2024 : CINEMA

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1er janvier

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04 janvier

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06 janvier

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08 janvier

MOULIN ROUGE!, ça passe ou ça casse ! Pour ma part, la sauce à pris et j'ai passé un très bon moment d'euphorie. Etonnamment son cinéma me touche et m'émeut dans sa sincérité. Tout cynisme de ma part s'évapore au contact de son cinéma flamboyant.
Passé un premier quart-d'heure pénible et exaspérant (le prix à payer de presque tout les Luhrmann), MOULIN ROUGE! se révèle un délice kitsch. Sa démesure, ses expérimentations et ses délires en font un ébouriffant roller-coaster. C'est d'un incroyable romantisme, c'en est très touchant dans son délire. Les reprises sont superbes, les medley aussi, le tout avec un amour du spectacle contagieux. La mise en scène de Luhrmann épouse ses ambitions et donne le vertige par son trop plein dont les comédiens s'en sortent plutôt bien. Hormis quelques seconds rôles, tout le monde est au diapason. On regrettera simplement la fatigue qu'il provoque et quelques séquences moins bonnes que d'autres, placé un peu au forceps et donc moins pertinentes.

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10 janvier

Toujours bien fichu dans ses scènes d'actions (quoique redondante), mais le tout est trop long, mal rythmé et bien trop simpliste. Si le minimalisme du scénario et de l'intrigue peut être une réussite (après tout, le genre n'en demande pas tellement plus), ici, ça vire davantage à l'ennui et au ridicule plutôt qu'autre chose. Surtout que d'un point de vue technique ça ne suit pas toujours, la faute a des fonds très voyants qui gâche l'expérience, tout particulièrement pour la séquence à l'Arc de Triomphe. Ses quelques fulgurances (la montée des marches à Montmartre et la fin) ne permettent malheureusement pas à JOHN WICK - CHAPITRE 4 de transcender son genre ni sa saga, la faute à une interprétation toujours aussi hasardeuse et une mythologie ridicule, jamais crédible. Dommage.
Cette saga aurait vraiment mérité de rester dans l'humilité de son premier opus.

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11 janvier

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12 janvier

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14 janvier

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16 janvier

Une nouvelle réussite de la part de Dupieux, capable de me faire adhérer à n'importe quelle histoire. Un certain équilibre s'installe dans son cinéma avec INCROYABLE MAIS VRAI et ce n'est pas pour me déplaire. Ici, son propos prend un véritable sens sans pour autant atténuer son excentricité et ses délires. C'est drôle, parfois grotesque, mais toujours subtile dans sa critique d'une société centrée sur soi-même et son physique pour s'accepter dans son corps et ses valeurs. Les cadres sont toujours très travaillés, précis, avec ces longs plans où le malaise s'installe. On peut dire plus ou moins la même chose pour les dialogues, servi d'ailleurs par quatre comédiens remarquables (cinq avec l'agent immobilier tout bonnement hilarant) dont Magimel sort gagnant. Il joue à la perfection ce beauf sexiste et en fait un personnage détestable au plus haut point.
Le petit goût amer que laisse INCROYABLE MAIS VRAI en fait toute sa puissance de réflexion et émotionnel. Merci Dupieux !

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21 janvier

On sent les inspirations de Eubank et Duffield (réalisateur du réussi TRAQUEE soit dit en passant), ce qui en fait une faiblesse que le premier parvient à surmonter par une mise en scène léchée et à la technique superbe. Quelques plans restent en tête et de belles idées se présent par-ci par-là. Pour autant, UNDERWATER se veut souvent illisible et la spatialisation est souvent aux fraises. Le film n'a pas la précision de ses aînés et souffre donc de la comparaison. On peut lui pardonner étant donné l'humilité et le respect de la démarche, mais ça n'en fait pas un grand film. Un bon petit film plutôt divertissant, ok, mais rien de plus, rien de moins. C'est donc moyen. Et Stewart, même si plutôt bonne, reste assez antipathique et l'écriture de son personnage (et des autres aussi) souffre de trop de faiblesse et empêche tout implication émotionnelle. Au final, on se moque un peu de leur sort et la fin ne parvient à élever des enjeux dramatiques très plats. Et cela sans compter le contexte emprunté à la saga ALIEN voulant donner un peu d'épaisseur à son propos, mais qui parvient surtout à être invisible.
PS : comment Cassel a pu accepter que son personnage porte comme nom de famille Lucien ?

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22 janvier

L'idée est excellente, le cadre superbe, les comédiens sont bons et la mise en scène possède des qualités. Mais alors, c'est d'un ennui profond... Cela faisait très longtemps que je ne m'étais pas ennuyé comme ça et j'en suis le premier désolé. Bref, cela m'a gâché toute l'expérience et n'est donc pris quasiment aucun plaisir devant ce film.

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24 janvier

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24 janvier

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25 janvier

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26 janvier

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27 janvier

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29 janvier

Un excellent Soderbergh que je découvre, sûrement l'un des plus connus et reconnus. On retrouve son style visuel et son humour dans ce drame teinté parfois de comédie. Le personnage d'Erin Brockovich est très beau et l'interprétation de Roberts remarquable (et Finney lui rend parfaitement la réplique). Un beau sujet bien traité qui donne le sourrie malgré la tragédie le tout sans un sentimentalisme exacerbé. C'est hollywoodien, mais de la belle façon grâce au talent du cinéaste et ses acteurs.

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30 janvier

Profane en ce qui concerne l'univers Godzilla, c'est le premier de la Toho que je découvre. Bien motivé par les très bons retours, je me suis laissé tenter et j'ai plutôt bien apprécié ! Si l'écriture est mécanique et prévisible, l'ensemble tient bien la route. Tout particulièrement les séquences avec le monstre (la destruction de Ginza est hallucinante et la chasse finale bien troussée). Malgré tout, même si l'ensemble emporte l'adhésion, l'aspect mélodramatique et l'interprétation de l'acteur principal flingue pas mal le propos du métrage qui lui est superbe. Mi-figue mi-raisin donc, mais une réussite tout de même.

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1er février

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28 février