25 ans, 25 albums

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Mon père est un grand fan de Tangerine Dream. On écoutait régulièrement leur albums sortis dans les années 70-80, dont celui de The Parc. La bande de la K7 avait un problème sur le morceau Tiergarten et c'est resté comme un running gag depuis. Je crois que c'est l'album que je préfère du groupe, touche 80 bien présente.

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Mon groupe de référence. Mon père m'avait mis 2 morceaux de The Man Machine sur K7 (il m'en faisait régulièrement), dont The Robots, qui m'a marqué à vie, alors que je n'avais que 6 ans. Mon album de référence toute année confondue est The Mix, que j'ai écouté un nombre incalculable de fois et que j'écoute encore très régulièrement.

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Au même titre que Tangerine Dream, je n'ai jamais été un grand fan de Klaus Schulze même si j'apprécie beaucoup certains passages de leur très longues discographies. Malgré tout, cela fait partie de ma culture, car mon père (toujours) en passait très souvent. Je connais pas mal de morceaux isolés, mais j'ai choisi Audentity, qui est un très bon album dans son genre, peut être celui qui me parle le plus.

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Là aussi, j'ai écouté cette K7 des dizaines et des dizaines de fois (idem pour Concert à Houston - Lyon, qui était celle de mon frère). Magique. Je pense que pour ceux qui ne connaissent pas, Chronologie peut paraître vieillot, mais j'ai tellement été marqué par les concerts, la harpe laser, les synthés, et globalement ces mélodies !

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La Petite Fille de la Mer est un morceau que je trouve particulièrement triste. Encore une K7 que j'adorais. On écoutait aussi beaucoup la compilation "Theme", moment où j'ai découvert la musique de Blade Runner, bien avant de voir le chef d'oeuvre de Ridley Scott. La magie des synthés.

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Du côté de ma mère, la K7 que nous écoutions le plus était la bande originale du film Brigade Mondaine par Cerrone. Même si j'adore ses classiques, c'est cette BO qui m'a marqué et qui m'a ouverte au disco (et peut être inconsciemment à la french touch). Pour être honnête, on a découvert très tardivement ce que contenait la K7 (c'était un enregistrement, on appréciait donc la musique sans jugements), loin de ses hits comme Supernature.

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Encore une BO, que j'avais mis sur K7, très marqué là encore par le film d'animation. Je connais tout par cœur du début à la fin, avec en pièce maître la Nuit sur le Mont Chauve, inoubliable. Comme beaucoup je regardais souvent les classiques Disney sur VHS, petit.

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Ne pas se fier à la date mise par SC, il s'agit d'une version du chef d'oeuvre de Prokofiev adaptée par Arte sur un Pierre et le Loup en origami, avec la voix de Jean Rochefort, sortie dans les années 90. J'étais (et je suis toujours) impressionné par l'origami, la pâte à modeler et donc, le stop motion. Pour voir la version Arte de 28 minutes : https://www.youtube.com/watch?v=1OSN2di7Amo

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Je me souviendrais toujours de ces images défilant à une vitesse folle sur fond de Philip Glass, que l'on avait en VHS. La bande originale est exceptionnelle.

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J'écoutais énormément René Aubry quand j'étais petit, je me faisais même des best-ofs sur K7. Sa musique était réellement universelle. Plaisirs d'Amours est devenu par la suite un album de chevet pour mes parents. Dans un autre registre, Tourist de St Germain fait partie de ces pierres angulaires de la musique française moderne qui parlent à tout le monde, petits ou grands.

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Je ne sais plus par quel contexte j'ai découvert cet album (si ce n'est qu'il venait de la Médiathèque - à laquelle je suis allé pendant plus de 20 ans), mais il y avait un travail exceptionnel sur les beats. C'était très expérimental pour 84, malgré des connotations 80 dans les synthés. Contrairement à une certaine majorité, Moments In Love n'est pas le morceau qui m'a le plus marqué dans l'album, bien que j'ai fini par beaucoup l'aimer lui aussi.

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La musique électronique dans les années 80, c'était quand même fabuleux. Cet album, encore une découverte de la médiathèque, lorgnait du côté du funk. J'ai découvert tardivement qu'il avait produit un album de Carlinhos Brown que l'on écoutait pas mal avec ma mère il y a longtemps.

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Je ne saurais plus dire exactement quand j'ai découvert Pink Floyd mais ce qui est sûr, c'est que Dark Side of The Moon et Wish You Were Here m'ont marqué. Je pense que l'on a jamais réussi à réunir le rock et la musique électronique de façon aussi brillante, de la course poursuite qu'est On The Run à l'intro parfaite de Shine On You Crazy Diamond pt. 1.

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Un des albums que j'ai le plus écouté, et aussi le premier CD long format que je me suis acheté. Je l'avais pris un peu par hasard, en me basant sur les singles que j'aimais beaucoup (qui passaient dans le bus scolaire). Une mine d'or intemporelle. Une façon aussi de dire que je suis un très, très grand amateur de french touch (1.0) et de feu F Communications, mon label de référence.

