2024 en films

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Un rewatch parce que j'avais rien compris la première fois. Maintenant c'est plus clair et je l'ai trouvé assez sympa à regarder, original, bien réalisé, avec une belle photographie et des thèmes intéressants.

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Alors là c'est un gros morceau. Je sais qu'il va falloir que je le re-regarde pour tout saisir, mais c'est un sacré film. Chaque fil tissant le toile du film semble traiter des sujets divers et variés. Entre la narration complexe et ça, on est presque noyés, mais l'émotion reste le fil directeur qui nous amène jusqu'au bout de l'oeuvre. Je pense qu'il y a encore énormément de choses qui m'échappent dans ce film donc je prendrai le temps de le revoir et de le renoter, mais j'ai beaucoup aimé. Et puis le style graphique et scénaristique de Lynch est d'une singularité dont on se délecte.

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Alors là en terme de réalisation on est sur du lourd. Les plans cachant les personnages de la femme et du mari infidèles, le style graphique, les plans miroir, le sens derrière et comment il traduit l'évolution de l'histoire... C'est un beau film. Et la musique arggg bref ça nous prend par les sentiments, et c'est ça que c'est bon.

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La photographie, l'histoire, le cast, la romance, la musique, la philosophie derrière, l'influence "film noir", les idées visionnaires sur la science-fiction et le cyberpunk, tout est exceptionnel on est vraiment sur énorme coup de coeur. J'ai tout adoré

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C'est un bon biopic, il n'y a pas à dire. Robert de Niro et Joe Pesci, fidèles à eux-mêmes, offrent une belle performance, mais la femme aussi ! Le noir et blanc est très agréable, la violence cadencée à la perfection nous fait rentrer dans la spirale qu'est la vie de Jake Lamotta, et dessine un personnage complexe sur lequel on a du mal à se faire une opinion, troublé par l'empathie qui se construit le long du film.

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Je ne m'attendais pas du tout, mais alors pas du tout à ça, et quel plaisir. Je comprends finalement pourquoi le nom de Hitchcock a si bonne réputation. C'est du grand cinéma. On nous offre une histoire fascinante, une musique superbe, et une écriture qui aborde des sujets dont on a pas forcément l'habitude. L'obsession est tellement parfaitement abordée, cette spirale omniprésente qui nous hante, les fantasmes que chacun projette sur un autre qui n'est qu'illusion, quitte à se déconnecter du reste, et bien sûr le mouvement de caméra qui hérite son nom de ce film, "L'effet Vertigo". Tout y est. Tout est là pour faire un chef-d'œuvre, car ç'en est un.

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Certes les plans tout en longueur sont d'une beauté indéniable. Certes les dialogues sont diablement bien écrits et méritent d'être étudiés pour en exploiter tout le potentiel de réflexion sur la condition humaine auxquels ils nous ouvrent. Certes les décors sont saisissants et nous plongent avec angoisse dans "La Zone". Certes, je les vois toute ces qualités. Mais bordel qu'est-ce que c'était long. Je sais pas c'est juste pas digeste à mes yeux, ça n'a pas pris. J'ai peut-être été un peu ambitieux en m'attaquant à un aussi gros morceau.

