30 Day Movie Challenge, Volume 2

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Jour 1 - Le film dont vous pensez qu'il est cause de votre cinéphilie ?
J'ai découvert Citizen Kane a 13 ans, grâce a mon père grand admirateur de ce film et d'Orson Welles en général, et ça a changé ma vie. J'aimais déjà le cinema, je voyais beaucoup de film et de nombreux classique, mais je n'avais été frappé par le cinema comme art, je veux dire par là que si je n'ai jamais remis en cause ce statut d'art, je n'avais jamais avant Citizen Kane été frappé par la forme, par la puissance d'expression du langage cinématographique, en gros avant ça un film pour moi (et c'est je pense le cas de la plupart des spectateurs toute age et génération confondus) c'était comme un livre mais avec des images, ou bien une sorte de théâtre en boite.
Citizen Kane a fait cette conception en éclats, pour la première fois je faisait attention aux éclairage, a la composition du cadre, j'étais frappé par l'originalité des angles de prise de vue et des mouvements de caméra, par la force du montage, et combien cette forme était lié au fond, aux émotions que le films véhicule et au discours et a l'histoire qu'il raconte.
C'est avec Citizen Kane que j'ai eut ma première vraie claque cinématographique, que j'ai pu contempler ce que pouvait être la beauté au cinema et c'est vraiment a partir de ce moment là que je suis devenu cinéphile que je me suis a regarder des films a la chaine pour retrouver ce grand frisson ressenti lors de la vision de ce chef d'oeuvre. Aujourd'hui ce n'es plus mon film préféré, ni mon Orson Welles préféré mais ça reste un film auquel je reviens régulièrement une sorte de maitre étalon du chef d'oeuvre

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Jour 2 - Votre scène d'introduction préférée ?
Encore un Welles! une fois de plus ce n'est pas mon film préféré du grand Orson, même si il est trés beau bien évidemment, mais le début du film est peut être l'un des plus réussit de toutes sa filmographie, les introduction audacieuse et virtuose sont courante chez Welles: le début de Citizen Kane, et bien sur celui de la soif du mal en témoigne, mais le sommet de beauté plastique atteint par la scène d'exposition d'Othello est inégalé. C'est une lente marche funèbre qui voit le retour des corps d'Othello et de Desdemone a Venise pour laquelle déploie toute sa science du montage, du cadre et des éclairage pour créer un moment de cinema unique, hypnotique et envoutant, c'est de l'esthétisme pur, c'est presque abstrait et ça finis par créer une poésie d'ordre purement cinématographique ou les images s'enchaine et se réponde au rythme d'une musique peut être répétitive mais qui illustre bien le caractère funèbre de cette scène.

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Jour 3 - Votre générique préféré ?
L'un des plus beau générique de Scorcese, associant la passion selon saint Mathieu de Bach a l'extraordinaire génie graphique de Saul Bass qui livre là un de ses chef d'oeuvre, un générique a l'image du film qui va suivre derrière son aspect clinquant (a l'image du monde qu'il dépeint) se cache un vrai sens du tragique et de la beauté. la richesse graphique des lignes, figure géométrique et couleur du générique réponde a l'esthétique foisonnante du film ainsi qu'a sa narration complexe mêlant les voix off de Robert de Niro et Joe Pesci, passage presque documentaire sur l'envers de Las Vegas, film de gangster et mélodrame frénétique, un film a plusieurs facettes en sommes qui se complètent pour former un tout d'une rare puissance émotionnelle.

http://www.youtube.com/watch?v=HMva00IO0zA

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Jour 4 - Votre scène de mort préférée ?
Non il ne s'agit pas de la mort des martiens, il s'agit de celle du président des États Unis James Dale interprété par le grand Jack Nicholson. Rencontrant l'empereur des martiens qui vient de s'introduire dans la salle de guerre essaye dans un dernier geste désespéré et héroïque de sauver la Terre en mettant en œuvres ses plus grand talent de politicien démagogue parvenant même a arracher une larme a l'empereur martiens, larme qui bien évidemment n'est pas sincère...

