2024 coeur en quatre quarts

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A Vannes

Film de la Joie... Le souvenir d'un sérieux coup de poing, de chouettes chansons et d'une mise en scène cruelle. Un peu trop d'ailleurs : Von Trier a eu du mal à ménager un peu de suspens quant à la destinée de sa protagoniste (Bjork touchante à souhait)

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A Vannes

(A ne pas voir en VF)
Je préfère l'original, qui est certes moins fou (la plante n'a pas du tout vieilli et épate toujours autant), mais gagne en impact de propos. Les chansons romantiques sont inintéressantes, quand celles purement narratives sont des plaisirs. En général, un très bon divertissement

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A Vannes

Certes, mettre cette note après deux classiques, ça peut faire étrange. Mais j'ai été franchement surpris : les films d'animation purement commandés par Netflix habituellement sont complètement nuls, mais "Léo" est drôle, profond à sa manière, très bien rythmé, et ce sont bien trois générations différentes qui l'ont regardé avec la même captivation amusée. Par contre les chansons donnent envie d'étrangler des bébés

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A Vannes

Quand Johnny Depp était plus intéressé par la composition que par son nombre de maisons. Le scénario est crédible et palpitant de bout en bout, Al Pacino est Al Pacino, et si au niveau de l'image on ne révolutionne rien, on ne peut renier avoir autant appris, qu'avoir été immergé

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A Lyon

Rien que pour ce plan inoubliable des filles, le dos tourné, se dirigeant vers la musique tandis que leur amie les appelle, vaut la peine de voir ce film. Le reste peut alterner longueurs et fascination pure : ce plan je ne l'oublierai jamais, et je sais que toute personne l'ayant vu comprend très bien de lequel je parle

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A Lyon

Petite déception et incompréhension : pourquoi tout le temps s'engueuler comme ça ? Certes c'est une intention évidente, je pourrai apprécier la surprise, mais ça m'a plus donné un effet de consternation quant à la plausibilité de telles amitiés, quand les seules interractions se réalisent pour se dillipender... Et pourquoi les rendre détestables à ce point-là ? Le film n'est donc jamais drôle, ni touchant. C'est vraiment dommage, parce que le regard sur l'environnement banlieusard ou la reprise de la chanson, elles, sont justes

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A Lyon

Très simple : je n'ai pratiquement aucun souvenir. Ou comment partir d'un pitch prometteur (en plus, la Chili en 1973, passionant contexte), pour finir sur un film davantage mort que son protagoniste, déjà mort vivant. Là aussi l'intention peut parfaitement s'y adapter (c'est un amateur de cinéma soustractif qui parle), mais là il y a excès... En plus pour des séquences pas mémorables, comme je disais...

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A Lyon

A part les cris, réalistes mais crispants, de l'héroine, et les séquences déjà cultes depuis des décennies, que reste-t-il ? Une satyre cynique de l'Amérique profonde très bien pensée, une mise en marche un peu laborieuse mais qui une fois décollée ne redescend plus, ou encore une inspiration d'Edward Gein au niveau même du décor qui est tout à fait intéressant

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A Lyon

Malcolm Tucker est particulièrement marquant (comme le gag du "jour d'aujourd'hui"), et bien représentatif de l'état d'esprit de bottage de cul diplomatique. Une très bonne comédie, qui ne manque pas de piquant mais peut-être de fulgurances

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Le genre de film qui rend nostalgique d'un Hollywood d'un certain temps, où les idées sur l'époque prédominaient sur des propos idéologiques, où la Paix c'était cool, où l'intelligence artificielle n'était pas perçue comme un progrès soulageant. Définitivement prémonitoire, tout en étant très divertissant, juste dommage que le héros et sa copine soient génériques

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A Lyon

Un gros potentiel, à moitié réalisé. La mise en scène est intéressante, c'est clairement en avance niveau propos, même inhabituel, mais il n'empêche qu'on s'ennuie un peu et qu'aujourd'hui, je ne me souviens que de quelques plans

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A Lyon

Un film qui m'a marqué par la bêtise de son adaptation. Un mec qui part monter l'Everest pour une fille... avec qui il n'est pas en couple ? (l'amour a été rajouté comme enjeu par rapport à la vraie histoire, sauf que ça rend la chose un peu malsaine). Les animateurs de radio qui se plaignent de pas avoir de nouvelles, alors que celui-ci est à 5000 mètres d'altitude et a donc, logiquement, des problèmes de wifi ? La désinvolture du protagoniste ne colle pas du tout à l'environnement, on cherche constamment à nous forcer à l'aimer (et à ne pas aimer ceux qu'il n'aime pas, avec des gros sabots), et sans spoiler, le climax est carrément impossible. Le roman original doit être bien plus sympa j'imagine, on n'apprend pas rien non plus par rapport à l'Everest, mais rien ne change à l'improbabilité stupide de l'adaptation

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A Lyon

Très intéressant, glauque à souhait, et polisson sans en faire trop. Une curiosité stylistique à voir !