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Etant adepte du cinéma de Kubrick, ça faisait longtemps que je voulais voir ce film, même s'il est décrit comme une "expérience" et qu'on m'avait avisé de prendre garde à l'endormissement, mais vu la réputation de la photographie et de l'aspect contemplatif de l'œuvre, j'ai voulu me préserver de le voir jusqu'à avoir l'occasion d'un passage en salle. Alors quand j'ai vu qu'il était programmé au Gaumont de la Comédie, je n'ai pas hésité une seconde, et bon dieu que c'était bien.
Pour être honnête, j'y allais en me disant que j'allais sans doute me faire chier à mourir mais que c'était important pour ma culture, et pourtant, comme le reste de la salle (pleine à craquer), j'ai applaudi allègrement à la fin de ces incroyables 2h40. C'est une véritable Odyssée, qui ne nous fait pas réfléchir à notre petite personne comme la plupart des films, mais nous offre une réflexion sur l'Humanité toute entière, et bien plus encore.
Mentionnons la photographie époustouflante, qui ridiculise 90% des films d'aujourd'hui alors qu'on parle d'un film de 1968, des effets spéciaux révolutionnaires pour leur temps et qui n'ont pas pris une ride.
Chaque acte de cette Odyssée est fascinant et je ne pourrai évidemment pas parler de tout dans un texte comme celui-ci, mais je citerai par exemple :
- L'introduction légendaire de l'Aube de l'Humanité, tableau saisissant du chemin parcouru par l'Homme tout en étant une critique acerbe de l'utilisation qui est faite de la technologie depuis la nuit des temps...
- le personnage de HAL introduit à une réflexion ultramoderne de manière absolument brillante. Comme Kubrick fait-il pour insuffler autant de nuances et d'émotions dans ce plan statique sur une lentille Nikon ??
- Le monolythe récurrent qui est source de tant de questionnement, mais qui est finalement utilisé par Kubrick comme d'un outil d'évocation pour le spectateur, offrant des ouvertures sur la projection de l'évolution humaine, l'intervention divine...
Bref, cette séance m'a mis une belle claque dont je ne suis pas prêt de me remettre. Ce film est d'une incroyable richesse, tant sur le plan technique, que scénaristique ou réflexif.
Merci le cinéma.
(Grand Ecran)

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La même coupe que le gosse dans Shining mdrr
Plus sérieusement je comprends pas trop la hype. Certes les personnages sont tous très intéressants et bien écrits, le procès fais une anatomie détaillée de la chute de la vie du couple et on ne s'ennuie pas, mais bon, de là à rafler la moitié des prix dans toutes les cérémonies de cinéma cette année ?
(Grand Ecran)

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rewatch donc rien à dire
(Grand Ecran)

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Le challenge était loin d'être évident pour Denis Villeneuve en s'attaquant à une telle adaptation 'Lynch s'y était déjà cassé les dents), et pourtant le résultat est globalement pas mal. Bon, graphiquement, pas besoin de m'exprimer, c'est du Denis Villeneuve donc c'est splendide et contemplatif. On sent vraiment son ambition de créer un univers culte comme on les connaît type Star Wars, mais pour moi, malgré que le film soit bon, il y a des obstacles qui l'empêchent d'atteindre ce niveau là. Tout d'abord, la complexité de l'univers et des enjeux géopolitiques de Dune entraîne une gestion du rythme parfois lacunaire, même si ça aurait franchement pu être pire 'après, cela s'explique par le fait qu'il s'agisse d'un premier opus, et qu'il y a donc beaucoup de choses à introduire. Reste à voir si la suite fera mieux sur ce point là). Mais le soucis majeur selon moi qui risque d'empêcher à ce Dune d'acquérir le statut de "culte" auquel il aspire, c'est surtout son incapacité à créer chez le spectateur de l'empathie vis-à-vis des personnages, on se sent souvent assez détaché et la mort d'un tel ou d'un tel ne nous fait ni chaud ni froid. Peut-être cela est-il dû au casting XXL ? Car il faut l'avouer, difficile de donner naissance à un personnage iconique qui reste dans les mémoires quand on le désigne inconsciemment comme juste "Thimothée Chalamet", "Jason Momoa", ou pire : "Poe Dameron"... Mais bon, si on prend le film dans sa globalité, ça rsete très très agréable à regarder et je suis curieux de voir ce que donnera la suite.