http://www.youtube.com/watch?v=MPMmC0UAnj0

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Jour 5 - Votre héros préféré ?
Lawrence d'Arabie c'est un peu l'incarnation même du film épique, tout dans ce film est grandiose immense a l'image de ce désert ou l'action prend place. Le colonel Lawrence c'est une légende le personnage historique est aussi fascinant qu'ambigu le film se refuse a démystifier le personnage bien au contraire il en préserve toute les ambiguïtés et préfère perpétuer la légende, c'est un choix artiste revendiqué et assumés jusqu'au bout par David Lean et son scénariste Robert Bolt, en témoignant ce moment purement cinématographique ou Lawrence souffle une allumette et son souffle se répercute dans le désert et allume le soleil.
Mais si Lean semble dans quelques scène faire de Lawrence un démiurge il ne livre pas pour autant une hagiographie du personnage loin de là. Le film est une remarquable exploration psychologique d'un homme qui s'est pris pour un Dieu et qui partie a la conquête du désert n'a rencontrer que le vide et le dégout de lui même et en revient briser. En ouvrant son film sur la mort de Lawrence dans un accident de moto Lean nous fait entrevoir ce que seras le parcours de son (anti)héros, grisé par la vitesse Lawrence se laisse emporter et il seras finalement trop tard quand il s’agira d'éviter la mort. Lawrence d'Arabie c'est l'histoire d'un britannique qui a voulu devenir un bédouin qui finiras au ban des deux peuples et seras chasser du désert après avoir voulu en être le maitre. Briser a la fois par le gouvernement britannique et les souverains arabes. Malgré ce pessimisme le film possède une ampleur majestueuse et incontestable et Lawrence quelques soit sa part d'ombre est un homme dont le courage force une certaine admiration.

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Jour 6 - Votre héroïne préférée?
Une histoire d'amour en pleine seconde guerre mondiale entre une juive résistante et un officier de la Gestapo il fallait le culot de Paul Verhoeven pour faire un tel film. Encore une fois la mise en scène du "hollandais violent" est brillante iconoclaste et provocatrice derrière son apparent classicisme. A l'exception de quelques personnage Verhoeven refuse tout manichéisme et restitue dans toutes sa complexité cette fin d'occupation allemande au pays bas, l'officier nazi est un homme capable d'aimer et de susciter notre pitié, tandis que les résistants(si leur courage est salué) ne sont pas idéalisé bien au contraire et Verhoeven se montre impitoyable avec leur fond antisémite les exactions commises à la libération par les vainqueurs qui selon lui perpétue une forme de fascisme abjecte.
Au milieu de tout ça il livre un magnifique portrait de femme Rachel/Ellis de Vries véritable héroïne qui se bat pour sa survie qui refuse aussi bien la barbarie nazi que celle des épurateurs de la libération. Malgré son amour pour le chef de la Gestapo et ses tentatives a aucun moment elle ne trahis la résistance et elle reste toujours fidèle a elle même affrontant avec courage et dignité les dangers de l'antisémitisme aussi bien celui des hollandais que des allemands, et les calomnies de la libération. Un grand film romanesque porté par une actrice Carice van Houten qui donne véritablement corps a son personnage.

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Jour 7 - Votre méchant préféré?

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Jour 8 - Votre monstre préféré ?

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Jour 9 - Votre couple préféré?

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Jour 10 - Votre duo préféré?

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Jour 11 - Votre baiser préféré?

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Jour 12 - Le film que vous avez vu le plus de fois?

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Jour 13 - Votre saga préférée?

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Jour 14 - Un film qui, selon vous, mériterait d'être plus connu?
Un des films phare du Free Cinema anglais, sortes de nouvelle anglaise en beaucoup moins futile que notre nouvelle vague nationale, plus préoccupé par les questions sociale et en prise directe avec son temps, alliant discours contestataire parfois violent avec audace formelle et poésie.
La solitude du coureur de fond est probablement le plus beau film du mouvement et le plus beau film de son auteur Tony Richardson. C'est l'histoire de Colin Smith un jeune écorché vif issu de la classe ouvrière, dont les perspective d'avenir semble se limiter a prendre le chemin de l'usine comme son père, ou a vivre une vie a l'écart de la société en éternel rebelle qui refuse le destin préformaté et précaire qu'on lui propose. Dés le début du film Colin Smith est envoyé dans un centre pour délinquant là le directeur repère en lui un don pour la course de fond et souhaite en faire un champion un modèle de réinsertion en le faisant courir lors d'une rencontre amicale avec un collège privé. A partir de là nous sommes baladés entre les souvenir de Colin et sa vie au centre jusqu’à la fameuse course de fond ou Colin devras faire un choix au sens sartrien du terme qui engageras toutes sa vie. Le film dresse un constat amer sur la société anglaise, société de classe inégalitaire ou la confrontation semble inévitable.
Formellement l'aspect documentaire de l'ensemble n’empêche pas que le film soit un aboutissement esthétique, d'une virtuosité et d'une maitrise notamment dans le montage véritablement audacieuse.

