- 24 livres en 12 mois -

Annotation :

Le 8keur de Kalimera et le résumé du livre m'avait vraiment donné envie de me procurer ce livre, d'autant que le sujet du livre est un sujet que j'affectionne particulièrement, les vampires !
Quelle ne fut pas ma surprise quand j'ai pris le livre à la bibliothèque et que je découvris son nombre de pages. Loin de me déplaire, les 967 pages me promettaient une grande saga, et j'en salivais d'avance. Je me jetais donc avec un appétit que je n'avais pas ressenti depuis longtemps, d'autant que le maître de l'horreur himself, Stephen King, adoubait ce bouquin.
J'aurais volontiers mis 8 si le livre n'était pas truffé de longueurs et de détails macroscopiques superflus qui ralentissent fortement l'intrigue et qui la desservent totalement. Trop c'est trop. Je me suis tout de même accrochée mais ça pourrait en rebuter plus d'un. Aucun intérêt. D'où l'absence de recommandation de ma part.
Et j'ai failli mettre 1 point de moins aussi pour la fin wtf qui te laisse sur ta faim. Moi qui déteste les fins ouvertes, j'étais servie. Quelle déception au bout de 967 pages, avec le point négatif dit plus haut, je n'en croyais pas mes yeux. Tout ça pour ça me suis-je dit en refermant ce livre ? J'avais limite la rage. Et puis j'ai vu qu'il y avait 2 autres tomes, dont le troisième sort cette année. Ouf ! Mais quand même, quand on ne le sait pas, la pilule est dure à avaler.
A noter que j'ai parfois trouvé que l'écriture était limite scolaire et que l'auteur se permettait quelques facilités sur lesquelles on voudra bien fermer les yeux.
Un nouveau genre de vampires, et même si j'ai apprécié les histoires et les personnages de ce livre, ça ne vaut pas un bon Ann Rice (http://www.senscritique.com/livre/Entretien_avec_un_vampire/394204). Cela ne me dérange pas que l'on modifie le mythe du vampire, mais ma préférence demeure pour les vampires du siècle dernier.
Me reste plus qu'à trouver le tome 2, en espérant que le souci du détail de notre auteur ne soit pas aussi prononcé.

(emprunt à la bibliothèque)

(967 pages - format broché)

Annotation :

Première découverte de l'auteur Serge Brussolo à travers ce roman, je n'ai pas particulièrement été emballée par cette écriture assez simple, et ces personnages. Nath, notre héros, est un archétype classique d'homme solitaire cherchant un sens à sa vie, et pour lequel je ne me suis pas attachée. Tout comme Sigrid, dont le comportement m'a passablement énervé, du début à la fin. Seul le vieux matelot Neb Orn, sa sagesse et son expérience, avait quelque chose de touchant.
Une lecture peu enthousiasmante malgré un univers particulier, et notamment sa faune, sa flore ainsi que les habitants d'Almoha, mais dont nous n'avons vraiment pas assez de détails sur le passé de cette planète, et cela m'a plutôt gênée.
Je mets donc 6, à revoir à la hausse si toutefois le second tome s'avère plus passionnant. A noter que le tome 2 n'est malheureusement pas sorti en version papier, ce qui n'augure rien de bon.
Mais ce premier tome ne m'a pas particulièrement donné envie de continuer avec cet auteur.

(emprunt à la bibliothèque)

(448 pages - poche)

Annotation :

La première lecture il y a quelques années ne m'avait pas passionnée malgré que l'un des thèmes principaux soit le vampirisme. C'est d'ailleurs ce qui m'avait motivée à acheter le livre à l'époque.
Je pense que si l'on aime l'Inde, le pays, ses coutumes, ses religions et ses divinités, il est bien plus facile de rentrer dans ce livre et de l'apprécier, ce qui ne fut pas mon cas. Aucun des personnages n'a provoqué en moi une sympathie pour leurs aventures, et je suis restée assez distante devant cet univers peut être trop coloré à mon goût, trop intense. Voilà, j'ai trouvé le roman "trop".