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Bon, on va pas se mentir, ça reste une romance pour adolescente des années 80, mais bon ça reste tout à fait sympathique à regarder et on comprends que ça soit culte. C'est une jolie romance musicale nous faisant suivre le passage dans le monde des adultes d'une jeune fille qui découvre que le monde ne s'arrête pas à l'image idéale dans lequel son milieu social l'a bercée. Mais bon après, ça n'a rien de particulièrement extraordinaire.
(Grand Ecran)

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C'est tellement dommage !! Le potentiel de ce film était incroyable : la forme est brillante, mais le fond est vraiment moyen.
Tout d'abord, on découvre une performance d'Emma Stone exceptionnelle, et je pèse mes mots. L'évolution de son jeu au cours du récit fait évoluer le personnage de manière étonnamment humaine, elle est plus débridée que jamais et nous en mets plein la vue.
Les décors sont d'une singularité digne d'un Tim Burton poussé à l'extrême, ajoutant des éléments de CGI ou des utilisations du fish-eye à en faire tourner la tête tellement c'est inédit et réussi, bref visuellement parlant c'est un sans faute d'une rare inventivité qui nous en mets plein les mirettes.
La musique est utilisée avec intelligence, évoluant petit à petit au même rythme que le personnage, et frappant toujours juste.
Bref, là encore, je le répète, dans la forme, tout est bon, voire excellent ! Reste à ce que ce conte philosophique fasse sens. Et c'est là que ça coince. On nous introduit à quelques réflexions qui sont d'une banalité ennuyeuse, le thème pourtant omniprésent de la sexualité n'est pas approfondi plus que ça, dans son aspect réflexif, et même la quête de soi, la crise identitaire qui devrait être un thème central du film est franchement survolé.
Alors peut-être que certaines choses m'ont simplmeent échappée hein, mais j'avoue être déçu par le potentiel gâché de ce film, mais dont la visionnage m'a malgré tout beaucoup plu.
Mention spéciale à la touche récurrente d'humour qui est étonnamment réussie et bien intégrée, ce dont on ne s'attendrait pas forcément. Le burlesque est utilisé avec soin et a provoqué plus de rigolades que certaines comédies...
(Grand Ecran)

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Les Frères Cohen ont-ils toujours été aussi bons ? Ce film remontant au début de leur filmographie nous donne la réponse : oui.
Je m'attendais à un film d'enquête sérieux, et à la place on m'a servi une œuvre cynique innovante.
Les personnages incarnent tous les différents aspects de la mentalité américaine moderne, ce qui permet de déconstruire avec brio leurs incohérences et aberrations, si bien qu'à la fin du film, on se surprend à prendre plus au sérieux les personnages dont on riait de l'accent grotesque, que de ceux qu'on craignait pour leurs meurtres de sang froid. Le film est rythmé par une enquête intéressante qu'on suit sur deux plans, mais aussi par un humour étonnamment maîtrisé, au même titre que la photographie et la mise en scène.
Bref, un excellent film, malgré que ce ne soit pas forcément mon style, mais au moins c'est sacrément rafraîchissant et intéressant
(Grand Écran)

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Faire un film engagé contre le racisme sans tomber dans la banalité et les clichés épuisants, c'est pas un défi évident à relever. Pourtant ici c'est réussi.
Les habitudes de la société ultra-raciste du Sud de l'Amérique dans les années 60 révolte parfaitement le spectateur, et l'immerge dans la frustration du Docteur Shirley et de toute la population de couleur, et ce, de la même manière que Tony est impacté lui-même par le racisme pour la première fois, lui qui était pourtant un vrai racelard avant son voyage. On voit également bien la difficulté de la situation du Docteur, "trop noir pour les.blancs et trop blanc pour les noirs" qui soulève le paradoxe évident de la séparation raciale.
Bon pour résumer, c'est un film accessible, qui fait du bien, et qui est très agréable à regarder. Mention spéciale à l'utilisation très esthétique des couleurs tout au long du film)
(Grand Écran)

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Ce à quoi devrait ressembler n'importe quel blockbuster : c'est dynamique, c'est accessible, et ça raconte quelque chose sans non plus casser trois pattes à un canard, avec une touche d'originalité.
(Grand Ecran)

