2023, films (+ avis)

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Vu le 01/01.

Avis : Comme chaque année, un film d'animation, et encore une fois un Miyazaki. Un des derniers qui me manquait (Kiki et Porco Rosso à voir).
Une très belle animation, comme d'habitude, mais cette fois-ci au dessus des standards habituels.
Le scénario est bien, ça change des fables écologistes niaises dont Miyazaki nous gratifie habituellement.
Et puis, maître Hisaishi encore là quoi. Un très bon moment, estimé à juste titre.

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Vu le 01/01.

Avis : Quelle performance d'Isabelle Huppert, solaire et éblouissant comme jamais. Le duo avec Sandrine Bonnaire fonctionne parfaitement.
Claude Chabrol signe un thriller efficace, comme il l'avait fait dans son "Que la bête meure" et donne envie de plonger dans sa filmographie.
Je trouve la fin assez peu surprenante puisque Chabrol passe toutes les dix minutes à nous donner des indices, même si les toutes dernières secondes sont vraiment sympas.

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Vu le 05/01.

Avis : Un bon film qui sent l'asphalte avec un Rutger Hauer puant le charisme. Un film bien américain, dans ses bons côtés : un film avec une sacré tension au départ qui se transforme en un actionner plaisant et rythmé. Un très bon moment avec un C. Thomas Howell qui convainc au fur et à mesure du film et de la montée en puissance de son personnage.

Ce film est certes dans son jus (il est très marque années 80), mais il a très bien vieilli et offre un bon divertissement.

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Vu le 06/01.

Avis : Encore une belle merde de Danny Boyle, je vais arrêter les frais avec lui. A part Trainspotting, je n'ai rien vu qui valait le détour chez ce réalisateur.
Si l'on met le bon rythme du film, et l'acting vraiment au rendez-vous, 28 jours plus tard est un condensé de mauvais goût, que ce soit en terme de réalisation (combien de plans sont questionnables honnêtement) que d'écriture.
Les personnages ont un caractère souvent incohérent avec ce qu'on montre, et c'est une honte de donner un personnage écrit comme ça à Brendan Gleeson.
On ne m'y reprendra plus.

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Vu le 07/01.

Avis : C'est décidé, cette année je complète la filmographie de Guillaume Brac. Un de nos réalisateurs français les plus talentueux, capable de rendre à une scène de vie banale, une grâce indescriptible. Vincent Macaigne est touchant, Laure Calamy encore une fois éblouissante.

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Vu le 08/01.

Avis : Chabrol assez convaincant avec une Emmanuelle Béart incarnant parfaitement cette femme "volage", et Cluzet plutôt bon dans ce personnage qui sombre petit à petit dans la folie. Un film comme toujours bien rythmé avec Chabrol.

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Vu le 10/01.

Avis : Un film de traque efficace cocassement contemporain suite aux débats sur la chasse, et les stéréotypes que les chasseurs véhiculent.
Le casting est au poil, et la tension est présente. Je suis toujours aussi fasciné par ces films qui ont comme toile de fond le milieu rural.
Un bon moment, sans être un chef d'oeuvre non plus. Petite pépite méconnue ceci-dit.

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Vu le 15/01.

Avis : C'est assez drôle de découvrir ce film après avoir subi The Hours proposé par mon Secret Santa, tant Magnolia est ce que The Hours n'a pas réussi.
La musique quasiment constante de Magnolia, sublime les mouvements de caméra perpétuels de PTA, et comme toujours, sa mise-en-scène s'accorde avec ce qu'il essaye de montrer.
C'est toujours juste, et jamais cette musique est un artifice, contrairement à The Hours qui possède certes une bande-originale magnifique, mais complètement mal utilisée.
Parenthèse close, concernant ce parallèle que j'ai trouvé assez amusant lors du visionnage de Magnolia.

Difficile d'aborder Magnolia sans évoquer sa durée (3h08), mais Dieu que son rythme est bon. Là où son récent Licorice Pizza péchait, Magnolia est un tourbillon dans lequel on plonge avec plaisir.
Chaque personnage est bien écrit et surtout bien incarné. Une très belle poésie dans laquelle il faut se plonger.