(dans ma bibliothèque chez ma grand-mère puis donné en crossbooking)

(367 pages - poche)

Annotation :

Je m'attendais à un livre de science fiction mais hormis l'idée de départ, il n'en est rien. C'est donc une petite déception pour moi.
C'est avant tout une réflexion sur les relations humaines, sur le passé et il m'est arrivée de me retrouver dans ce roman.

(acheté puis don à ma bibliothèque)

(251 pages - poche)

Annotation :

J'avoue, je viens de le terminer au bureau, je ne pouvais pas attendre les quelques pages qu'il me restait.
Bon roman policier qui fait bien le job qu'on attend de lui. Le machiavélisme du méchant est intéressant du moins pour moi, car c'est la première fois que je rencontre un tel personnage mais il y a de fortes présomptions pour que cela existe réellement dans la vraie vie. Cela ne me surprendrait pas plus que ça malheureusement ...

(acheté d'occasion puis donné à une amie)

(576 pages poche)

Annotation :

Mêmes reproches que pour le tome 1, même si le nombre de pages a diminué, un peu plus de 200 pages en moins, et d’ailleurs on voit justement que les détails sont moins présents, et donc moins gênants.
Encore une fois, les divers allers retours dans le temps m’ont déstabilisée, certes il faut s’accrocher, mais ce n’est pas évident tout de même, d’autant que le nombre de personnages est significatif, tout comme leurs histoires.
A noter que je vous conseille vivement de lire les 3 tomes dans un laps de temps rapproché, sauf si vous avez une excellente mémoire, car le second tome fait souvent référence au premier, et comme nous retrouvons bon nombre de personnages du premier tome dans le second, ce n’est parfois pas évident de se souvenir de qui faisait quoi. Malheureusement comme le tome 3 n’est pas encore sorti en France, je suis dans la merde ! :D

Au-delà de ces reproches, cela reste une saga très prenante, pour qui aime le vampirisme. Toutefois, cela va plus loin que ce thème puisqu’il s’agit ici d’apocalypse, de la fin de l’Homme, de la noirceur de l’être humain, mais aussi et heureusement d’amitié et de solidarité. Ce sont des romans captivants pour lesquels il difficile de se détacher tant on est prit par ces destinées.

(emprunt à la bibliothèque)

(756 pages - format broché)

Annotation :

J'ai eu du mal à me décider entre le 8 et le 7.

J'ai beaucoup aimé ce roman, sur sa forme d'abord. Il m'a d'ailleurs donné envie de lire plus de livres traitant de cette époque (et écrit à cette époque). A défaut de connaître la littérature, autant commencer par la littérature fantastique (si vous avez des suggestions, je suis preneuse). Qui sait, cela me permettra peut-être d'appréhender plus facilement la littérature, genre auquel je me suis peu adonnée depuis mes décennies de lecture.

Et puis le fond parce que le livre traite dans sa totalité du mythe du vampire, sujet que j'affectionne tout particulièrement. C'est un régal pour moi de découvrir une littérature qui elle-même découvre les prémices du vampirisme. Et c'est là où le bas blesse, car lorsque l'on a lu et vu beaucoup d'œuvres sur le sujet, ce roman nous laisse sur notre faim tant il est bien trop court (environ 160 pages mais le nombre varie selon les éditions, et mon livre ne faisait que 144 pages).
Peut-on pénaliser un livre en lui reprochant d'être trop court ? (si vous passez par là, j'aimerais vos avis). D'autant qu'il faut se replacer dans le contexte historique de l'époque, le vampirisme faisait son apparition en littérature.

Je vais trancher et mettre un 7 ♥.

(acheté d'occasion, revendu)

(144 pages - poche)

Critique qui illustre le mieux mon ressenti : http://www.senscritique.com/livre/Carmilla/critique/61478900

Annotation :

http://www.persee.fr/doc/slave_0080-2557_1950_num_26_1_1504#

Annotation :

Lu sur liseuse.

