.2022 - journal de bord / mémos

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01/01

J'aime bien Miike quand il en fait pas des caisses...dis le mec qui apprécie démesurément les Dead or Alive.
Embarquant des sujets assez pesant comme la solitude et l'incommunicabilité, Audition est un petit bijou de simplicité, La mise en soignée posée et soignée offre des moments d'esthètes assez agréables, ce qui rend d'autant plus troublant les plongées dans l'horreur, l'absurde, le malsain et la cruauté. On peut dire que Miike ménage patiemment son rythme tout le long du film, le début pouvant apparaitre comme poussif voir niais, au regard de la fin parfaitement cauchemardesque.
Et c'est là qu'est le couac scénaristique pour moi...le film aurait pu tellement être autre chose si et seulement si la cruauté de la belle n'était in fine qu'un cauchemar (pourquoi pas prémonitoire).
En effet durant la scène de torture, le protagoniste principal masculin se réveille horrifié dans la chambre de l'hôtel avec qui il passait quelques jours heureux avec sa conquête...et le film aurait très bien pu se terminer là.
Tout ça n'était qu'un mauvais rêve est parfois plus efficace que d'aller jusqu'au bout de son délire sadien.

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02/01

Comédie efficace sur le consumérisme et les vacances. Ça aurait pu n'être qu'une suite de situations drolatiques avec un Candy assez en forme (et pour une fois personnage principal du film) et finalement c'est un peu plus que ça. Non pas que ça vole à toucher les couilles de Zeus, mais c'est assez attachant ce sous texte lutte des classes et lutte entre propriétaires du cru et locataires jouisseurs. Deux mondes qui finiront pas s'affronter lors d'une régate qui manque un peu de savoir faire dans la mise en scène (c'est assez maladroit ces moments dans l'action...)
J'ai particulièrement aimé l'équipage du voilier-restaurant, - vendant la pêche du jour du capitaine des bâtonnet de morue panés- stéréotypes des vieux loups de mer échoués dans une époque qui leur correspond plus mais qui font tapisseries pour les touristes; un capitaine crochet, un hispanophone, un vieux chinois des caves et un écossais Barberousse.

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02/01

"Et bien continuez vos constructions, moi je vais détruire ailleurs."
Passionnante plongée sociologique dans la structure même d'un grand magasin. Y'a du Zola en moins drama.
Et surtout une peinture assez fine de la rat-race contemporaine, sans vraiment d'apriori critique et c'est salutaire (on serait tombé dans le film militant, même si le film penche à gauche.)
Une comédie sociale un peu désuète néanmoins face aux standards du monde du travail actuel; la sur-numérisation du travail, des employés et des objectifs ayant radicalement changé le coté ''bon enfant'' et artisanal encore assez présent au début des années 90. Pour ça que je ne suis guère surpris que pas mal de personnes ne voient en ce film qu'une comédie maladroite...

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03/01

Le film déroule sans complexe et en une mise en scène profondément paresseuse, les déjà-vus des films sur le sujet...à tel point qu'on peut parler de clichés.
Une écriture des personnages aux fraises, même pour l'héroïne.
Probablement l'effet ''TV'' et la VF qui ont joués sur ma dépréciation de ce film, mais tout de même ça ne m'a pas plus et j'ai trouvé ça assez mauvais et pauvre.

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05/01

Un film assez intéressant pour son utilisation réussie de l'ellipse. Brossant plusieurs décennies, il n'y a que 3 fondus au noir...tout le reste est constitué d'ellipses cohérentes, organiques...et l'intelligence du scénario de ne pas trop montrer, ni trop parler. Enormément de non-dits qui construisent nos trois personnages (le père et ses deux filles) en profondeur.
Assez oubliable ceci dit et la Suzanne m'a surtout l'air très conne.

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06/01

Ce film m'a épuisé, séché, lessivé...comme ce jumeau parasite grotesque.
On dirait une encyclopédie de tout ce qui pourri le cinéma d'horreur de ces 30 dernières années.
Pas accroché du tout mais tenu quand même jusqu'à la fin; merci aux graines de tournesol de permettre de s'occuper face à un navet.
https://www.senscritique.com/film/Malignant/critique/254760367