Au final ma principale limite porte sur le scénario et la trajectoire des personnages. J'en voulais voulu plus, ils sont bien écrits, mais pour autant PTA ne nous en donne pas assez, et 3h semblent malheureusement bien maigres.

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Vu au cinéma le 22/01.

Avis : Énormément de poésie dans ce film durant lequel McDonagh passe son temps à jongler entre drôleries, loufoqueries en tout genre, et moments de tristesse.
Les acteurs sont vraiment au rendez-vous, entre les surprises et les confirmations, c'est une masterclass même chez l'âne, le chien et les chevaux.
Beaucoup de belles musiques qui accompagnent ce film, c'est un bon oui.

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Vu au cinéma le 24/01.

Avis : Mon attente de l'année, le retour de Damien Chazelle, réalisateur prodige après ses bons films La La Land ou First Man, mais surtout son grandiose Whiplash.
De retour pour un film musical autour des années 20 à LA, quoi de mieux que cette toile de fond pour animer les différents personnages, parfaitement incarnés par le casting de Chazelle ?
On commence avec une scène d'ouverture en soirée grandiloquente, qui rappelle un peu La La Land avec son nombre impressionnants de figurants à l'écran, et ça fourmille, ça vit dans tous les coins.
En règle générale, dès qu'il y a beaucoup de personnages à l'écran et qu'on sent un chorégraphie, Chazelle semble s'éclater et on en prend plein les yeux. Un autre exemple : la scène de tournage avec tous les décors installés. Toute cette scène est superbement bien construite, et on en prend plein les mirettes, en plus c'est didactique. L'autre scène de tournage dans le parlant est aussi bien réussie, et dans le ton du film.
Je note également la scène du combat contre le serpent, qui m'a fait penser à la scène avec Sean Penn dans Licorice Pizza, qui est vraiment drôle.

Malheureusement, le gros défaut du film réside dans toutes les passages en dehors de ces scènes grandioses. La moitié des personnages sont inintéresants, et auraient pu virer : entre la chinoise dont on se fiche, la vieille reporter et Maguire qui montre son manque de talent d'acting, on est vernis. Le rythme est complètement hâché, et avant d'arriver aux vingt dernières minutes du film, il faut se taper 45 minutes d'une lourdeur "ohlala, regardez comment nous nous sommes trahis, ohlalala..."
On note aussi la bonne bande-originale d'Horwitz, au rendez-vous mais dont on ne pourra s'empêcher de penser qu'elle est encore sur deux ou trois thèmes marquants et quelques variations.. toutes les autres étant pluôt moyennes.

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Vu le 29/01.

Avis : Bien interprêté mais comédie plutôt banale, tant son rythme est moyen. Dès que le personnage d'Antoine brise le quatrième mur, ça casse le rythme. Et vu que le film est basé là-dessus, et bien c'est une comédie assez rompiche avec quelques bons petits gags.

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Vu le 05/02.

Avis : Long-métrage porté par le très bon Paul Mescal que j'avais déjà trouvé bluffant dans *Normal People*, et la surprise *Frankie Caro* qui pour son premier rôle, signe une sacré performance tant elle accroche l'image.
Plongé dans des vacances hors du temps entre un père et une fille, Aftersun livre des souvenirs sans concession, avec des scènes très réussies, notamment celle du karaoké avec Losing my Religion (qui est la scène la plus réussite du film). Un long-métrage plein de mélancolie, de mal profond non-identifié (qu'est-ce qui traverse le regard du père, constamment). Il est toujours là sans être là, je trouve ça assez réussi.

Par contre, je trouve que le film est trop conscient de qui il est là, et de ce qu'il montre. Je trouve la scène Under Pressure un peu loupée, je trouve ça vraiment dommage de ne pas avoir juste montré le père et la fille dans le "présent" en alternance
Je ne peux pas m'empêcher de penser (sérieusement) aux films de Guillaume Brac, qui ont cette envie de montrer des parenthèses enchantées de bonheurs finies, entre comédie et tendre tristesse.

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Vu le 21/02.

