- 48 livres en 12 mois -

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[Une seule annotation découpée en 4 passages car le nombre de caractères est trop élevé pour tenir sur 1 tome]

Lors d'une opération promotionnelle chez l'éditeur Bragelonne, j'ai acheté 3 tomes parce que les 0.99€ par tome étaient attractifs et parce que le synopsis avait un brin de mystère. D'ailleurs j'avais déjà lu Jérôme Camut et je n'avais pas était déçue par son thriller.

Au final, il s'agit d'une tétralogie (merci au loup de m'avoir procuré le dernier tome) dont vous n'aviez pas la pleine mesure de ce à quoi il vous fallait vous attendre.

Ce qui fait à la fois sa force et sa faiblesse, à mon sens, c'est la richesse des genres qui parcourent ces 4 tomes.

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(liseuse - ebook 0,99€)

(546 pages)

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C'est un mélange (il n'y a pas d'ordre, je les ai écris comme ça me venait) d'aventures, de réincarnations, de solitude, de théologie, de despote, d'écologie, d'assassinats, de planètes, de bouddhisme, d'archéologie, de reines, de mysticisme, d' un brin de romance, de cruauté, d'heptagone, de magie, de cochons noirs, d'Histoire, de massacres, d'ésotérisme, de voyage dans le temps, d'eau, de milliardaire, de sciences, d'ethnologie, de spiritualité, d'espace temps, et de science fiction.

Oui ça fait beaucoup, mais au final ça passe plutôt bien. Je dois dire que j'ai très bien accroché aux deux premiers tomes qui sont très addictifs car le rythme ne faiblit pas, Malhorne nous emporte dans ses vies, et l'on s'en abreuve. La psychologie des personnages est bien développée même si on a droit à quelques stéréotypes. D'ailleurs, au passage un conseil, lisez les d'une traite car même si on est loin du Trône de Fer, il y a quand même beaucoup de personnages et c'est plus facile de les retenir dans leurs aventures si vous ne cassez pas le rythme de lecture (j'ai mis 4 semaines pour les lire sans interruption mais j'ai du temps à revendre).

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(liseuse - ebook 0,99€)

(525 pages)

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Par contre, l'auteur m'a perdue avec le personnage de Nemo dont il s'est servi pour nous parler d'écologie et du mal que nous faisons à notre planète Terre. Je trouve l'intention louable, mais de vous à moi, ça ma gonflée (surtout les passages des chroniques de Nemo, et le personnage en lui même). Et l'autre raison sont les passages de science-fiction. Pour moi Jérôme Camut est parti trop loin dans ses délires et ses explications et j'étais complètement paumée, à certains moments j'ai dû m'accrocher sévère, le charme était rompu. Enfin il y a des questions sans réponse, et pour moi c'est agaçant.

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(liseuse - ebook 0,99€)

(517 pages)

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La dernière critique que je ferais est qu'il n'était pas utile de faire 4 tomes, 3 auraient suffit parce qu'il y a de nombreux passages où c'est vraiment bavard. C'est dommage.

Mais au-delà de ces point négatifs, c'est quand même une sacrée quête et je ne peux que saluer le travail impressionnant de l'auteur. Je vous recommande chaudement les deux premiers tomes.

(liseuse)

(612 pages)

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Quelques heures à peine suffisent pour découvrir cette œuvre de Steinbeck, la première pour ma part, et j'ai déjà envie de découvrir les autres.
Une écriture qui me plaît, simple et très accessible (c'est agréable pour moi de lire un auteur sans que j'ai à relire plusieurs fois une phrase) mais pourtant Steinbeck va à l'essentiel, en vous percutant le cœur et l'esprit. Cependant sa simplicité n'est qu'une façade, car derrière elle se cache une plume affûtée, qui dépeint cette courte tranche de vie(s) avec tant de réalisme qu'en lisant ces mots, vous vous retrouvez immergé(e) dès les premières pages, jusqu'aux dernières.
En quelques pages seulement, vous faites la connaissance de chacun des personnages, vous les aimez très vite, et vous savez déjà que quoi qu'il va se passer, cela se terminera mal. C'est déjà trop tard pour vous. Vous voulez savoir.
Et quand ça arrive, vos yeux vont s'humidifier. Mais enfin tu le savais, alors arrête avec tes simagrées, c'est bon hein, fais pas ta fragile.
Un roman qui ne va pas vous remonter le moral, et pourtant malgré sa dureté, cela ne l'empêche pas d'être beau. A lire impérativement.