Annotation :

"Qui est Vernon Subutex ?" = en effet, tout au long de ce premier tome, il est l'élément central du texte et chaque nouveau personnage que l'on découvre est en rapport de près ou de loin avec lui. Ce qui nous permet à chaque fois d'en apprendre un peu plus sur lui
"Une légende urbaine." = non, enfin pas comme je l'entendais. Mais c'est loin d'être une légende. Simplement (comme dit auparavant), il est le dénominateur commun, le ciment du livre. Rien de plus. Le fil conducteur.
"Un ange déchu." = Pas du tout. Rien de mystique dans ce roman. Rien de paranormal. Ne surtout pas prendre au sens littéral, comme j'ai fait l'erreur de le penser.
"Un disparu qui ne cesse de ressurgir." = Pas vraiment. Parce qu'on le suit tout au long des 400 pages, même si on le laisse de temps en temps pour à chaque fois le retrouver.
"Le détenteur d’un secret. Le dernier témoin d’un monde disparu." = Mouais, bonjour le secret. Enfin il détient quelque chose (sans savoir ce que l'objet contient) mais ça n'a rien d'affriolant. On termine le tome 1 sans savoir nous non plus. (si vous aimez le rock, vous devriez aimer le roman).
"L’ultime visage de notre comédie inhumaine." = racolage pour moi.
"Notre fantôme à tous." = idem
Alors au début, j'étais partie pour mettre un 5. J'étais limite en colère (je suis souvent en colère). Je me sentais trompée sur la marchandise. J'ai d'ailleurs mis plus d'une semaine pour le lire, alors que ça se lit facilement en un week-end. J'ai renâclé mais comme je suis une tête de mule, et que pour une raison que j'ignore, quand je commence un livre, je me fais fort de le finir (pas vous ?).
Et puis il s'est avéré que j'ai pris plaisir à lire Virginie Despentes (c'est mon premier roman de cette auteure). J'avais entre les mains une peinture au vitriol de certains milieux artistiques (qui au demeurant ne m'intéressent pas du tout d'où ma lenteur), du genre humain avec ce qu'il a de plus négatif. Alors c'est monté à 6.
Enfin je l'ai vraiment trouvé douée dans sa façon de décrire les situations, les humains. Son style est plus percutant et direct. Sans fioriture, et elle n'y va pas de main morte. Quand j'ai rendu le livre à ma (gentille) chef, nous avons parlé du livre. Je lui ai dit que j'imaginais presque qu'elle avait vécu toutes ces vies pour les décrire aussi précisément. Et je n'étais pas loin du compte.
Finalement, ce n'est absolument pas un thriller mystique comme le synopsis me l'a fait croire , et c'est donc une déception.

Annotation :

Une histoire joliment contée sur fond de gastronomie japonaise. J'ai toujours eu envie d'aller visiter au moins une fois dans ma vie le Japon, mais plus encore après la lecture de ce livre.
Un roman qui se lit très vite (en un samedi pour moi), tant l'écriture est fluide et prenante. Des relations humaines propres au Japon, de la simplicité, des leçons de vie, de l'humanité et de la fraîcheur. Ce n'est pas un livre que je garderai longtemps en mémoire, mais il est touchant.
(j'avoue, j'ai versé ma larme pour Hermès).
Deux petites choses qui m'ont déplu (sans pour autant que cela nuise à la lecture) : le titre du livre (français) que je ne trouve pas pertinent et le fait qu'on n'ait pas eu d'explication pour Shûichi.

(acheté d'occasion, sera revendu)

(243 pages - format ni poche ni broché, entre les deux ^^)

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Douzième livre de mon objectif personnel de lecture, je dois reconnaître que je suis satisfaite (heureuse ?) de ce choix de lecture (hasard de la programmation télévisuelle, l'adaptation cinématographique de Chéreau est passée récemment et je me suis dit que j'allais lire le roman avant de (re)voir le film). Il faut dire que j'ai toujours été friande de romans historiques, et ici, je suis grandement servie pour mon plus grand bonheur.

