2024

Annotation :

+/- 0

Les films de cette qualité sont malheureusement trop rares, il faut vraiment lui pardonner ses 30 secondes de très mauvais goût.

Annotation :

+/- 0

Je me suis surpris à apprécier un peu plus cette musique wagnérienne qui en fait des caisses.

Annotation :

Le premier d'une longue série. Environ 25 c'est ça ?

Annotation :

La suite, on garde encore une certaine unité dans le récit.

Annotation :

Plus palpitant que le premier, blockbuster alternant entre kitch nécessaire et grand spectable. La BO n'est pas subtile, l'interprétation loin d'être parfaite et Chalamet manque d'épaules pour le rôle de Paul Muad'Dib mais globalement ça se tient.

Dommage que le film ne prenne aucun risque avec les scènes les plus percutantes et dramatiques du livre, qu'il coupe autant la timeline et ne laisse pas vraiment Paul évoluer, nous privant aussi d'Alia. On passera sur une Chani immature qui passe son temps à bouder, rompt l'unité de corps Fremen par son attitude (Fremens déjà peu disciplinés avec le distille). Tant de petites choses qui amenuisent le récit et nous font rater une part importante de l'histoire. Le cycle du ver aussi.

La bonne chose c'est la distance que prend l'œuvre par rapport à son héros. Le parrallèle des charniers nettoyés au lance-flammes est à ce titre percutant (même si des fremens auraient récupéré l'eau de tous ces cadavres mais encore, passons). Si l'empereur est totalement cynique et les Harkonen sont absolument cruels, Paul, les Atréides et les Fremens ne sont pas non plus des figures totalement héroïques. Jessica a gardé son pragmatisme Bene Gesserit, partageant avec Paul les effets de la Missionaria Protectiva. Les Fremens sont excessivement fanatiques et Gurney ivre de vengeance.

Le Paul du premier Dune est un neo voyant qui ne porte pas encore vraiment le poids de son fardeau et qui a finalement ensanglanté l'univers en refusant le Sentier d'or, donc la perte de ce qu'il lui reste d'humanité. Perte ici tangible et pouvant paraître abrupte. Il est juste étonnant que dans cette œuvre déja peu subtile, son éveil soit aussi peu percutant et qu'aucune indication autres que quelques lignes de dialogues ne montre que Paul voit simultanément les futurs possibles ou dialogue avec ses ancêtres.

Annotation :

+/- 0

C'est toujours aussi plaisant de voyager.

Annotation :

+/- 0

Petit rappel avant de s'attaquer à la bad romance automnale.

Annotation :

+ 1

C'est fort, vraiment très fort. En plus ça vieillit vraiment très bien.

Annotation :

Un peu artificiel, légèrement de mauvais goût mais c'est toujours un plaisir de retourner dans l'univers de Mad Max. Ce n'est pas raté mais on sent que le film est passé très près de la catastrophe industrielle. J'ai bien aimé l'effet tilt-shift de certains affrontements de la route. Les protagonistes de ces affrontements si impressionnants de près tombent avec le même impact que des fourmis au loin : on voit que Miller a voulu faire autre chose, donner une nouvelle perspective à ce spin-off. On le ressent aussi dans la narration plus épique, l'histoire plus longue.

Dommage que les incarnation des acteurs de Dementus, Sam et Furiosa ne soient pas au niveau de celles d'Immortan Joe, Max et Furiosa de Fury Road.

Annotation :

+/-0

C'est quand même plutôt sympa et même beaucoup plus sympa une fois bien familiarisé avec l'univers (après avoir lu les bouquins).

Annotation :

La technique impressionne, l'univers est superbe mais tout cette histoire manque de liant et de vie. Peut-être que cette mise en abyme, ce rapport au créateur et à la création, ce côté légèrement autobiographique sont un ensemble trop lourd qui empêche l'univers du film de s'exprimer pleinement. Peut-être.

Annotation :

Viens pleurer sur le poulet.

Annotation :

Je ne sais vraiment pas quoi en penser. D'un côté c'est très efficace en terme de mise en scène, ambiance de magazine du German Dream avec piscine. De l'autre certains choix expérimentaux hors-sujets, de mauvais goût, punitifs ou discutables viennent ternir l'ensemble.

Le décalage diégétique/extra-diégétique produit par une représentation sonore qui m'a l'air d'être tout ce qu'il y a de plus réaliste et donc choquante pour le spectateur face à la banalisation des bruits du génocide pour les personnages est très intéressant.