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En 2002, je me rappelle que j'avais un peu honte de dire que j'avais flashé sur la musique de Madonna suite au visionnage de Meurs un Autre Jour et à son thème que j'aime plus que tout, alors que tout le monde dans ma classe écoutait Eminem, Sniper (c'est eux qui devaient avoir honte, plutôt)... Avant American Life, c'est GHV2 et Immaculate Collection que mon père avait offert à ma mère : je les écoutais en boucle, 2 best-ofs parfaits. Même si sa carrière s'est terminée brutalement avec l'horrible MDNA, Madonna restera toujours une icône avec une carrière riche et diversifiée.

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Pile un an après Madonna, je suis tombé sous le charme de Kylie en regardant les clips de In Your Eyes, Love At First Sight et le nouveau Slow. Alors que Body Language venait de sortir, j'ai préféré prendre Fever, un album pop exquis du début à la fin. Le terme "fan" est arrivé avec elle et Madonna chez moi, surtout après l'avoir vu en concert en 2005, ressortant de Bercy en larme (de joie). Je n'ai pas mise sa sœur Dannii, mais je l'ai également pas mal écoutée.

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Acheté dans un vide grenier (lieux ou j'ai pu garnir ma grande collection de cds) en me basant sur un seul titre, Murder on The Dancefloor. Je me rappelle encore où c'était. Grosse tuerie, ses premiers albums ont tourné en boucle. Je ne saurais expliquer, mais l'album possède une atmosphère qui me rendra à toujours nostalgique d'une belle époque. Ah, jeunesse inconsciente !

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En 2001, l'ordinateur arrive à la maison. Et les jeux vidéos avec, une de mes grandes passions. Je crois que je suis tombé sous le charme de la musique de Bowie de la plus étrange des façons : la musique de 'hours...' est en partie celle du jeu Nomad Soul, son avatar faisant des concerts virtuels dans les différentes villes du jeu. Ça et le clip de Let's Dance à la télé. J'ai expérimenté par la suite, bien que je n'ai toujours pas écouté toute sa discographie...

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Björk, c'est une rencontre particulière pour moi : celle de mon ami le plus cher, qui me l'a fait découvrir progressivement, entre 2 sessions de J-Pop, alors que je débarquais au lycée avec pour idoles Madonna et Kylie. Comme ces deux dernières, j'ai un peu décroché sur les derniers albums, mais ses années 90-00 restent à jamais gravées dans ma mémoire.

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J'ai également eu une grosse période Annie, Röyksopp, et d'autres artistes électroniques venant du nord (artistes que j'écoute toujours très régulièrement, ceci dit). Je ne saurais expliquer comment, mais ils ont une vision de la musique électronique plus qu'intéressante et atypique.

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Dragonette, c'est le groupe que j'ai découvert par hasard, sur Myspace, en cherchant ce qu'avait fait la chanteuse après son featuring avec les Basement Jaxx. Le groupe n'existait pas encore, je me sentais privilégié. Leur electro pop sur cet album est assez extraordinaire, comme sur le morceau Black Limousine. Bizarrement, j'ai lâché un peu par la suite, après le célèbre morceau avec Martin Solveig (titre que j'aime bien, malgré tout).

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L'album Cross de Justice est unique, il ne ressemble à aucun autre, de par son aspect brut et surtout nouveau pour l'époque, c'était la french touch 2.0. J'ai toujours aimé leur sonorités et c'est un duo envers qui j'ai confiance musicalement parlant.

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Cette découverte, je la dois à l'ex de ma cousine, qui m'a non seulement permis de prolonger l'expérience Massive Attack (dont Mezzanine devrait figurer sur cette liste) mais m'a aussi conseillé Portishead. Encore aujourd'hui, je suis très impressionné par Dummy (et l'album éponyme). Peut être la raison pour laquelle le 3e album m'a profondément déçu. Tous les groupes ne peuvent pas continuer sans évoluer, après tout.

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Florrie était la suite logique de Annie, cette pop à première vue gentillette mais au final complètement addictive, relève des popstars des années 90. J'aimais l'intimité de ses concerts parisiens, l'ayant vue à plusieurs reprises à la Maroquinerie. Je crois que c'est la première fois que j'avais un contact aussi proche avec une artiste. Malheureusement, le premier véritable album se fait attendre depuis toutes ces années, et les quelques rares nouveaux morceaux sont plus faciles pour ne pas dire décevants...

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Mon dernier gros coup de cœur musical. L'album est parfait de la première à la dernière note, et je sens que la suite va être du même acabit. C'est en plus une personne très intéressante en dehors de la scène, et accessoirement l'artiste que j'ai la plus vue en dix années de concerts (et ce sans me lasser, donc c'est plutôt un signe).