Avis : C'est frais, drôle, rythmé et finement interprêté. Le scénario semble assez convenu en 2023 et le dénouement est assez attendu, mais le plaisir n'est pas boudé grâce à ces dialogues merveilleux. Le Corbeau m'avait laissé plus de côté que ce film, ça me motive à me pencher sérieusement sur la filmographie de Clouzot.

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Vu le 23/02.

Avis : Une mise-en-scène sobre, presque classique mais qui est à l'image de ce film et de son titre.
C'est bel et bien la simplicité de toutes ces scènes, de ces plans, de ces visages, qui nous emmène vers un final inéluctable. Tout est plus ou moins attendu, mais c'est la force de Claude Sautet : s'arrêter, prendre le temps de regarder, de faire le point.
Voir ce film 50 ans après sa sortie, à l'heure où nous vivons dans une société de plus en plus oppressante, les Choses de la Vie est une capsule temporelle d'une heure trente appréciable.

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Vu le 23/02.

Avis : Des bonnes idées fourmillent de ce film, entre changements de ton constants, de mise-en-scène, et même de changement de genre.
Malheureusement, entre ces bonnes idées, y a un paquet de scènes assez moyennes qui cassent complètement le rythme.
Assez content de la performance de Noémie Merlant, par contre Roschdy Zem ne fonctionne pas du tout dans les moments où il doit jouer l'émotion, voire la tristesse. C'était déjà pareil dans "Les enfants des autres".
Moment sympatoche sans grand plus.

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Vu le 02/03.

Avis : Un long Scorsese, trop long même. Comme bien trop souvent sur ces films de 3h, il y a bien vingt/trente minutes de gras.
Les voix-off constantes aussi ont plutôt mal vieilli, mais c'est plutôt à cause des autres films qui ont suivi, et qui ont usé ce type de narration.
Pour les bons points, l'ambiance du casino et de Vegas est vraiment très bonne, même si certaines lumières semblent assez approximatives (?).

Les acteurs sont tous formidables, surtout Sharon Stone qui a un personnage moyennement bien écrit, mais qui arrive à le sublimer.

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Vu le 04/03.

Avis : Un film très bien tenu, bien ficelé, et surtout très bien incarné. La mise-en-scène est très intéressante, avec en pointe d'orgue toute la scène dans le stade, vraiment magistrale et sensorielle.
Le duo Sandoval / Esposito fonctionne du tonnerre, j'ai adoré l'alchimie et le tempo autour de ces deux personnages.

Ce que j'ai moins aimé, réside dans la romance assez bas de gamme et pas au niveau du reste du film, et les divers sauts dans le temps que j'ai trouvé assez lourdeaux. J'aurais trouvé plus appréciable un film en deux parties avec un présent et un passé bien distincts.
Le côté roman, avec toute la lourdeur sur cette foutu machine à écrire dont le A ne fonctionne pas... Rohlàlà.

En point final, j'ai beaucoup aimé le coté sombre du film, qui rappelle les meilleurs thrillers sud-coréens du genre. Un petit 7, mais plus j'y pense, plus j'apprécie le film.

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Revu le 05/03.

Avis : Même avis

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Vu le 07/03.

Avis : Un énième biopic de cinéaste qui a le boulard. Une expérience en demi-teinte pour ma part, j'ai beaucoup aimé les scènes "making-off' si je peux les appeler comme ça, avec les scènes de guerre de l'ami Spielberg. Les petits planches en bois qui font soulever la poussière et croire à des mines, les faux-tirs avec le sang... Toute cette partie "artifice" est assez didactique et intéressante. Non pas que Spielberg invente grand-chose avec ces techniques, mais c'est filmé avec beaucoup de dynamisme et d'amour.
Et c'est là le principal problème du film aussi, j'ai trouvé que ça contrastait beaucoup trop avec les scènes du quotidien. Entre ses sœurs insupportables, le père et son meilleur ami, les scènes où notre héros est triste... Qu'est-ce que c'est chiant, dans la lignée des drames récents comme "The Post" que Spielberg a pondu récemment. Heureusement, le personnage de la mère, beaucoup plus finement écrit, qui n'est pas qu'une simple femme sortie tout droit de "Desperate Housewives" ou de "Why Women Kill", mais qui possède une véritable profondeur. C'est sans compter le talent de Michelle Williams, qui incarne vraiment bien ce personnage, avec une scène de danse durant un camping assez envoutante.
J'ai aussi préféré la deuxième moitié du film, quand notre héros est plus grand et approfondit ses talents de réalisateur. On a certes les pleurnicheries du pauvre juif bully par le groupe de sportifs de son lycéen californien, mais l'alchimie entre les différentes scènes fonctionne mieux, avec des séquences plutôt drôles (la scène dans la chambre avec la nana chrétienne).