Quelles aventures, quelles péripéties nous vivons grâce à monsieur Dumas ! J'ai été emportée du début à la fin, jusque même à la toute fin. Nous n'avons que très peu de temps morts tant l'univers dépeint est d'une richesse de descriptions et d'inventivités, Alexandre Dumas s'étant approprié l'Histoire pour nous en proposer sa version.

J'ai suivi avec une certaine passion ces destins plus ou moins tragiques (note de la rédaction : je n'ai aucune âme romanesque), ma préférence allant à Henri de Navarre et à Charles IX. D'ailleurs, tout au long du roman, je me suis demandée pourquoi ce choix de titre (je chipote) ? Marguerite est belle et bien présente durant tout le livre, mais je n'ai pas trouvé qu'elle en était l'élément central. Il s'agit quand même là de pouvoir et politique. À ce propos, la politique n'a jamais été ma tasse de thé, mais décrite par Alexandre Dumas, je me suis prise au jeu de pouvoir, et avec délectation.

Une lecture que je recommande à tout le monde pour qui veut passer un bon moment (enfin si on aime entre autre les assassinats, les complots, et les traîtrises ^o^) avec la Cour de France au Louvre (et ses environs) durant la fin du XVIème siècle.

(emprunt à la bibliothèque)

(722 pages + 40 pages d'introduction + dictionnaire historique à la fin pour y voir plus clair sur les personnages historiques)
(édition GF Flammarion de 1994 remise à jour en 2013 - format poche)

Annotation :

C'est vraiment difficile de ne pas arriver à apprécier une œuvre si bien notée sur SensCritique.

Tout de suite, tu te remets en question (enfin moi). A côté de quoi je suis passée ? Qu'est-ce qui ne va pas chez moi ? Je sais bien qu'on a tous le droit ne pas aimer les mêmes œuvres, mais quand ça arrive, ce n'est pas forcément agréable. Depuis le temps que j'entends parler de ce roman, j'étais convaincue de lui mettre 9 ou 10, étant une lectrice appréciant la SF (de même qu'au cinéma).

Force est de constater que c'est raté pour ce roman, ou que la SF n'est pas un univers fait pour moi finalement. Je ne sais pas. Mais mon impression générale est que j'ai trouvé ce roman froid et très impersonnel. Je n'ai pas pu m'attacher à aucun personnage, l'auteur ayant choisi de nous en dire le moins possible sur eux. Et comme je marche à l'affect, je n'ai ressenti aucune émotion devant les péripéties de nos personnages, en fait je m'en foutais de ce qu'il pouvait leur arriver, je voulais juste comprendre ce qu'il leur arrivait.

Et là je mets le doigt sur le second travers de ce livre (sans honte de l'avouer), je n'ai pas tout compris, c'est bien trop alambiqué pour mon petit cerveau. Je me suis perdue plus d'une fois dans cet univers, riche au demeurant, il faut bien le reconnaître, mais qui m'a laissée sur place à plusieurs moments. Au cinéma comme ici, je n'aime pas me sentir frustrée de ne pas piger, parce que je ressens mes limites (ce que je vis déjà au travail), alors quand je cherche à m'évader, ça passe encore moins.

Au final, une œuvre qui n'est clairement pas à la portée de tout le monde, j'ose espérer que je ne suis pas la seule. Tout au long du livre, je me suis sans cesse répétée que le génie du livre tenait au fait qu'il avait été rédigé en 1969, mais ça n'a pas suffit pour me le faire apprécier. Mes abonné-e-s voudront bien être indulgent-e-s avec ma note. Peut être n'aurais-je pas dû commencer par le meilleur livre de cet auteur. Ayant aimer Blade Runner, je vais tout de même essayer le livre inspirateur, mais sans conviction. Je suis refroidie (pas comme dans le livre ^o^).

(emprunt à la bibliothèque)

(273 pages)

(éditions Robert Laffont - collection Ailleurs & Demain - août 2001 - format ni poche ni broché, entre les deux)

Annotation :

Claire continue ses péripéties, au détriment de sa vie, par amour, et par fougue. Avec un caractère aussi bien trempé que le sien, difficile de faire profil bas dans une Ecosse à feu et à sang. Comme pour le premier tome, Diana Gabaldon nous tient en haleine d'un bout à l'autre, en n'omettant pas toutefois de nous réserver quelques périodes plus calmes, histoire de reprendre notre souffle. Mais glisse au passage un twist, j'ai bon espoir cependant que ce twist ne soit pas définitif. Affaire à suivre...