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Jour 15 - Un film que vous trouvez surestimé?
Mis a part Blow Up et certains moment de Zabriskie Point, je n'aime pas et n'ai jamais aimé Antonioni, je trouve ce cinema très prétentieux et profondément ennuyeux. Dans La nuit il filme la crise d'un couple de bourgeois qui découvre la vacuité de leur vie et leur malaise face a un monde auquel ils se sentent étranger, Antonioni n'a jamais caché son admiration pour Camus et on reconnait là des thèmes très présent dans une certaine littérature disons "existentialiste" de l’après guerre. En soit pourquoi pas, j'apprécie cette littérature rien ne m’empêche a priori d'apprécié un cinema qui lorgnerais de ce côté, le problème est que les personnages d'Antonioni n'ont a mes yeux aucune chair, ce sont des coquille vide et on finis par se demander si Antonioni s’intéresse vraiment a eux tant ils semble plus préoccupé par des éléments de paysage, par la composition de cadre renvoyant a De Chirico ou a la peinture abstraite, cela crée un bel objet mais sans humanité on me répondras que la déshumanisation est un des sujets d'Antonioni mais ça ne rend pas le film plus passionnant.
La narration Antonioniene n'aide pas non plus a maintenir l'attention: sur le papier c'est interessant une suite de situation qui plutôt que de s'articuler autour d'un axe narratif principal qui ordonerais l'action essaye de reproduire la contingence de l'existence humaine, il n'y a pas de nécessité dans ce qui arrive au personnage, le film semble vouloir reproduire le hasard de la vie et contrairement a un cinema classique se concentre sur les moments de creux habituellement évacué au cinema. Le probléme c'est qu'a atomisé ainsi tout axe structurant dans la narration, a présenté une tension jamais résolu tout au long du métrage et bien il en résulte que toute les séquence sont uniforme se suivent et se ressemble, qu'il n'y aucun relief entre elle et que le film fait du surplace c'est un gigantesque point mort. Il y en a que ça excite intellectuellement tant mieux pour eux, moi ça m'endort.
Pour conclure je ne nie pas qu'Antonioni soit un réalisateur important pour l'histoire du cinema, indéniablement ses choix formel présente un intéret quand bien même celui-ci ne serait que théorique. Son cinema était une chose a tenté et il a ouvert des voix notamment pour les cinéastes américains des années 70, qui s'en sont largement inspiré. mais malgré tout les films d'Antonioni me semble tous identique, terne et ennuyeux malgré leur ambition.

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Jour 16 - Le dernier film pour lequel vous auriez voulu sortir de la salle / arrêter le DVD?

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Jour 17 - Un film dont vous reconnaissez toutes les qualités de mise en scène mais que vous n'aimez pas vraiment?

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Jour 18 - Un film que vous aimez bien avec un acteur (ou actrice) que vous pouvez pas supporter?
Absolument pas un chef d'oeuvre mais assurément le meilleur film du pére Besson, bien sur on y retrouve les clichés habituels son esthétisme toc parait parfois assez daté, mais le film a tout de même de beaux atouts la romance entre Anne Parillaud et Jean Hugues Anglade fonctionne bien et est tout sauf niaise, et le personnage de Tcheky Karyo donne une petite touche d'ambiguïté (pas trop quand même). La mise en scéne est efficace et rythmé, le scénario plutot bien écris et parfois plus subtile qu'il n'y parait (en tout cas moins schematique et niais que les autres Besson). Un bon polar urbain trés bien foutue et qui fait regretter que Besson n'est pas plus souvent suivis cette voie...
Sinon pour l'acteur que je ne peux pas supporter, il s'agit bien sur de l'ignoble Jean Reno

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Jour 19 - Votre remake préféré?

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Jour 20 - Un remake que vous avez détesté?

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Jour 21 - Votre compositeur préféré?

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Jour 22 - Votre thème musical préféré ?

http://www.youtube.com/watch?v=v-oi-_uxcEU

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Jour 23 - Votre bande (pas) originale de chansons pré-enregistrées préférée?

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Jour 24 - Votre réplique préférée?

http://www.youtube.com/watch?v=9ywooQLOUzA

http://www.youtube.com/watch?v=67KNR1DYETQ

http://www.youtube.com/watch?v=SA9lFsiut2Q

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Jour 25 - Un film que vous auriez rêvé de voir au cinéma?

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Jour 26 - Un plan que vous adorez?

Tout le plan sur Bette Davis quand son maris agonise dans les escaliers
http://www.youtube.com/watch?v=ayXGM5TyRco

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Jour 27 - Votre film préféré de votre année de naissance?

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Jour 28 - Votre premier souvenir de film vu au cinéma?

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Jour 30 - La fin que vous n'aimez pas d'un film que vous aimez?