Globalement pas trouvé le film désagréable, mais c'est une expérience qui sera vite oubliée pour ma part. J'aurais bien sûr, comme dans tous ces films de 2h30 dernièrement, enlevé une demie-heure facilement... Tout le monde n'a pas le talent de Saeed Roustayi pour nous sortir un film de 3h digeste et intéressant.

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Vu le 07/03.

Avis : Un film porté grandement par Jean-Pierre Léaud, très fort dans son rôle d'Antoine Doinel. Ce jeune plein de bagout, qui fait ses quatre-cent coups. Dans un film résolument avant-gardiste tant le film dépeint la jeunesse de ces jeunes qui ont menés à Mai 68.
On suit ce jeune Doinel donc, dans sa quête de liberté, loin des entraves de son quotidien, que ce soit au niveau parental que scolaire.
J'ai beaucoup aimé les scènes dans l'appartement parisien, minuscule, ainsi que sa relation avec son beau-père. Le coté Paris des années 50 est assez intéressant, même si moins marquant que les films de la même époque qui se passent en province selon moi.

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Vu le 08/03.

Avis : Un film plus expérimental dans sa mise-en-scène que les Quatre Cent Coups, toujours avec le bon Jean-Pierre Léaud, maintenant plus âgé. Un film court, qui résumé ce concept intemporel de "friendzone". Assez intrigant la drague dans la France des années 50/60. Un petit bonbon de trente minutes qui se dévore avec joie. Je trouve le personnage d'Antoine Doinel bien plus intéressant maintenant qu'il est âgé. Dans les Quatre Cent Coups, ses répliques consistaient à du bagout et de la vulgarité. Désormais Antoine Doinel est plus adulte et se tient bien, et d'une façon : rentrer dans un moule dont il a tant tenté de s'échapper dans sa jeunesse.

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Vu le 08/03.

Avis : Plus inconsistant que ses deux précédents, mais je lui trouve aussi beaucoup plus d'ambitions, que ce soit dans la mise-en-scène, dans les changements de rythme. La première partie du film, avec les différents métiers que fait Antoine Doinel est assez rythmée, dynamique, voire drôle. A la moitié du film, je trouve que le soufflet retombe. Je trouve que c'est le plus imparfait des Doinel que j'ai pu voir jusqu'ici, mais ses qualités sont indéniables.

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Vu au cinéma le 08/03.

Avis : Un Creed III vraiment convaincant, dans la lignée des très bons films de la saga Rocky d'une manière générale. Après un Creed II passable, Michael B. Jordan prend la caméra et filme un très dynamique Creed III. L'ambiance est superbe, les scènes de boxe réussies, même si elles risquent de mal vieillir quand on reverra ce film dans vingt ans.
Le scénario quant à lui, est bien ficelé. Sans rien réinventer, il se suit sans déplaisir, et sert tout le temps l'action, comme a su le faire Top Gun: Maverick l'année dernière.
Si la saga se conclut sur ce troisième acte, cette trilogie aura été une belle réussite, et aura su sortir de l'ombre de Stallone.

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Vu au cinéma le 09/03.

Avis : Superbe film, où l'on suit Tomek, 19 ans, qui espionne sa voisine MILF d'en face avec sa longue-vue. Essayant d'attirer son attention comme le pire des stalkers, ce film qui, à première-vue pourrait faire penser à Fenêtre sur Cour, est surtout un film qui rappelle Haneke avec cette "poésie sombre".
Néanmoins, Kieslowski ne condamne jamais son personnage, ni celui de la voisine, mais dépeint juste une brève histoire d'amour impossible.