(liseuse)

(320 pages)

Annotation :

(liseuse)

(430 pages)

Annotation :

(liseuse)

(849 pages)

Annotation :

Je vais faire une pause avec Claire Beauchamp Randall Fraser.
Je frôle l'overdose, plus de 3000 pages d'aventures, de péripéties, de touistes, de dangers, de trahisons, de meurtres, d'amour, je n'en peux plus. :)

(liseuse)

(868 pages)

Annotation :

Second livre de Philip K. Dick, je n'ai, une fois de plus, pas réussi à rentrer dedans. A l'instar de son prédécesseur (Ubik), pas de complication temporelle pour moi, ici le récit (dans sa forme) est simple à lire (j'ai quand même un peu tiqué sur le mercerisme). Pourtant, une fois refermé, je me suis demandée si je n'étais un androïde tant je n'ai ressenti aucune empathie, ni pour les humains que l'on croise, ni pour les androïdes que l'on chasse (peut-être suis-je trop empathique dans la vraie vie, et cela fausse mon jugement, allez savoir).

Ce que je reprochais à Ubik, je le fais également ici : trop de froideur. On n'en sait trop peu sur les personnages (les humains) hormis monsieur Isidore (encore que ça reste insuffisant à mes yeux). Philip K. Dick raconte une histoire mais je ne trouve pas qu'il lui donne vie. Je n'arrive pas à trouver les mots pour vous dire qu'il manque cette étincelle me permettant de m'intégrer à l'histoire, sans forcément me sentir imprégnée par un personnage. Toutefois, je comprends la solitude de monsieur Isidore.

Je préfère de loin l'adaptation cinématographique, qui s'inspire du livre, tout en créant sa propre œuvre.

Je crois encore être passée à côté du livre, mais finalement ça n'a pas d'importance. Ce sera mon dernier livre de cet auteur.

(liseuse)

(209 pages)

Annotation :

Premier roman que je lis de Maxime Chattam (et premier roman de l'auteur au passage), j'ai découvert une lecture facile sur un sujet qui m'a toujours intriguée, les tueurs en série. Le traitement est classique pour moi, et même si j'ai peu décollé du livre (lecture en 48 heures, izy), rien de neuf dans cet univers si ce n'est la façon dont sont tuées les victimes et le pourquoi de ces meurtres. La nature est décidément bien monstrueuse, mais ce n'est pas un fait nouveau et cela continuera d'alimenter l'imagination des écrivains.

Je mets 8-1 parce que le choix que fait Juliette vers la fin du roman n'est pas cohérent à mon sens et cela procure une facilité à l'auteur.

Je vais continuer de lire du Chattam pour voir comment évolue son écriture mais je ne lui ai pas trouvé de style particulier. L'inspecteur en charge de l'enquête, même si il a un côté un peu attachant, est un le type de profiler que j'ai déjà côtoyé.

(liseuse)

(439 pages)

Annotation :

Brrrrrr, espérons que ces tueurs ne sortent que de l'imagination de Chattam, et qu'aucun tueur en puissance ne lise ce livre pour s'en inspirer (est-ce que les tueurs lisent ce genre de roman ?).

Nouvelle immersion effroyable et effarante dans l'univers de tueur en série, aux travers des yeux de Joshua Brolin, profiler découvert dans le roman précédent (L'âme du mal).
J'ai préféré cette enquête, et son dénouement. L'Amérique qu'il nous dépeint est plus que sordide (sans tenir compte des tueurs en série) mais néanmoins réaliste.
J'ai aimé le discours que tient Brolin, corroboré par celui du tueur, d'une noirceur étouffante et pourtant si vraie. Non pas que je valide ce qui motive l'assassin, mais pourtant ce qu'il dit a un sens. Et ça fait froid dans le dos, d'autant qu'il m'arrive parfois de ressentir la même chose. Et de songer à la futilité de ma vie.

