2024 - Lectures

Annotation :

Ne connaissant de l'auteur que le recueil Dagon, je découvre pour la première fois avec cette nouvelle un de ses grands classiques, et donc sa mythologie fameuse. Je retrouve cependant ce qui fait pour moi le sel de Lovecraft : le danger de la fascination, le besoin irrépressible d'ouvrir la boîte de Pandore, et vivre avec le poids que cette nouvelle connaissance terrible amène pour les personnages.
Malgré la simplicité des procédés narratifs, Lovecraft se repose sur un équilibre précaire. Graviter autour de l'indicible pour mettre le lecteur à son contact sans pour autant jamais le rejoindre sous peine de détruire l'effroi qui s'en dégage. C'est ce que je vais reprocher à ces montagnes hallucinées. Le mythe est découvert, expliqué, compris. La ville labyrinthique sont des ruines ayant une histoire à découvrir, la créature sortant des abysses insondables, certes effroyable par son aspect inintelligible, est une espèce dont on peut retracer l'origine. Son évolution basée sur une reproduction sans substance ni volonté va dans le sens de cette horreur cosmique, mais il me manque la brièveté et le mystère irrésolu.
Restent tout de même les montagnes, les descriptions des tunnels labyrinthiques, le blanc infini de l'Antarctique nous poussant à projeter nos propres hallucinations dessus... Et une structure qui peut faire office de mètre-étalon pour tout le genre cosmic-horror : la curiosité scientifique qui se transforme en enfer sur Terre à force de creuser trop profondément.

Annotation :

Un cours d'économie accompagné d'un projet politique. Redéfinition de la notion de propriété privée : désormais la propriété n'est plus un état permettant la jouissance absolue d'un bien, mais un emprunt engageant une responsabilité envers le collectif.

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