2024

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Une première expérimentation de ce qui serait à terme le cycle de Hain, un peu court, très simpliste malgré quelques questionnements intéressants sur la relativité du temps.

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Nouvelle sympathique, un peu courte et s'achevant sur différents sites via d'autres nouvelles difficilement trouvables aujourd'hui (le lien du site étant inscrit dans le texte, lettre par lettre (celle ci apparaissant en rouge)), Eriophora n'en reste pas moins plaisant à lire et traitant intelligemment du temps (il se passe plusieurs milliers d'année durant l'ouvrage), et d'une forme d'obligation/d'aliénation du travail forcée par une mission qui dépasse les simples êtres présents dans ce vaisseau.

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De la hard SF finalement assez simple malgré des théories scientifiques clairement définis, on est loin de Greg Egan, beaucoup plus abscons. Forward nous dépeint avec perfection un monde si rapide que le notre leur parait figé dans le temps et l'ensemble est très plaisant à parcourir malgré un final en deçà.

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Peut être mon préféré du cycle de Hain pour le moment, cette double personnalité du personnage dû à un procédé typique de la SF (le fait d'effacer la mémoire) est vraiment plaisant et nous permet de se poser sur terre dans un futur lointain assez proche de notre époque (mensonges, trahisons, problèmes sociaux).

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Je regrette un peu le tournant de Le Guin à partir de la main gauche de la nuit à trop surchargé ses romans du cycle de Hain. Les trois premiers sont relativement courts et pourtant complet, celui ci traine en longueur (le passage en prison et le long périple à travers les montagnes des deux personnages principaux m'ont quelque peu endormi). Pour autant, il est toujours fascinant de suivre les "aventures" des personnages de Le Guin dans cet univers si vaste qu'est Hain.

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Greg Egan a un gros souci, à mes yeux, c'est qu'il semble persuadé que ses lecteurs sont tous des scientifiques de haut niveau, ayant bac +10 à Harvard, heureusement qu'il y a un glossaire à la fin car à force de déblatérer des théories mathématiques, quantiques, à tout va (et pas toujours à bon escient ou intelligemment amenée je trouve) il perd le lecteur qui fini par se désintéresser d'une histoire de colonisation de l'univers et de survit du monde plutôt intéressante.

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Aller plutôt voir le film ...

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Le dernier acte est exceptionnel, je ne suis pas forcément un "historien" (oui j'ai un master en histoire hihi) fasciné par la révolution française et la période de la Terreur (que je trouve particulièrement gonflante à enseigner à des 4e), mais cette pièce de Büchner est vraiment fascinante et rentre à la perfection dans la tête des personnages, surtout celle de Danton (Robespierre y étant, à mes yeux, un peu caricatural, quoi que bien absent de la pièce finalement). Ainsi, la fin est encore plus "touchante", ou en tout cas viscéral grâce à une écriture fine des dantonistes exécutés le 5 avril 1794. Je pense que malgré tout, cette pièce à inspiré, au choix, Wajda, Carrière ou au moins leur inspiration principale : Przybyszewska, pour l’écriture de Danton.
Ce qui m'a le plus marqué, c'est l'incroyable écriture, savante la plupart du temps, de Büchner, au vu de l'âge qu'il avait au moment de la rédaction de la pièce. Par contre, les références antiques sont bien trop nombreuses et noient un peu l'ensemble.

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Déçu, une comédie qui ne m'a pas une seule seconde "amusé" ou faire réellement rigoler, malgré ces tirades (un peu longue) sur l'ennui de la bourgeoisie qui se marie et n'aime que parce que sinon ils se font chier. Soit, peut être en avance sur son époque, surtout rédigé par un si jeune auteur, mais franchement pas fascinantes.

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Pour la nouvelle d'Alastair Reynolds (Les Nuits de Belladone).

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Une histoire complexe et intelligente autour de la religion, du pouvoir et écrit le plus souvent au plus prêt des personnages, même des puissants, il n'en reste que, comme à son habitude, Bordage, bien que très bon écrivain, se perd dans des pérégrinations par toujours très utiles et dans un trop de blabla et de descriptions qui nuisent au rythme de l’œuvre. Je dirais donc, un très bon bouquin de SF français, mais beaucoup trop long par moment, le livre en serait bien meilleur avec une centaine de page en moins.