Je vais poursuivre ma route avec Chattam, même si ce soir, en fermant ce livre, j'aurais besoin d'une bonne grosse dose de tendresse et d'affection.

(liseuse)

(512 pages)

Annotation :

Dernière introspection dans l'univers d'un tueur en série, ce livre est pour moi le meilleur de cette trilogie, car il n'y a rien de mystique dans ces meurtres, "simplement" une terrible souffrance ayant engendré une folie humaine.
Cela ne justifie évidement pas les assassinats commis, ni ne m'a procuré de l'empathie pour le meurtrier mais on comprend pourquoi cette personne en arrive là. On est entré dans sa tête grâce à Josh Brolin, et l'on constate que folie rime avec ingéniosité.
Et dire que j'ai regardé sur le net chaque "instrument" meurtrier (zombi, si tu me lis, ce livre est pour toi). Moi qui d'ordinaire me targue de ne pas en avoir peur, j'avoue pour le coup avec humilité que si je devais en croiser, je crois que je perdrai tout mon sang-froid. Enfin je ne sais pas comment je réagirai et de vous à moi, je n'ai pas envie d'en faire l'expérience.
Je vais laisser un peu de côté Chattam, mais je reprendrai ses livres avec un certain plaisir.

(liseuse)

(567 pages)

Annotation :

Trop de -ique- dans ce livre pour me captiver réellement, et il a fallu que je m'accroche sévère pour arriver jusqu'à la fin.
Trop de physique - astrophysique - botanique - informatique - chimique - Et le pire, c'est que j'imagine que l'auteur a cherché à rendre accessible toutes ces sciences, mais j'ai beaucoup ramé dans les passages purement techniques. À la fin, j'en suis arrivée à sauter des lignes, n'en pouvant plus.
L'avantage du film (film qui m'a donné envie de me plonger dans ce livre) est de rendre moins rébarbatif (pour les non initiés comme moi) tout ce périple martien (même si je n'ai pas tout compris non plus).
Hormis cette barrière idiomatique, le reste du livre est plaisant à lire, la tension est réelle et l'humour présent (meilleur à l'écran). À noter que la scène épique avec Sean Bean est bien plus tordante au cinéma qu'à l'écrit (normal me direz-vous).
J'ai quand même "souffert" une seconde fois pour Mark Watney !

(liseuse - ebook acheté à 0,99€)

(392 pages)

Annotation :

Je ne sais pas comment noter ce roman, car je viens de m'apercevoir en le terminant qu'il fait partie d'une trilogie (c'est balo et frustrant). Peut être qu'à la fin du troisième tome, je pourrais remonter sa note, mais je ne suis pas franchement motivée pour continuer, si ce n'est pour comprendre le lien avec l'artefact et son pouvoir. M'enfin j'ai lu toussa d'un œil détaché, d'autant que les facilités scénaristiques sont nombreuses. Et puis le côté ésotérique de l'intrigue ne m'a pas accroché alors que d'ordinaire, j'y suis sensible. Un roman qu'on oublie dès qu'il se referme.
J'avoue l'avoir lu car il est coécrit par Gillian Anderson (Scully ♥). Je ne m'attendais pas à grand chose et je ne fut pas déçue. Heureusement que je l'ai eu en ebook à 0,99€ parce que ça m'aurait vraiment fait mal de payer 17€90. Si les 2 autres tomes bénéficient de la même offre, pourquoi pas.

(liseuse - ebook acheté à 0,99€)

(299 pages)

Annotation :

Ce qui m'a d'abord attiré sur ce roman, c'est lorsque Gand-Alf l'a mis dans ses envies, et quand j'ai vu qu'il s'agissait d'un roman sur les vampires (synopsis et couvertures accrocheurs), il avait de ce fait tout à fait sa place dans mes envies. Au détour d'une grosse opération chez Braguelonne, l'ebook s'est retrouvé à 0,99cts, j'ai donc sauté sur l'occasion (ça fait du bien de temps en temps d'être dans la légalité, surtout à ce prix-là !).

