2023 en brutalités sonores

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Le retour d'une formation culte du black metal des années 2000. Classiciste mais bourré de riffs qui font tout de même plaisir.

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Quelques riffs accrocheurs ça et là, mais rien de franchement mémorables. L'impression que le bonhomme a réalisé un exercice scolaire : "comment faire un album de black metal finlandais en six étapes". Comme c'est scolaire, c'est formellement tout sauf un ratage. Mais comme c'est scolaire, c'est chiant, ça manque vraiment d'âme.

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Doom/Death avec de la dissonance dans ses leads. Non, pardon, de la VRAIE dissonance dans ses leads qui déchirent le ciel d'un noir opaque. On a l'impression d'entendre une version doom/death austère de Suffering Hour. Les sonorités sont travaillées, cryptiques, l'ambiance viscérale. La très bonne surprise du mois pour ma part.

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Rien de bien fantastique dans ce groupe de black metal, mais putain il sonne tellement années 2000. On se croirait vraiment en 2003. Les riffs, la production, le côté Judas Iscariot, etc. Il y a quand même ce quelque chose qui fait que j'y reviendrais. Je sais, la chair est faible.

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Black metal épais et rugueux. Écurie Norma. Du solide !

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Dans la lignée du dernier. De très haute tenue.

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C'est polonais mais j'y ressens de belles racines norvégiennes. Parfois avec une brutalité toute tsujerienne, parfois avec des synthétiseurs fantomatiques qui rendent palpables des atmosphères idéalement sombres, les vocaux particulièrement réussis et haineux... Bref, ça fait du bien.

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Premier album d'Aegrus que je n'ai réellement découvert qu'avec le dernier EP ("The Carnal Temples"). Sa ressortie chez Osmose en 2023 confirme : c'est déjà un très bon album, personnel, avec des riffs aux leads mélodiques et surtout poignants.

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J'accroche assez moyen à ce nouveau Häxanu, préférant largement le premier. Un peu trop convenu malgré le grand professionnalisme derrière. En fait, je trouve qu'Alex Pool a sorti bien mieux, chez Ringare ou Chaos Moon pour ne citer qu'eux.

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C'est honnêtement une bonne surprise. Preuve qu'on peut-être prog, une production propre mais proposer par la même occasion un black metal moderne et atmosphérique, qui fait voyager.

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Bonne surprise, black metal cryptique et aux accents qui font penser aux groupes des années 2000 suédois, le premier Bergraven et Krohm en tête... Un peu des premiers Shining aussi... Bref, on s'y sent mal. Mais avec style.

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Eh bien ma foi, c'est particulièrement solide. Une première partie d'album excellente, une seconde vraiment bonne mais toujours un gros travail de riffing et des passages en mid' qui dégomment. Du death old school qui coche les cases et ne sort pas du cadre mais du vrai boulot d'artisan sérieux.

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Pour qui veut du true black metal bien années 90 ; Il y a de la puissance, un poil de mélancolie. Après, ça manque clairement d'un brin de personnalité et surtout du quelque chose en plus dans les riffs.

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True black oppressant typique dans la nouvelle veine chilienne. Ressemble quand même pas mal à la scène des années 2010 portugaise avec ses relents noise et implacables. Une bonne sortie mais je suis personnellement plus trop trop dans l'esprit de subir autant d'albums de ce genre.

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Pour l'instant, je ne sais pas trop quoi penser du dernier Immortal. Il est très bien... formellement, mais il ne me fait pas voyager plus que ça. Je trouve qu'il a tout des automatismes d'écriture d'Immortal et qu'il n'y a pas vraiment de groupe qui arrivera à le faire au contraire. Mais il est la moitié de l'album en pilotage bien automatique. C'est le même grief que j'ai contre All Shall Fall, même si Wargods est meilleur. Sur l'autre moitié, il est simple, direct, certains riffs sont vraiment bons (War Against All, le tremolo-plus-norvégien-tu-meurs de No Sun, le titre mélo-atmosphérique qui renoue avec le heavy de Nordlandhir). C'est bien mais je vais me laissser le temps de bien me l'approprier avant tout jugement définitif.

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Suite honnête et attendue au très bon "Abhorrent Manifestation". Glaiseux et groovy aux accents dissonants, il n'empêche que l'effet de surprise est un poil parti mais l'album reste un très bon cru death metal.

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Dans le parfait prolongement d'Hiver 96 que j'avais adoré, la surprise en moins. Et avec le temps, je suis de moins en moins black metal atmosphérique. Mais je salue l'effort !

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J'arrive pas à accrocher plus que ça au nouveau Tsjuder. Il est bien hein, rempli de bons riffs mais je rentre pas dedans. Même des riffs hyper bons, comme sur Gods of black blood, bien acérés et à l'ancienne. Peut-être que j'ai trop envie de retrouver Demonic Possession qui était plus sombre.

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Je l'attendais de pied ferme après les grosses réussites que sont à mes yeux "A World Lit Only By Fire" (écoutez "Shut Me Down", osez me dire que ça ne fait pas headbanger) et "Post Self", ce nouvel album me surprend dans sa volonté affichée d'être aussi implacable. C'est lourd, très très lourd dans ces ambiances indus et qui sentent la centrale électrique abandonnée. Implacable dans le genre qui ne prend pas la main, carré, désincarné avec un zeste de terne, façon couloirs gris-béton interminables. Le rythme ralentit de façon robotique sur l'ensemble de l'album, un parti-pris bien sûr mais qui pressure et compresse. Les vieux en ont toujours à revendre.

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Plus terne, moins haineux et brut peut-être mais peut-être encore plus négatif. C'est toujours un grand album.

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Avec la dose de southern folk, ça aurait pu donner quelque chose mais c'est juste des idées, parfois intéressantes, enregistrées à l'arrache. Pas du black metal, pas du folk expérimental, ce n'est pas grand chose. Et un pas grand chose de vraiment poussif et vraiment chiant.

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Un fin de carrière tout en beauté.

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Depuis deux albums, j'ai l'impression d'une production et d'un aspect moins "rampant" et épais que par le passé, moins viscéral, moins volcanique. Mais les riffs sont putain de bœuf sur ce "Unholy Deification", vraiment excellents.

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Sans aller jusqu'aux albums iconiques du groupe, de bons passages et de bons riffs, toujours dans cette technique de haute volée sans être abscons.

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Un peu pareil que le Dying Fetus dont je viens de parler. On est plus chez Nine So Vile depuis un moment mais malgré la production un poil générique, la bande à Mounier reste dans un tech-death de très bonne tenue, sachant compiler les passages cassage de nuque.