Je ne mets pas plus de 8♥ car j'ai été réellement frustrée qu'il soit aussi court, et pourtant avec le recul, je ne pense pas que cela aurait été nécessaire d'en écrire plus. C'est con, mais ils me manquent.

(liseuse)

(148 pages)

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Un classique de la SF française qui se lit très vite, de par son écriture simple, et son intrigue accrocheuse, même si certaines parties descriptives cassent un peu le rythme, voici un livre qu’on lit d’une traite.
J’aurais voulu mettre 8 mais, même sans avoir vu une ou plusieurs adaptations cinématographiques de ce roman, on imagine facilement la fin, et malheureusement il n’y a pas de surprise.

(liseuse)

(205 pages)

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Malgré mon 8, ce livre est une déception pour moi !

Oui parce que lorsque j’ai commencé à le lire, je ne me souvenais absolument pas de son synopsis, et je ne m’attendais pas du tout à des vampires (j’avoue j’ai beaucoup aimé l’adaptation cinématographique avec Will Smith). Et entre nous, je n’avais absolument pas envie de lire un énième livre sur les vampires (bien que j’adore le genre).

Je ferai deux reproches à ce court roman (moins de 200 pages, il ne m’a fallu qu’une journée pour le lire). J’ai trouvé sa fin trop expéditive, comme un sentiment d’inachevé, je ne saurais l’expliquer. J’ai éprouvé une grosse frustration et une tristesse, exacerbées par ses 4 derniers mots, infiniment forts, et qui vous lâchent sans prévenir, tellement que vous en chutez.

Et cette histoire (difficile de ne pas spoiler) de -vivants- avec les -morts vivants- que je n’ai pas compris. Si quelqu’un veut bien me l’expliquer en MP !

Tout comme « La planète des singes », une écriture très simple, sans fioriture, et qui permet (en tous les cas pour moi), une immersion facile dans le drame qui se joue sous nos yeux. Tellement qu’il est difficile de ne pas lire ce livre d’une traite. A lire, sans faute.

(liseuse)

(148 pages)

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La lecture de ce roman de 180 pages aura vraiment été laborieuse pour moi, je l’ai quitté à de nombreuses reprises pour finalement réussir à l’achever, je suis soulagée d’avoir réussi mais avec un sentiment confus de m’en être enfin débarrassée.

Trop de réflexions pour moi, qui m’ont parfois perdue, pas assez de dialogues, et la dernière partie, dans le théâtre magique, m’a laissée sur le bord de la route.
Pourtant une lecture intéressante, centrée autour de la solitude, avec des passages qui ont résonné en moi.

(liseuse)

(188 pages)

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Pas aussi captivant que les notes générales/éclaireurs le laissait présager, j'ai quand même apprécié la lecture. Ceci dit, étant donné que les autres tomes ne sont pas vraiment une suite (on fait un bon de 3000 ans dans le tome 2), je ne vais pas continuer cette tétralogie (j'adore ce mot ! :D).

Le gros reproche que je ferai à ce roman est sans nul doute l'un des éléments qui a fait le succès de La stratégie Ender, à savoir ses batailles (ainsi que les jeux que mène Ender) ! Je me suis très vite lassée du détail des entraînements, et des batailles, la stratégie militaire n'ayant que très peu d'intérêt pour moi, tout comme apprendre à se déplacer en apesanteur (c'est un exemple parmi tant d'autres).

Reste un roman intéressant dans son sujet principal : l'exploitation (discutable ou non) de l'intelligence (voire du génie) de certains enfants face à une menace extraterrestre.

(liseuse)

(283 pages)

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Je ne gardais aucun souvenir de son adaptation cinématographique, si ce n'est qu'il s'agissait de l'histoire d'un tueur, autant vous dire que je partais de zéro, et c'est tant mieux.

Ce roman est tout simplement passionnant, et une fois n'est pas coutume, cette profusion de détails, qui fait la richesse du livre, m'a littéralement enchantée. C'est à la fois enivrant et rebutant, l'auteur sait nous captiver à ce point que même si nous ne connaissons pas le quart du tiers des odeurs citées dans le livre (et pour certaines, je suis particulièrement heureuse d'être née au 20ème siècle), cela n'en est pas moins exaltant. Les techniques déployées à cette époque (18ème siècle) sont fascinantes, les descriptions des villes, des humains, des certains métiers artisanaux, de l'époque, la psychologie de Jean-Baptiste Grenouille, tout est si bien raconté (sans lourdeur ni jugement) que l'immersion est totale, à ce point qu'on ne s'ennuie à aucun moment, l'écriture étant qui plus est limpide.

