait, malgré le fait que ça me débecte, ça reste très cynique, une vision hélas vraie de notre monde actuel. Est-on si différent, de manière transversale, du rôle principal ? Dans nos envies, nos besoins, cette course effrénée de la sécurité par l'argent... La question se pose et elle fait froid dans le dos... Malgré un scénario qui se balade dans le temps, sans réellement d'impact sur le film, l'ensemble du casting reste très convaincant et pose de bonnes question. Un vrai plaisir cynique et sinistre...

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Corée du Sud #5

Un film de braqueurs qui me laisse un peu perplexe, car au lieu d'être ingénieux et efficace, je trouve qu'il se perd dans un scénario alambiqué, multiplie les personnages, sans vraiment approfondir, et laisse quelques situations en suspend sans vraiment de finalité... Simon Yam reste reste impeccable comme à son habitude et rien que ça, ça joue beaucoup !!

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HK #6

Liu Chia-liang me surprend encore une fois... Ce film est fou, fou par son scénario qui inaugure la Kung-Fu Comedy tout en gardant une certaine violence à l'écran (me rappelant entre autres Prodigal Son de Sammo Hung), fou par ses scènes d'action et d'entrainements, Hsiao Ho et lui-même étant sidérants, fou par son inventivité... Bref, Encore un joyau de la Shaw Brothers et de §Liu Chia-liang !