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Vu au cinéma le 09/03.

Avis : Un film sûrement très autobiographique qui raconte l'histoire de Philip Mosz, un ouvrir qui achète une caméra pour suivre les premiers jours de sa vie de famille après la naissance de sa fille. Son patron ayant vent de cet achat, lui demande de réaliser un documentaire sur l'entreprise.
Cette histoire d'un artiste qui abandonne tout pour vivre sa passion est moins palpitant que Brève histoire d'amour, on ne fait que suivre le personnage, qui vit sa passion. Heureusement que sa dernière demie-heure, relève le niveau d'un film au final juste sympathique.

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Vu au cinéma le 09/03.

Avis : Film vu et présence du réalisateur, qui a raconté son film avant la projection. J'ai su que ça partait mal quand il a expliqué qu'il n'a pas pu faire le film qu'il voulait et a dû changer le contexte pour faire une critique de la jeunesse Internet dans les années 2010 (à la base il voulait faire un film dépeignant la jeunesse polonaise dans les années 70...)
C'est vraiment raté, Komasa ne maîtrise visiblement pas son sujet, et on ne fait que suivre des émos fans de Jena Lee, avec des soucis vraiment très très importants. Ben oui le personnage est un coup homo, puis finalement non. Un coup il veut sauver sa copine virtuelle d'un suicide en lui disant que la vie est belle, et finalement c'est lui qui fait des tentatives de suicide pour crier au secours (?). Un coup il veut l'aider à se suicider, quand il en a la possibilité, il ne veut plus.
On n'oublie pas aussi le moment où notre Dominik est "harcelé" sur Facebook car il est gay alors qu'il a juste roulé une pelle à un mec et tout le monde trouvait ça "cool". Deux blagues sur les homos et ça veut se foutre en l'air dans une relation que tout le monde à l'air d'accepter.
Le film ne fait qu'aborder en surface un tas de problèmes rencontrés par des adolescents, mais rate tout traitement correct.
L'acting des parents de Dominik se tient, et ce sont les seuls à tenir la route. Dominik lui est insupportable, des fois, sans crier gare, il crie, surjoue et se contorsionne. Heureusement, il met fin à ses jours de manière loufoque, très mal amenée dans le film, ce qui aura le mérite de résumer les maux du film, mais surtout d'abréger nos souffrances.

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Vu au cinéma le 10/03.

Avis : Je n'ai pas trouvé ce Kieslowski mauvais, mais il ne m'a juste pas touché. Entre les filtres jaunes, la partie en Pologne... pas du tout convaincu.
L'histoire avec Alexandre Fabbri n'a pas vraiment fonctionné pour ma part, et tout l'aspect stalker est bien plus réussi dans "Brève histoire d'amour".

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Vu au cinéma le 10/03.

Avis : Terriblement bien incarné par son acteur principal (Bartosz Bielenia) qui a une vraie gueule. Un film riche de sens, de thématiques, et cette fois, contrairement à son premier long-métrage "La chambre des suicidés", c'est globalement maîtrisé. Un bon moment.

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Vu le 11/03.

Avis : Un des derniers Villeneuve qui me manquait. Outre ses scènes d'action ou de tension réussies, comme la scène d'exfiltration à Juarez, ou celle en vision de nuit, je trouve le film globalement moyen.
Les personnages ne sont pas intéressants, et tout ce qui se passe entre les scènes d'action est d'un lourdingue. Pas besoin de nous abreuver d'informations sur les différentes personnes pour qu'on comprenne facilement les enjeux lors des scènes d'action, Villeneuve sait très bien le mettre en scène.
Correct, sans plus, et loin d'être marquant.

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Vu le 12/03.

Avis : Comme beaucoup de personnes je l'imagine, une première dans le cinéma indien.
C'est rythmé, drôle, les scènes d'action sont folles, les chorégraphies aussi. Ça marche du tonnerre. Si notre cinéma était plus comme ça, et ressemblait moins aux Marveleries fades qu'on nous sort 3 fois par an.. On se porterait bien mieux.