Un seul bémol qui m'a empêchée de mettre 10 : ce qu'il se passe à la fin, au moment où arrive Jean-Baptiste, trop excessif à mon goût et pourtant ça pourrait tenir la route.

J'ai vraiment pris beaucoup de plaisir à être ainsi transportée dans le temps, à voir grandir et évoluer Jean-Baptiste, à suivre ses aventures au fil d'une plume pointue, envoûtante, et attachante.

(liseuse)

(231 pages)

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(liseuse)

(240 pages)

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(liseuse)

(272 pages)

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(liseuse)

(324 pages)

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(liseuse)

(614 pages)

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(liseuse)

(787 pages)

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(liseuse)

(524 pages)

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(liseuse)

(622 pages)

Replonger dans l'univers d'Harry Potter 20 ans après la sortie du premier tome, et 10 ans après le dernier fût à nouveau un vrai et grand plaisir. Ce qui me fait dire que dans 10 ans, je m'y remets ! :)

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(liseuse)

(319 pages)

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(liseuse)

(226 pages)

Annotation :

Merci à Limma de m'avoir fait découvrir ce livre, et de m'avoir permise de vivre toutes ces péripéties en compagnie de Sinouhé.
Je ne sais pas si ce que j'ai lu sur l'histoire de l'Egypte et de ses pays frontaliers est véridique ou pas, peu m'importe, j'ai voyagé aux temps des Pharaons, et j'ai souffert avec le peuple. Des aventures riches en rebondissement, des personnages haut en couleur, des dialogues parfois croustillants, de la tristesse, beaucoup de réflexion sur l'Homme, la vie, les religions, les guerres.
Livre(s) passionnant(s) et je regrette qu'il n'y ait que deux tomes.
Si vous aimez les romans d'aventure mélangeant habilement la fiction et l'Histoire, ce livre est pour vous ! :)

(liseuse)

(314 pages)

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(liseuse)

(301 pages)

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Une écriture simple, des personnages attachants, un livre qui ne changera pas le regard des gens, mais qui a le mérite d'exister.

(livre donné par une collègue de travail, je vais à mon tour le donner)

(250 pages)

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(livre acheté que je vais donner)

(301 pages)

Annotation :

Clara, je dois te remercier deux fois.

La première pour m'avoir fait confiance en me donnant ton livre.

La seconde, pour m'avoir permise de lire un livre que d'ordinaire je n'aurais pas lu car j'ai eu la chance de ne pas souffrir du harcèlement scolaire, c'est pourquoi ce n'est pas le genre de livre que je vais lire spontanément.

Ton style m'a beaucoup plu, le passage des chapitres avec l'alternance des points de vue de Sara et de Sam donne une vraie dynamique à ton roman. Du coup, on ne s'ennuie pas et il est difficile de lâcher ton livre une fois commencé.

L'écriture est simple, sans lourdeur, libre et vivante.

Si je devais trouver un défaut à ce livre, c'est cette fin trop abrupte, trop rapide, mais sur une note plutôt optimiste, c'est l'essentiel.

Au final, je suis vraiment contente de t'avoir lu, parce que toute personne qui a connu ou connait la solitude trouvera un écho dans ton livre. Et ça fait du bien. Merci Clara.
J'espère que tu nous feras le plaisir de publier d'autres romans que je m'empresserai d'acheter cette fois-ci.

Xoxo

(liseuse - ebook offert par l'auteure : https://www.senscritique.com/contact/Clara_Lamarca/3699595 alias https://www.senscritique.com/Clara_Gamegie)

(231 pages)

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C'est parfois drôle, souvent léger, mais sans réel intérêt si ce n'est de nous divertir quelque peu.
A éviter tout de même.

(liseuse)

(xxx pages)

Annotation :

Il était temps que je lise ce roman depuis que je vois ce personnage à l'écran (petit ou grand).
D'ailleurs aucune adaptation que j'aie pu voir (et pas les meilleures, je le reconnais) ne lui rendent hommage correctement.

Un 7 plutôt qu'un 8 car on laisse au lecteur le soin d'imaginer comment il est possible de ranimer un mort (morcelé ^^) à la vie donc déception sur ce point.
Et puis Victor traverse de nombreux pays sans que la langage soit un problème, j'ai trouvé ça léger.
Mais cela reste un classique qu'il faut avoir lu. Contente de l'avoir fait !