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07/01

L'écriture de ce film est remarquable. C'est à dire non pas extraordinaire mais à remarquer...j'ai en effet bien aimé comment le scénariste a mis un point d'honneur à attacher la majorité des personnages, même les plus insignifiant dans leur diégèse. Ainsi le héros encourage le plus obscur des clampins, tantôt ça va se vanner, même des types qu'on voit à l'écran pour 5secondes avant de mourir ont une personnalité...
Ça confère donc à ce film une ambiance et un attachement avec les personnages mieux construits que sont le duo de flics en tête d'affiche, mais aussi la créature insaisissable qui possède corps après corps.
Les effets spéciaux et les scènes d'actions sont très réussies aussi pour un film qui n'a pas eu un budget fort conséquent.
Mine de rien on sent que le Jack Sholder est un bon artisan et qu'il a aimé faire ce film (alors que j'ai lu à gauche et à droite que l'ambiance sur le tournage était épouvantable, notamment avec l'acteur Michael Nouri.
Ceci dit le scénario souffre de répétitions et de lenteurs, inhérent à une bonne idée scénaristique mais sur-exploitée (le mauvais alien prend possession d'un corps puis entreprend de semer le chaos avec, il le fait deux-trois fois dans le film...); s'ensuit donc un sentiment de lassitude...du moins chez moi.

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07/01

Littéralement ce film n'est qu'une succession de mini sketchs souvent pas drôles, parfois agaçant, spécialement ceux autour du personnage incarné par Patrick Bruel...
Ceci dit l'impression de légèreté naïve, l'esprit bon enfant ''de la france d'alors'', de ce monde avant la domination technologique confère à ce film et à tant d'autres de cette époque un certain cachet sympathique. Mais il y a tellement mieux dans le genre ''comédie écolière''.

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08/01

Un xénophobe à tendance raciste prétend s'octroyer le monopole sur un vaste territoire autour d'une attraction naturelle; le cratère de Wolf Creek.
Comme pour le premier opus, c'est très bien tenu dans sa mise en scène, aussi bien pour les cadrages qui rendent hommages à cette Oz du bush, que dans le langage cinématographiques utilisé avec justesse. Le tout coffré dans un montage 'optizonion' qui laisse peu de place au répis...ça tombe bien puisqu'il s'agit surtout d'une course poursuite puis d'un survival entre le prédateur (rien à dire quel acteur) et sa proie, que l'immense psychopathe dans sa mansuétude laisse en vie afin de lui faire comprendre qu'il est une sombre merde.
La morale de ce film peut sembler douteuse, j'avoue que je ne sais si je dois haïr ou pas le tueur, qui si il est abêtis, n'en reste pas moins un surhomme du bush, maitrisant parfaitement son environnement et ses outils...peut-être est-ce là une des grandes qualité de ce slasher; semer le doute chez le spectateur.

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08/01

Un film qui mine de rien prend son temps à s'installer, mais qui a eut le mérite de poser sa pierre à l'édifice de ces films de possessions par un ou des aliens.
Si c'est un film d'horreur assez médiocre, il est dans sa lecture de film d'adolescent assez intéressant. De part la transformation en zombie de la majorité des protagonistes masculins ''alphas'', suggérant par là l'envoutement des jeunes adultes, à peine sorti de la puberté qui se retrouvent confrontés à la gente féminine. La bonne attitude, suggérer par le film, étant celle du héros qui a bien essayé de s'intégrer aux codes afin de pécho mais qui au final a plus de succès en restant lui même et ce afin de se transcender, lors du final où il joue véritablement au héro de paire avec sa partenaire féminine. Celle-ci aussi sort du moule; là où toutes les autres ne sont que des faire valoir au joli minois, trophées pour la gente masculinise, l'héroïne dépasse sa condition pour se positionner aux mêmes capacités d'ordinaire masculines.
Et puis il y a l'histoire autour de ce flic désabusé et hanté par la perte de sa petite amie, dans les années 50, trucidée à coups de hache...un personnage intéressant et bien interprété par Tom Hatkins.

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08/01

Un Dante basique, reprenant beaucoup de ses thèmes chers. Je ne sais quoi en dire si ce n'est que c'est un film intéressant sur le concept de ''vaincre ses peurs pour grandir''. Graphiquement quelques scènes sont magnifiques, notamment celles qui se passent dans le trou, avec le père du protagoniste principal. Tout y est déformé, démesuré, désaxé, pour représenter la perception du héro ressentie alors qu'il était enfant et se faisait violenter par son paternel. J'ignore si il y a des effets numériques dedans, mais ça sentait quand même la bonne franquette...comme pas mal de scènes très Dantesques (le clown surtout).