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Je me permets de citer une autre critique que j'ai lu dont la formulation résumait parfaitement l'affaire : Dès l'introduction, un écran noir interminable avec une musique glaçante, tout est dit : vous allez entendre mais vous n'allez rien voir.
En effet le film retrace des scènes de vie tout à fait banales de l'autre côté du mur des camps. Et c'est tout. On est seulement hanté tout le long du film par des colonnes de fumées et des hurlements qu'on doit essayer d'ignorer. On a seulement à quelques rares occasions des "interactions réelles" entre ces deux mondes (les dents, les ossements, les cendres...) mais pas plus. Alors on pourrait crier au génie comme la plupart des critiques le font, voyant une représentation révolutionnaire de la banalisation du mal de Arendt, mais moi je trouve que ça ne prend pas. Oui c'est glaçant au début, et on a froid dans le dos quand on entend les dirigeants discuter de l'optimisation du camp comme d'une usine de production, mais franchement voire en boucle des scènes de vie banales de Sandra Hüller présentant son jardin (bien qu'elle soit géniale), au bout d'un moment ça le fait pas, ou en tout cas pas pour moi. Je pense qu'on est plutôt orienté vers un public canne-ophile adepte de branlette intellectuelle devant un film de Ruben Ostlund (je plaisante bien sûr, j'ai adoré Ttiangle of Sadness), mais en tout cas voilà, moi je me suis fait chier, mais tant mieux si ça plaît à des gens.
(Grand Ecran)

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Bien que Dupieux ait ses ratés, ce Yannick est franchement sympathique et est selon moi l'exemple parfait de ce que doit être un bon Dupieux : de l'absurde et de l'humour portant une réflexion légère, le tout dans un format court qui rend l'expérience extrêmement digeste. Mention spéciale à Raphaël Quenard, je garde un œil sur toi.

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Pitié que quelqu'un prescrive un traitement contre la schizophrénie à Quentin Dupieux.
Plus sérieusement on passe quand même un bon moment à regarder l'excentricité du cinéma de Dupieux au service de l'excentricité de la personnalité de Dali, donc le match est plutôt sympa
(Grand Ecran)

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Une vraie claque de violence. La CIté de Dieu, tentaculaire, semble prendre vie, s'empare des destins de chacun, oriente tous ses habitants vers le crime et la mort, qui sont désormais devenus des aspects communs de la vie. Mais en plus de mettre en lumière les violences directes qui sévissent, on est également témoins des violences indirectes que les habitants de la Cité subissent : celle du regard des autres, les insultes, le dédain, le dégoût, alors que ce sont eux les premiers violents de cette histoire, les créateurs de la fosse abyssale qu'est le favela.
Excellente expérience puisque la projection a eu lieu avec une pellicule 35mm originale donc c'est plutôt sympa.
(Grand Ecran)

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Avis risqué, mais j'ai pas trouvé ça terrible.
Oui Di Caprio est excellent, oui la photographie est plus que sublime et j'adore l'utilisation qui est faite du fish eye, mais ça ne suffit pas à faire un bon film. Ca manque sérieusement de fond, d'âme, c'est trop creux.
Après je peux tout à fait comprendre que ça plaise à certains, et l'expérience en salle doit être très agréable, mais c'est pas pour moi.

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C'était intéressant. J'ai eu un peu de mal à accrocher, mais je vois franchement ce que Lynch construit dans ce road movie aux airs de Roméo et Juliette rock n'roll baigné dans l'univers si singulier de ce bon vieux Lynch. Les musiques sont géniales et Willem Dafoe est juste parfait, tandis que j'ai été moins fan de la prestation de Nicolas Cage. En tout cas je vois tout à fait le délire, mais j'avoue que je suis pas trop rentré dedans. Conflit générationnel peut-être ?

