2023

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Les Alpes, Michael Caine, Omar Sharif et le XVIe siècle de Bruegel ou l'Oeuvre au Noir... comment ne pas succomber à cette pépite méconnue ? Alors quand le scénario arrive à trouver richesse et profondeur malgré son apparente simplicité...

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On pourrait penser que, comme tous les archétypes, celui-ci paraîtrait affadi par les touches d'amélioration successives de ses déclinaisons ultérieures mais comme dans la 36e Chambre de Shaolin il n'en est rien. L'esthétique touche au sublime, le début calme laisse le film monter en puissance et ménage ses effets de manche. Quelques longueurs sont à déplorer mais rien de très gênant.

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Presque 10 ans après. Toujours aussi abouti, toujours aussi sublime dans sa simplicité.

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Thriler efficace, totalement dans la veine de son époque. Ce qui est en un sens étonnant vu le particularisme du cinéma japonais. dommage que ce soit parfois un peu inutilement confus.

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Long à démarrer, le début est volontairement très gênant. Puis la gêne laisse place à la crispation. Une fois bien tendu, on peut se décontracter devant ce qui n'est après tout qu'une des farces de la modernité. Et le coup réussi, le trublion devient génial.

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Visionnage longtemps repoussé par peur d'un film ayant trop mal vieilli, c'est finalement ce côté délicieusement désuet qui en fait la majorité de son charme. On est transporté dans une époque et son cinéma. Après c'est très bien fait, à l'image de son plan final absolument dingue, et Tippi Hedren est la blonde hitchcockienne par excellence. D'aucuns critiquent la longue mise en place de l'intrigue, loin de manquer d'intérêt à mon sens et offrant l'un des personnages les pus malicieux du cinéma.

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Un peu sirupeux, un peu planant mais royal dès qu'il s'agit d'installer une ambiance. Sofia Coppola a été à la bonne école.

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Pas mon préféré malgré son univers sympathique, sa BO envoûtante et son animation dingue.

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Sympathique ce western néo-zélandais. On voyage, ça bouge, c'est plutôt bien construit malgré un drôle de final.

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Péchu, efficace et belle réalisation (sauf en extérieur dans la poussière). Et en plus il y a un peu de Tarantino à Macau là-dedans...

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Quleques faiblesses formelles, quelques facilitées aussi, pour un film de légende. C'est ce que l'on peut faire de plus proche du «Système ».

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Une première partie sublime, même si évidemment Les Nibelungen accusent leur âge. Certains loueront ce charme trop désuet mais ce n'est pas mon cas, sans en tenir aucune rigueur évidemment. On n'insistera jamais assez sur le caractère novateur et l'ampleur de ce film sur le cinéma.

Dommage que le deuxième volet soit aussi décevant. En terme de rythme, d'instensité, d'enjeux ou de relations entre les personnages c'est vraiment beaucoup plus faible.

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Un conte de Noël atypique et bien mené mais qui en fait un peu trop sur la fin.

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Bavard, très dramatique mais pas trop boursoufflé. Heureusement, c'est toujours un plaisir de voir la physique mise en avant au cinéma. La mise en scène est chiadée et Oppenheimer arrivant à mieux capter l'intérêt du spectateur que Dunkerque alors qu'il est dépourvu de la moindre scène d'action, on peut se dire que ce Nolan est plutôt réussi.

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Un bon gros délire bien kitch, bien jusqu'au-boutiste. Pas sûr que ça vaille autant mais c'est du grand entertainment.

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Un peu injustement mal aimé vis-à-vis de son ainé. Sin City fait du Sin City, on replonge bien dans l'univers presque burlesque du premier, ses exagérations tant stylistiques qu'archétypales. Après, c'est un peu moins abouti et il le fait avec presque une décennie de retard mais rien de bien grave. Dommage pour le four, on ne verra pas de 3. Ça va me coûter cher en bouquins ça encore.

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Un film mexicain produit par des américains pour décalquer ce que les américains imaginent être un film mexicain. Caricature donc, nanar de luxe aussi, too-much assumé, du Tarantino qui se cache par-ci, par-là... Salma Hayek, Antonio Banderas et le tour est joué.

+ l'intro avec Steve Buscemi... dinguerie.

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Ça fait plaisir, ça faisait longtemps. La subtilité n'est pas son fort, c'est trop propre pour être crédible (voir la misère ambiante transmise par le comics) mais on y trouve Nathalie Portman et des trucs anglais qui explosent.

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Encore plus pompier qu'un tableau de Jacques-Louis David qui, s'il en faisait juste un poil moins, n'aurait absolument aucun intérêt.

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Ce n'est pas un Sergio Leone mais ça fait le travail...

Sympathique petite vision de l'Orizaba, qui a bien pris cher avec le réchauffement climatique.

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Très chiadé, très 80s, très porno-chic (prononcer à l'américaine), très Catherine et David. Malheureusement un peu emprisonné par son écrin, sa langueur et le manque de développement du thème scientifique abordé dans sa première moitié.

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Le discours est entre l'habile et le débile mais c'est du très bon entertainment à la Dreamworks.

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Kitsch et simple, digne inspirateur des séries B de son époque. Bon, on oubliera les Morlocks, c'était embarassant pour tout le monde...

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Une propagande et une hype un peu excessive. Une histoire assez basique, un cell-shading souvent réussi mais souvent forcé aussi, un sidekick très lourd, un anta magnifique mais sous-exploité... mais un anta magnifique, une histoire dynamique et si le nouveau Shrek est à la hauteur...

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HARDER, BETTER, FASTER, STRONGER.

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Harder, Better, Faster, Stronger.

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Finalement, ce reboot est le plus équilibré de la trilogie. On y respire un peu plus, même s'il souffre toujours atrocement de la comparaison avec A Touch of Zen. Comparaison encore plus justifiée dans la mesure où les deux sont de la même année.

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Une série B d'aventure efficace, dans son genre et dans son jus. Un brin naïf mais on ne lui en voudra pas.

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Long, pas forcément très dynamique dans sa narration. Et puis surtout frustrant, très frustrant. On a l'impression que le film ne va jamais se réveiller et réellement démarrer. Pour le reste c'est du Scorcese, sans briller mais on a vu bien pire.

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D'un point de vue ironique et un peu cynique c'est très savoureux. Il arrive à garder sa tension et si le thème est plus ou moins vu ou revu, la conclusion n'en est pas si décevante. Qu'il garde une part de mystère aide aussi. Quelques éléments un peu gratuits/nuls gâchent un peu l'ensemble.