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10/01
Le film réussit assez bien à retranscrire cette frustration (que l'on peut trouver légitime) des experts qui annoncent preuves à l'appuis les catastrophes à venir. Néanmoins le scénario force un peu sur la bêtise humaine, notamment des gens des médias (ici grossièrement idiots), des grands entrepreneurs et de la classe politique, avec cette Meryl Streep singeant une caricature de Trump.
Ha si le monde pouvait être aussi simple que dans un film de McKay; les gentils scientifiques qui savent et le reste de la plèbe ridicule.
Néanmoins sur le registre de la comédie (dramatique) le film est très réussi; les effets comiques sont truculents et la dramatique finale apporté par le sujet apocalyptique bien mise en image. Je parle de la scène d'impact de l'astéroïde, car après on repart dans un délire.

aparté; je reste pétrifié par l'imbécilité des gens qui se servent de ce film pour légitimer un discours scientifique dominant nébuleux (d'autant plus qu'il passe par la bouche de politiciens), des scientifiques qu'on écouterait plus concernant les grandes problématiques de notre temps; covid, réchauffement climatique, etc.
Alors que c'est tout le contraire. Ils sont écoutés. Ils ont accès à tout les médias qu'ils veulent.
Par contre et là on peut rejoindre le film, c'est la volonté politique qui ne suit pas. Il ne s'agit donc pas de placer la science sur un piédestal; de remplacer nos maitres par d'autres. Il s'agit avant tout pour les masses populaires de se réapproprier ces sujets et de se servir de la science pour concrétiser le changement...ce qui, "bizarrement" (America, fuck yeah), est occulté dans le film qui prétend que l'action passe par les régimes de pouvoirs préexistants (politiciens et entrepreneurs).

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10/01

Ce film est doux. Qu'il est doux de ne pas être inondé de ces sons humains, souvent désagréables, qui sortent de nos bouches. Ce n'est pas un film muet! Houlà non. C'est un film silencieux. L'histoire est ténue, mais la mise en scène démonstrative (et d'une esthétique simple, toute asiatique) réussit à retranscrire ce que pourrait être le véritable amour, l'idéalisé. Celui où l'on devient comme l'ombre de l'être aimé.
Magnifique chanson; https://www.youtube.com/watch?v=8zRIBKPOofI
https://www.senscritique.com/film/Locataires/critique/1806918

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10/01

(A l'heure où j'écris cette bafouille je le passe de 5 à 4; 8 jours il ne me reste pas grand chose de ce film qui justifie un généreux 5.)

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11/01

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16/01

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16/01 ofni-travail sur le son, éclatement du scénario

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17/01

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17/01

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17/01

Où sont les seins, les bites, les poils, les actes? Comment a-t-on pu qualifier ce film de pornographique alors qu'il est aussi prude qu'une convention d'évangélistes? Pourtant ça ne gène pas d'habitude ce cher Larry Clark de nous montrer les corps mis à nu, peu importe l'âge...une certaine retenue ce coup-ci cher Larry?
Le cinéaste s'est donc auto-censuré durant la réalisation de ce premier film et dire qu'il aurait subit par après encore de la censure, ça en dit long sur ce qu'on peut faire ou pas au cinéma chez l'Oncle Sam.
Alors pour remplacer la Nature, Clark et son comparse Korine nous fout dans la bouche des kids pleins de 'fuck, tits, pussy' et autre vocabulaire de cours de récré. L'autre moitié du temps ça boit et se drogue dans la rue. Quel réalisme... A croire que ces dégénérés de boomers n'ont été bon qu'à pondre cette engeance. Heureusement pour nous il n'en est -presque- rien.
Là je suis méchant, mais ce qui m'a plu dans ce film c'est surtout sa mise en scène très travaillée. Alors certes on dirait que c'est filmé comme un mauvais documentaire, que les cadres ont l'air hasardeux, que la lumière est crado et que le montage est lunatique.
Mais précisément, c'est ça de la vraie mise en scène et vu le background de photographe (très bon dans son genre), il serait naïf de croire que Clark a juste pris un caméscope à pas cher pour filmer sur le vif de jeunes trou du cul. Cette patte faussement documentaire, le cadrage à vif en devant tenir compte des contingences de ce cadre (luminosité, espace, la prise de son), c'est probablement le style de mise en scène le plus difficile à réaliser. Et faut reconnaitre que Larry Clark a réussi.
Quant au montage, j'aime beaucoup cette errance de Sévigny à travers N-Y, cherchant à retrouver l'attardé, atteint sans qu'il sache du VIH...

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18/01

Dans son genre (horreur oldschool 80-90) il est plutôt réussit. Dommage que ça soit assez mollement interprété et que les personnages racontent trop le scénario, c'est du coup pas très finaud.
Mais le film nous gratifie de quelques scènes horrifiques dans un style gore assez convenu mais pas déplaisantes, d'autant plus que c'est 'du gore de masse', chose que j'ai toujours aimé voir au cinéma.
Et comme si ça ne suffisait pas, le djinn nous donne quelques morts originales, amusantes et ludiques.
https://www.senscritique.com/film/Wishmaster/critique/187838491

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18/01

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18/01

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18/01