(liseuse)

(234 pages)

Annotation :

Ce n'est plus grâce à, mais à cause du film Le prénom que je me suis lancée dans la lecture LABORIEUSE de ce court roman, et que j'ai mis une éternité à lire tant il m'aura rebuté.
Je mettrai mon rejet sur l'époque au moment où se déroule cette histoire "d'amour", car au siècle dans lequel je vis, quand on n'aime pas-plus, on le dit, et l'on se quitte, ce qui est loin d'être le cas ici.
Les personnages m'ont agacée, leur faiblesse et leur lâcheté m'ont irritée, et j'avais envie de les baffer, voire plus.
Bref, même si ce roman ne fait que 100 pages, j'ai mis plusieurs mois pour le lire. A proscrire.

Annotation :

Cette fois-ci, aucun problème pour le lire d'une seule traite (merci les vacances).
L'un de mes souvenirs était tronqué puisque je croyais me rappeler que le mari mourrait sur sa femme, alors qu'il tombe à côté du lit, ce qui change quand même beaucoup la donne.
Et j'avais oublié que Stephen King s'était servi d'un personnage réel pour écrire une partie de son roman.
Livre un peu trop bavard car tenir presque 400 pages avec quasiment qu'un seul personnage, forcément certaines réflexions (les pensées et monologues de Jessie) sont un peu trop étirées.
Même si la façon dont Jessie tente de survivre est intéressante, ce n'est pas ici un roman d'horreur (encore que nous n'en soyons pas très loin).
Je suis contente de l'avoir relu, mais ça sera ma dernière fois.

(livre broché dans ma bibliothèque)

(389 pages)

Annotation :

Je ne sais plus où j'avais eu cette information (donc hypothétiquement fausse) mais ce livre aurait servi d'inspiration au documentaire Bowling for Columbine.

Je suis restée sur ma faim, c'est pour cela que j'ai mis 6 et pas 7. Au début du roman, j'avais l'impression que Charles et Ted étaient liés (on ne sait pas par quoi ni comment au début du livre), qu'ils sont de connivance, mais soit c'est une mauvaise interprétation de ma part, soit Stephen King a laissé l'idée sans la développer, mais ça m'a bien frustrée car j'aurais aimé que le personnage de Ted soit plus complexe alors qu'au final, il est plus ou moins banal.

Au même titre que Jessie, je ne relierai pas ce roman à nouveau. Certes c'est intéressant de voir comment évoluent les élèves (et un peu moins les adultes), et de comprendre ce qui a pu amener Charles à faire ce qu'il a fait, mais ce n'est pas ce que je recherche chez Stephen King.

(livre broché dans ma bibliothèque)

(242 pages)

Annotation :

Ce sera finalement un 7.

D'une écriture simple et fluide, bien que l'on sente que les mots soient choisis avec soin pour nous dépeindre l' univers atypique d'une famille pour le moins anti conventionnelle !

159 pages que vous ne mettrez que quelques heures à lire, ça ne se refuse pas.
Laissez vous emporter par cette douce folie poétique au travers des regards du père et de l'enfant au centre desquels tourbillonne la danseuse exotique aux milles prénoms, cette mère et cette épouse qui n'aura de cesse que d'aller jusqu'au bout de sa liberté.

Mais alors autant je peux comprendre le choix final de cette mère, autant je refuse catégoriquement celui du père. In fine, j'aurais pu mettre 8, rien que pour ce passage que j'ai trouvé beau, très fort, et que je vous partage (la mère s'adresse à la maîtresse d'école de son fils) :

" C'est bien dommage car, voyez-vous, au moins, un moulin sert à quelque-chose. Cette école ne lui sert à rien, on lui lit des Bibliothèque rose, il n'apprend pas grand-chose, alors qu'avec nous, la nuit, il apprend la belle prose, il disserte des nouveautés littéraires aves des libraires, il discute des choses du mondes avec des diplomates, il est chasseur de "galinette pompette" avec son ami le sénateur, il s'entretient de politique fiscale et de finance internationale avec des banquiers de classe mondiale, il fait la cour à des roturières et à des marquises parfaitement conquises, et vous venez parler d'horaires à respecter ! Mais vous voulez quoi ? Qu'il devienne fonctionnaire ! Mon fils est un érudit oiseau de nuit qui a déjà lu trois fois le dictionnaire, et vous voulez le transformer en mouette couverte de cambouis se débattant dans une marée noire d'ennuis ! C'est pour éviter tout ça qu'il ne vient que l'après-midi ! "

(livre emprunté à ma bibliothèque)

(159 pages)