2025 en BD

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Jim Bishop, qui nous avait déjà impressionnés avec Lettres perdues et Mon ami Pierrot, revient avec une œuvre encore plus intime : L'Enfantôme. Mais qu’est-ce qu’un enfantôme ? Après la lecture de cette bande dessinée, on peut imaginer que c’est tout simplement notre âme d’enfant : pure, naïve et fragile, celle qui donne un sens à nos actions et s’efface à l’adolescence, quand toute confiance en soi semble disparaître et qu'on rentre peu à peu dans le monde des adultes. Mais que devient-on après l’adolescence si cet enfantôme ne revient jamais en nous ?

A travers L’Enfantôme, Jim Bishop parle du mal du siècle de façon extrêmement personnelle et avec beaucoup de justesse, parfois au point de mettre son lecteur mal à l’aise. À travers l’histoire de deux adolescents en quête de repères, sans aucun soutien, il convoque le fantastique, voire l’horreur, avec des touches d'humour et de poésie, ajoutant une dimension unique à son récit.
Un très bel album sur l'adolescence, le mal-être et le temps qui passe.

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Tilda explore la planète P-412 à la recherche de minéraux rares lorsqu’une pluie surgie de nulle part s’abat sur elle et l’inconnu qu’elle vient de prendre en stop. Ce qu’elle ignore encore, c’est qu’après la tempête, elle ne sera plus tout à fait la même…

Flux est une fable écologique que l’on pourrait qualifier de poético-fantastique : la poésie qui s’en dégage n’existerait pas sans sa part de fantastique. L'histoire nous invite à réfléchir sur notre monde, sur l’importance de la nature et du moment présent, avec un scénario assez original malgré un thème maintes fois exploré.

Mention spéciale à la très jolie fin, qui donne une dimension encore plus forte au récit.

PS : Pas besoin d’être amateur de SF pour apprécier Flux.

Il m'a manqué un petit quelque chose pour être complètement conquise par Flux, je pense que j'aurais aimé que l'histoire soit un peu plus longue car elle se lit très vite et risque donc d'être assez vite oubliée ce qui est dommage mais ça reste une bonne histoire.

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Qui se cache derrière Sibylline, cette jeune escort-girl qui cherche à tout prix à être autonome et à ne dépendre ni d'un homme ni de ses parents ? Et bien, derrière cette jeune femme se cache Raphaëlle, 20 ans, étudiante en architecture, drôle, jolie et intelligente. Avec cette BD, Sixtine Dano casse les a priori qu'on pourrait avoir sur les escort-girls et aussi sur les sugar dady et nous offre un beau récit intimiste moderne et élégant grâce à son noir et blanc peu contrasté.

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Avec Hors scène, Jon McNaught capture ce moment universel où l’on ne se sent à sa place ni parmi les enfants ni chez les adultes. Vouloir être "cool", renier ses jeux d’enfance, arracher ses posters de super-héros, grandir plus vite que son meilleur ami et en parallèle continuer à jouer dans la pièce de théâtre de son lycée.

Le passage à l’adolescence se fait subtilement, sous les yeux de tous, et malgré tout hors scène, caché dans sa chambre ou dehors avec ces nouveaux amis qui boivent de la bière en cachette. Dans Hors scène, nous suivons David dans son quotidien, pris entre l’envie de ne plus être un enfant et l’évidence qu’il l’est encore un peu.

Une tranche de vie finement mise en scène par Jon McNaught, qui nous avait déjà touchés avec L’Été à Kingdom Fields.