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A Lyon
UGC Part Dieu

J'ai un rapport ambivalent aux tournages, ils me manquent comme la guerre manque à Willard dans "Apocalypse Now", mais le souvenir des interractions néfastes sur le travail collectif qui peuvent s'y dérouler me rappelle le pourquoi. "Making of" retranscrit très bien l'atmosphère folle, douce, dangereuse, risible, passionante qui se déroule sur un tournage, à la fois intemporel dans son intensité et éphémère dans sa durée. Il n'y aura rien de plus cependant

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A Lyon

Sacré Herzog... Quel cinéaste précieux. Son sujet est passionant, qu'il traite avec le plus de distance possible (excepté une condamnation quant à la mise en doute de Treadwell des propos scientifiques), parce qu'il veut avant tout comprendre. Grand habitué de la démesure de la nature, il trouve ici une synthèse de sa carrière de documentariste, de ses thèmes de prédilection, et y appose sa poésie naturelle. Juste bémol pour les aller-retour du montage, qui aurait pu préserver le climax tragique

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A Lyon

Oui bah écoutez... On a tous vécu ces soirs où on regarde volontairement de la merde, parce qu'on ne veut pas encore dormir, mais en même temps on ne veut pas penser, donc on veut bien être assomé par la connerie de quelque chose, tout en sachant pertinemment qu'on le regrettera juste après. Je ne renierai pas que j'ai apprécié les personnages de Marilou Berry (comédienne toujours sous-estimée) et Charlotte de Tuckheim, mais à part ça, "Camping Paradis" ressemble au "Parrain" à côté. Et la réplique finale, "et si on repartait en croisière ?", rappelle avec la subtilité d'un phacochère qu'on a bien assister à une publicité géante... Dans ce cadre-là, il y a pire comme pub, mais comme film, c'est évidemment pas jojo

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A Lyon

Sujet éminemment identifiable, à l'identité Italienne marquée, le long-métrage ne déçoit pas. Il est énergique, mature et responsable dans son traitement du sujet sans sombrer dans le moralisme, et les comédiens apportent des rayons de soleil. Manque juste des fulgurances

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A Lyon

J'aime "Strip tease", j'ai beaucoup aimé "Ni juge ni soumise" (quel personnage, quelle histoire, tellement dur de croire que tout est vrai). Mais "Poulet frites" m'a laissé un peu sur le carreau pour deux raisons précises : les dialogues sont rarement compréhensibles (de ce côté-là, on ne doute plus du tout de l'authenticité), et l'histoire manque beaucoup de mordant. Je ne suis pas un grand client de thrillers, aussi quand l'enquête se révèle plus classique que prévu... Le comissaire est charismatique, le rapportage de la Vérité est toujours aussi juste, mais je me suis ennuyé aussi par rapport à leurs précédents travaux

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A Lyon

Assurément un de mes coups de coeur de l'année (en même temps, c'est Bill Plympton). Intégralement muet, avec un style d'animation toujours autant en vrac, mais cette fois sans la folie dans son histoire, "Des idiots et des anges" m'a tranché le coeur par son propos superbe de misanthropie (le réalisateur a du mal à pardonner à l'homme d'être aussi médiocre alors qu'il possède, en lui, de quoi être divin et atteindre ses rêves), des séquences incroyables comme celle illustrant la chanson "Le gris", ou encore les déformations physiques qui lui sont chères et qui servent ici à nourrir ses tentatives d'espoir. Un film qui m'a profondément émeu

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A Lyon

Un film que je voulais voir depuis l'enfance (oui bon)... Ecoutez c'est honnête. Ca ne bouscule rien, mais ça serre la main. Lee duo marche, l'histoire est sympathique à suivre, et puis on va bouffer. Ce ne fut pas une erreur de le voir, loin de là, mais de là à évoquer une faveur...