Mais voilà, dès le départ, j'ai eu beaucoup mal à rentrer dedans, et durant ces quelques 400 pages, ça n'a jamais été le grand amour. Et pourtant j'étais en plein dans le mythe du vampire, je vous laisse imaginer ma déception. La raison est simple, le procédé qu'a utilisé l'auteur m'a plutôt déçue, voire désappointée. Il est possible que cela vous plaise, mais ce ne fut pas le cas pour moi, d'où ma note un peu sévère. Si cela ne vous dérange (rebute) pas de retrouver les personnages fictifs de plusieurs romans que vous avez déjà lus (ou pas mais que vous connaissez), alors foncez, ceux-ci entourés de personnages historiques (écrivains, politiques...). L'auteur s'en explique dans ses annotations (environ 80 pages) que j'ai d'abord commencées, puis survolées, puis abandonnées. J'ai trouvé que l'idée de poursuivre l'œuvre phare de Bram Stoker, Dracula, était intéressante mais ce mélange ne m'a absolument pas convaincu. La mayonnaise n'a pas pris, et m'a à plusieurs moment agacé.

L'écriture est simple, et ça peut se lire très vite. Toutefois certains passages sont parfois incohérents, notamment avant la fin, lors du dénouement du tueur. J'ai juste pas compris l'explication du sergent, ça n'a aucun sens ! --". Je mets donc 5 -1. Reste que j'ai aimé les 2 personnages principaux, un humain, Charles Beauregard, et une vampire, Geneviève Sandrine de l'Isle Dieudonné.

Une lecture dispensable que je ne vous recommande pas.

(liseuse - ebook acheté à 0,99€)

(480 pages)

Annotation :

Accrochée par un synopsis qui me faisait plus ou moins penser à mes trajets en RER, je trouvais l'idée de départ intéressante. Seulement voilà, ensuite, c'est un thriller classique même si les seuls personnages à s'exprimer pour raconter l'histoire sont 3 femmes. Le reste est conventionnel. Je me suis attachée un tout petit peu à Rachel, mais aucunement aux autres personnages tant tout tourne autour de Rachel. Ce n'est pas déplaisant à lire et d'ailleurs ça se lit très vite (à noter toutefois beaucoup de longueurs, de bavardages et de répétitions) mais je ne comprends pas le buzz autour de ce livre que j'aurais oublié dans quelques jours.
Encore merci à ma petite souris pour le prêt. ❤️

Nota Bene : j'irai quand même voir le film au cinéma pour Emily - Justin et Edgar.

(liseuse)

(768 pages)

Annotation :

Jack Crabb, personnage haut en couleur, pour qui la vie ne fût pas un long fleuve tranquille, c'est le moins que l'on puisse dire, et ce dès son plus jeune âge.

J'ai éprouvé deux frustrations lors de cette lecture. La première, c'est que l'on ne connaîtra pas toute sa vie, je ne vous dit pas à quel moment le roman s'achève mais on sera très loin des cent ans. C'est certain que vu la richesse de ses aventures, ce n'est pas un livre de 450 pages qui aurait pu tout contenir. Mais quand bien même, ça laisse comme un arrière goût de chagrin tant on voudrait le suivre encore et encore.

La seconde, et pas des moindres, c'est que je m'attendais à ce que Jack passe plus de temps parmi le peuple indien. La profusion des détails sur la vie, les coutumes, le comportement des "Êtres humains" (c'est le nom que se donnent les indiens qui ne considèrent pas l'"Homme blanc" comme tel) est une bénédiction pour nous permettre d'en apprendre plus sur les indiens. Et même si ce roman ne s'avérait être qu'une pure fiction (pour ma part j'ai pris le parti très tôt de considérer que tout est vrai ou presque), c'est un vrai bonheur (ou une grande tristesse selon les passages) de découvrir ce peuple auquel je ne me suis jamais intéressée. Et c'est aussi réellement accablant de repenser à ces horribles massacres d'une population (ainsi que des animaux)originaire de ce pays par des colons qui se considéraient comme civilisés et avides de "cailloux jaunes" ou de peaux de bisons et sous couvert d'expansionnisme. C'est une période bien sombre des états-unis, et assister à l'extermination des peuples indiens au travers de ces pages n'est pas vraiment facile à lire.