PS : chapeau pour le boulot du sound designer.

Annotation :

+/- 0

Annie Dingo viens un peu par ici !

Annotation :

Toujours aussi perturbant, décalé et un peu lourd. On retrouve tout ça aussi sur l'ambiance visuelle et sonore. Comme quoi.

On ne sait pas trop où ça va non plus. Il lui reste au moins le mérite d'être souvent drôle, intentionnellement ou à ses dépends. Bon, pour la partie du gros Marc Ruffalo qui besogne la plate Emma Stone, on se contentera de souffler un ennui poli.

La gestion du malaise et des ambiances malsaines est cependant une de ses choses précieuse, ça dérange, ça crispe, ça interroge : au moins ça vit. Pas trop aseptisé donc.

Annotation :

Je l'apprécie paradoxalement d'autant plus qu'il a le bon goût d'être déceptif et de ne pas satisfaire à nos attentes, sauf en ce qui concerne le pathétique. C'est juste dommage qu'il soit encore plus lourd que le précédent et qu'il ne sache pas équilibrer la chansonnette. Même si l'excès n'y a jamais rien d'incohérent, bien au contraire.

Plus, sans spoiler, la fin : Quelle idée de refermer la porte de cette manière ?! Surprenante mais pas la meilleure.

Annotation :

Film catastrophe efficace. Bayona s'en sort bien niveau réalisation, le reste n'est pas excessivement subtil (surtout la BO et la voix-off) mais c'était attendu. Au moins, c'est relativement light sur les scènes les plus difficiles et l'on évite la surenchère, même si le mauvais goût n'est pas toujours absent.

Sinon, pas beaucoup de surprise pour moi : j'ai déjà lu le bouquin de 74.

Annotation :

Univers plaisant mais avec un petit côté « Julie Lescaut en neo noir cycerpunk ». Peu de tension, pas de suspenses, presque aucune surprise.

Et si la manie française d'avoir l'air en permanence blasé ou désabusé amène quelques bons gags, cette faculté de ne jamais rien prendre au sérieux nuit au récit et à l'immersion.

Annotation :

Sympathique mais encore un peu faible : jeu approximatif, choix scénaristiques douteux, rôle trop grand pour les épaules de Pierre Niney.

Annotation :

Bon scénario mais le manque d'ambiguïté et l'aspect téléfilm gâchent l'ensemble. Au moins, le 2h30 ne passent pas (trop) lentement.

Annotation :

Sur la forme, rien à redire. C'est magnifique et les images sont sublimes. Sur le fond... une avalanche de banalités. La pureté de la nature, le monde moderne, regarde comment la panthère elle est libre et pas nous, bla-bla-bla. Par pitié. Ce sont des choses personnelles qui se montrent, se vivent, se ressentent mais sur lesquelles mettre des mots est généralement superflu.

Je vais acheter les bouquins de Tesson, on va bien se marrer, j'espère qu'il est plus pertinent quand il a de la place pour gratter.

Annotation :

Ego-trip sympa en costume mais Johnny Depp en Louis XV c'est impardonnable (même s'il joue bien le bougre).

Annotation :

Déjà kitch mais efficace. Mieux que Lucy.

Annotation :

C'est l'histoire d'un caméraman en burnout qui devient pote avec un pouple pour éviter sa femme et fuir le chômage.

Annotation :

Au moins, il ose. Après c'est souvent assez gênant et l'humour noir n'est pas toujours maîtrisé. Eboué a quand même bien progressé en solo avec Barbaque.

Annotation :

Certainement plus drôle en sketch de 10 minutes qu'en film, on finit par tourner un peu en rond sur les clichés de la dictature africaine. Reste quelques bonnes drôleries comme la partie de chasse ou le sidaxyl.

Annotation :

Très drôle dans le kitch mais son intérêt s'arrête là.

Annotation :

Fade.

Annotation :

Sans que l'on y passe un moment affreux (Pierre Niney et François Civil tiennent un peu la barraque), c'est vraiment difficile de rentrer dans ce Five.

En fait, on ne croit à aucun instant aux personnages ou à leur histoires. L'humour aussi n'est que rarement percutant, tout en brassant une pelletée de thématiques vues et revues.

Annotation :

Pas fou, quelques scènes d'action satisfaisantes mais trop brouillon.