2025 : CINEMA

Annotation :

02 janvier

Malgré son manque cruel d'enjeux forts, SING STREET diffuse une émotion subtile notamment par cette relation fraternelle en filigrane. Surtout, bien aidé par un casting investi et une BO du tonnerre, il réchauffe les cœurs par son charme, sa légèreté et sa sincère conviction que l'art sauve des vies.

Annotation :

04 janvier

On ne peut nier les qualités techniques d'HORIZONS LOINTAINS (photo, reconstitution, musique) sauf qu'à côté la mise en scène d'Howard est aussi classique que son récit est balisé. Cela empêche tout développement approfondi et réelle émotion, celle-ci sauvée seulement par le joli duo Cruise/Kidman.

Annotation :

12 janvier

Parfaitement écrit et mis en scène, WALLACE & GROMIT : UN MAUVAIS PANTALON reste 30 ans après un petit chef-d'œuvre. Cet humour british délicieux fait des merveilles et l'attachant duo éponyme émeut par les aléas de leur relation. Surtout, c'est l'acte de naissance d'un méchant iconique et hilarant.

Annotation :

12 janvier

Œuvre fondatrice de la romcom américaine, NEW YORK-MIAMI n'a rien perdu de sa superbe. Ces dialogues savoureux, cette écriture et ce duo d'interprètes font que l'ensemble conserve sa saveur malgré les clichés que peuvent être la structure et les péripéties pour notre époque. Une intemporelle pépite.

Annotation :

15 janvier

Bourré de défauts, mais généreux, IL ETAIT UNE FOIS EN CHINE vaut pour ses combats (ceux contre Iron Robe Yim ❤️) et son Jet Li à la technique phénoménale. Ça monte crescendo jusqu'au climax où l'inventivité de Tsui Hark bat son plein et où l'intrigue, d'abord foutraque, prend pleinement son sens.

Annotation :

19 janvier

Moyennement convaincu par NOUS, LES LEROY. Heureusement que Bernard à un amour sincère pour ses personnages et qu'il sait être fin pour décrire l'isolement dans la cellule familiale et son implosion. Parce que niveau mise en scène, c'est zéro pointé et les interprètes ne sont pas toujours très bons.

Annotation :

22 janvier

CHRISTINE aurait pu être une simple bisserie techniquement solide, mais c'étaient sans compter les talents de Carpenter. Il confère à cette relation suggestive (véritable émanation des affres d'un adolescent malmené, rongé de l'intérieur par la rancœur et la haine) une ampleur et une ambiance folle.

Annotation :

22 janvier

Un beau mélodrame que ce L'AMOUR AU PRÉSENT dont les thématiques touchent à mes peurs personnels. Conséquence ? Ça m'a terrassé. S'il possède de gros soucis d'écriture (perso de Garfield) et de structure (cette chronologie éclatée inutile), l'indéniable alchimie du duo suscite de profondes émotions.

Annotation :

24 janvier

A l'image du personnage de Dupontel, LE CONVOYEUR se veut sec et toujours tendu. Et si le manque de budget se fait ressentir quelques fois, Boukhrief le compense par une efficacité dans sa mise en scène et son écriture à l'os. Un adroit polar où les influences n'empiètent jamais sur sa singularité.

Annotation :

26 janvier

Krasinski propose une mignonne récréation sur le pouvoir de l'imaginaire avec BLUE ET COMPAGNIE. Dommage que le film manque lui-même d'imagination, surtout dans sa direction artistique et sa narration. Ceci dit, il met en scène avec élégance cette tendre histoire bien aidé par Kaminski et Giacchino.

Annotation :

31 janvier

LORENZO ne nous épargne rien du combat de ce couple esseulé pour la survie de leur fils et ceux des autres. Une lutte où la foi et la raison s'emmêlent et se confrontent. Paradoxe filé par la mise en scène de Miller, à la fois titanesque et excessive, et pourtant si juste et intime. Impressionnant.

Annotation :

1er février

Baez dans 'Diamonds and Rust' dit que Dylan sait garder les choses vagues et UN PARFAIT INCONNU restitue bien cette sensation. Il est cet artiste protéiforme, fuyant, qui échappe aux autres, son audience et sa propre personne, mais dont l'Art douloureux aura su cerner les troubles de tout un monde.
J'aime tout particulièrement comment Mangold articule son film : une planète, ses satellites et comment ces derniers l'influence dans toutes ses strates. Le classicisme formel du cinéaste permet d'ailleurs de resserrer les enjeux sur l'essentiel : les chansons et les dialogues. Un beau paradoxe.

Annotation :

04 février

Au-delà du sympathique conte pour enfant où le ludisme du réalisateur fait des merveilles, LE BON GROS GEANT permet à Spielberg de déployer une intéressante réflexion sur sa nature de conteur et sa part enfantine. Comment ne pas être touché par la sincérité et l'innocence de cet humble géant ?