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A Lyon

Alors qu'on s'entende : je ne l'ai vu que pour une seule raison, apprécier à 100% le fou rire de Seb et JDG dans leur critique du film. Comme ça, j'ai les images précises de cet instant mythique, que je vous invite tous à regarder. "Shazam" en lui-même ? Presque aucun souvenir. Scénario de gare (mon Dieu cette fin), Chuck cabotine, il n'y a rien à raconter... On dirait un téléfilm de Noel surproduit. Ca reste regardable on va dire

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A Lyon

Pourquoi le Doillon a demandé à Vincent Lindon de bouffer tous ses mots comme ça ? J'aime beaucoup le travail de Rodin, qui travaillait le corps dans sa métaphysique universelle avec une puissance marbrée qui nous aura tous marqué. Une puissance qu'on ne retrouvera jamais ici : tout est noyé dans un académisme affligeant et anchronique par rapport à l'artiste, sauf quand il s'agit d'insinuer une partouze inutile. Ca reste instructif, Izia Higelin est un gros point positif, mais quel dommage que ça s'arrête là

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A Lyon

Le plus long film que j'aurai visionné dans ma vie (autant dire qu'après une expérience comme ça, on a besoin de marcher). 9 h 30 d'entretiens, de témoignages, d'empreintes de ce que l'Homme est capable dee faire de pire. C'est évidemment bouleversant plusieurs fois (le coiffeur...), c'est évidemment nécessaire de voir plusieurs extraits, mais je maintiens que Lanzmann aurait pu laisser respirer son récit avec des illustrations pures des lieux ou des informations transitoires entre les témoignages, pour fluidifier un peu le tout. Mais je suis heureux d'avoir consacré une journée à un tel acte réunissant l'Histoire, l'Art et la Mémoire

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A Lyon
Lumière Terreaux

Premier Dupieux d'une petite série ! Un hommage surréaliste à un peintre que j'adore (la mise en film d'un de ses tableaux comme ouverture est une magnifique entrée en matière), avec tous ses Dalis parfaitement interprétés. Même si, comme toujours avec Dupieux, il se fait piéger par son questionnement du quatrième mur (globalement, il faut arrêter avec ça de toutes façons), l'originalité de la révérence et la forte personalité des personnages rendent l'instant singulier et plaisant malgré son éphémérité

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A Lyon

J'aime beaucoup le premier Toxic Avenger : c'est méga con, c'est super inventif, ça sent la dèche, le sang, le bon enfant, bref une série B tout-à-fait drôle si on est dans le bon état d'esprit. Par curiosité j'ai voulu regarder le reste de la saga. Le 2 est de loin la suite qui s'en sort le mieux. Ca reste rigolo (la traversée jusqu'au Japon est hilarante), toujours inutilement dégueu, et ça réinvente ses thèmes de base. Mais dommage d'avoir dû changer de comédienne pour Claire (Legere et son personnage sont insupportables dans ce film), et de ne pas se lâcher comme le premier

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A Lyon

Mêmes défauts, mais grave amplifiés. J'ai cependant beaucoup aimé l'idée du super-héros qui doit trouver un "vrai" boulot ! Mais honnêtement je n'ai pas retenu grand chose de plus

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A Lyon

Déjà, ouvrir un film sur le fait de dire que les deux autres suites étaient des erreurs (visionnaires pour le pire, les mecs), et enchainer sur un film aussi scato (ce que le premier n'a jamais été), c'est clairement manquer de prise de recul par rapport à ce qu'on fait. Il m'a plus marqué que le 3, parce qu'autant niveau idées débiles sur les super-héros ils sont restés à la surface, autant dans les bastons gores et surtout les personnages secondaires inédits, là ils se sont lâchés. Par contre, Claire est abominable plus que jamais, et le clifanghr final m'a marqué par son ignominie. Je pourrai briller en société en disant que j'ai vu les 4 Toxic Avenger ; à part ça c'est une sèche perte de temps

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A Lyon
Aquarium Ciné Café, séance Nanar

Le placement de produit Evian, surtout en pleine discussion mafieuse, et le tact légendairee du guerrier hong-kongais, sans oublier le comissaire sous Prozac tout le film, rendent ce nanar inoubliable. Rien n'a de sens, le doublage est fantastique, et on voit du pays ! Ca s'épuise sur la durée malheureusement, mais vraiment, le visionnage fut hilarant pour tout le monde. Détail pas anodin quand même, pour une série Z avec un titre traduit ainsi, il n'y a pas de sous-entendu raciste dans le film en lui-même.

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A Lyon

Mouais... Ca aurait pu être bien meilleur. C'est de l'illustration assez basique, malgré la bonne interprétation de Thierrée et Sy. Mais on sent bien les libertés prises, je me suis même demandé si Omar Sy n'était pas derrière la volonté de faire passer son personnage pour un sacré séducteur, comme chez "Lupin"... On a appris des choses, on a passé un bon moment, mais pas plus d'émotion que ça

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A Lyon

Film singulier s'il en est, dans la mise en abyme continue, et qui regorge de surprises. Voilà, vous n'en ressortirez ni les cotes pliées ni la larme à l'oeil, mais content d'avoir vu un divertissement plutôt raffiné et réfléchit (dixit l'individu qui a rgardé tous les Toxic Avenger)