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Bah c'était nul hein. Pour un film qu'on m'a vendu comme super triste j'ai à peu près ressenti les émotions d'une petite cuillère devant ce film qui manque franchement de délicatesse dans son propos. On nous vend une romance gay un peu naze avec un mec qui n'a toujours pas fait le deuil de ses parents, et franchement la tentative de nous transmettre quelque chose est ratée. Le principe du cinéma, c'est de faire ressentir les choses de manière plus ou moins implicite par pleins de procédés, pas de bêtement faire dire au personnage des morales à deux balles... Bref c'était sacrément mauvais même la photographie qui semble jolie est vue et revue (sans parler de la scène finale moisie digne d'une comédie romantique du dimanche).
(Grand Ecran)

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J'ai mal au crâne en sortant de ce road-movie lesbien franchement abrutissant. Dire que derrière ce film se trouve le même gars qui a réalisé Fargo, No Country for Old Men et The Big Lebowski, c'est franchement désolant. C'est brouillon, bourré de scènes de sexe sans intérêt, le message est franchement bordelique, et le pseudo "univers Cohen" est forcé et ne marche pas du tout comme il a pu fonctionner par le passé. Pitié faites que les frères Cohen travaillent ensemble à nouveau parce que là c'est la catastrophe.
(Grand Ecran)

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Alors ça c'est pas un film de pédé !
Biopic bien construit qui ne prend pas trop de longueurs (même si certains raccourcis sont faits, mais bon, c'est normal pour condenser une vie entière en un film de 2h) avec certains moments musicaux franchement jouissifs, particulièrement la longue scène finale du concert de Live Aid, on a jamais autant profité de la qualité son d'une salle ! Après certains moments où la création de plusieurs morceaux culte semble se faire comme par magie peut faire souffler, mais dans l'ensemble c'est tout à fait sympathique.
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Si on devait résumer Lynch en un objet, une image phare, ce serait le rideau rouge, même si dans l'intro de ce Blue Velvet, celui-ci se revêt d'un bleu abyssal. Et bien dans celui-ci, Lynch se plaît à nous montrer ce qui se cache derrière ce rideau.
Evidemment, ça ne plaît pas à tout le monde, car rien n'égale le confort de contempler une réalité amputée de ses défauts, une utopie qui nous ferait presque oublier les maux qui touchent le monde qui nous entoure. Pourtant le mal est bien là, plus proche qu'on ne l'imagine, et ça, Lynch nous le fait comprendre dès la première scène avec un plan sur une colonie d'insectes bien cachés dans la belle pelouse d'une Amérique innocente.
C'est ainsi que nos personnages principaux, habitués à leur vie candide baignée dans l'aisance du haut de la classe moyenne, vont peu à peu découvrir toute l'obscurité qu'ils ont jusque là ignorée alors qu'elle se trouvait à quelques pas de chez eux, il suffisait de bien regarder.
Pire encore, en nous offrant une représentation implicite du Moi, du Surmoi et du Ça tiré de la psychanalyse de Freud, Lynch nous offre une mise en abîme nous montrant que cette même obscurité, ce même mal, est directement présente en nous, enfouie par quelques normes sociétales.
Bref, avec Blue Velvet, Lynch nous offre sans doute son œuvre la plus sombre, mais extrêmement riche, et toujours fidèle à son style si unique.

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Je peux mourir en paix, j'ai vu Gérard Darmon jeune.
Bon quoi que, il est même pas si jeune que ça dans le film.
En bref, le film était tout de même sympathique, bien que j'ai DÉTESTÉ la performance de Béatrice Dalle. La photographie est plutôt agréable et l'ensemble forme un esthétique plutôt bien léchée qui donne une ambiance vraiment prenante au film, la version longue permet de savourer l'histoire avec les personnages, prend le temps de nous attacher à eux, même si la descente aux enfers finale m'a semblée un peu rapide, bien qu'elle soit développée tout du long.
En bref c'était ok, mais beaucoup de scènes de sexe pas forcément utiles par moment.
(Grand Ecran)

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Bon, c'est peut-être pas un film avec une philosophie de ouf et tout comme on peut en avoir l'habitude, mais Viggo Mortensen est génial, la réalisation est tout à fait agréable, et l'histoire est jouissive à suivre. Donc perso voir Cronenberg déconstruire la cellule familiale américaine idéale en extrayant toute la violence enfouie qu'elle renferme (qu'elle soit directe, verbale ou même sexuelle), bah ça m'a suffit pour apprécier, donc le film est cool.