Ceci dit, ces deux frustrations n'ont en rien gâché ma lecture parce que Jack Crabb a cette manière bien à lui de nous narrer ses aventures épiques, et pas toujours belles, avec une honnêteté (et repenti) qui ne laissera personne indifférent. Je crois que cet homme a toujours essayer de suivre une certaine ligne de conduite dans ce far west naissant (plutôt immonde) même si il lui est arrivé de faire des écarts (du fait de situations ou rencontres). Jack a toujours gardé un côté presque enfantin, et assez manichéen, que j'ai trouvé touchant.
Je trouve que ce roman est un très bel hommage pour ces peuples indiens aujourd'hui disparus, à la nature aussi, qui n'avait rien de facile ni de commode, les deux vivant en symbiose et avec respect.

(emprunt à la bibliothèque)

(450 pages - format broché)

Annotation :

Ayant utiliser trop de caractéres pour donner mon avis sur cette oeuvre, je ne peux publier la totalité de mon texte.
Je vous mets donc le lien de mon activité http://www.senscritique.com/activity/399555/215281 pour vous faire une idée.

(emprunt à la bibliothèque)

(583 pages - format broché)

Annotation :

Je ne sais pas quoi écrire au sujet de cette œuvre, tant son élément central, l'Amour, me parle peu.
Et pourtant, les mots de la Comtesse Anna-Élisabeth de Noailles sont réellement beaux, et les descriptions que la narratrice nous fait ont réussi à me transporter. Il y a des passages de grâce où l'on a cette impression de retenir notre respiration afin de pouvoir graver dans notre jardin secret la délicatesse et la poésie qui s'en dégagent.
Il est évident que notre héroïne peut sembler parfois détestable, ou pour le moins irritante, mais je la trouve entière (et je suis donc bien placée pour savoir que ce genre de comportement est parfois repoussant) et honnête. Je l'ai même envié tout au long de ces lignes mais cela ne m'a pas empêché de l'aimer.

Lecture gratuite ici (se lit très vite) : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k111802x.r=Le%20visage%20%C3%A9merveill%C3%A9%20%20Comtesse%20Mathieu?rk=21459;2

(216 pages)

Annotation :

Si l'on ne devait réduire cette œuvre qu'à un seul qualificatif, ce serait poignant.
Aucune génération n'est épargnée et j'espère sincèrement que les deux enfants de Delphine de Vigan réussiront à se construire de belle manière, comme si cette nouvelle génération avait le pouvoir de mettre un terme à toutes ces peines, folies, déchirements, noirceurs, tous ces événements qui ont écartelé et démantelé ces jeunesses et ces familles.

Ma famille n'a jamais été nombreuse et aujourd'hui elle se réduit à une seule personne. Je ne pouvais pas être plus éloignée de ce livre. Et pourtant je m'y suis retrouvée car nombre de familles, quelque soit sa composition, n'échappent pas ni à la tristesse ni aux drames.
Toutefois, dans ce livre, nous avons cette désagréable sensation que le malheur a élu domicile parmi ces gens. Comme un compagnon de route qui s'acharne sur eux en ne leur laissant que peu de répit pour souffler et guérir leurs blessures.
D'ailleurs cela nous amène clairement réfléchir sur nos propres blessures d'enfance.

Qu'il est difficile de grandir et de s'épanouir dans un milieu qui est loin d'être équilibré et sain. Qu'il est difficile de trouver la force de s'en sortir, d'accepter que rien n'est figé et que l'on peut trouver sa propre voie, et peut-être créer un jour sa propre famille...

(liseuse)

(315 pages)

Annotation :

Où sont passés les dragons ? -_-

(liseuse)

(439 pages)