4AD (...progressivement commenté...) [4|A|D]

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Ouverture grandiose avec un "Lazy Calm" qui déploie majestueusement ses 6'35. Conclusion avec un "The Thinner The Air" d'une beauté bouleversante. Et, entre les deux, 7 autres perles qui font de "Victorialand" l'un des plus beaux disques de tous les temps... Et le joyau du label 4AD.

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Ivo, Lorelei, Amelia, Cicely, Aloysius... 10 prénoms pour 10 chansons sorties d'on ne sait où. Le beau a désormais un son. Et les Cocteau Twins prennent leur envol définitif avec cet album vite devenu culte.

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Quatre albums auront suffi à faire des Pixies le plus grand groupe de rock du monde ! "Doolittle" est leur disque le plus culte... ça tombe bien : c'est aussi le meilleur.

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Le supergroupe de 4AD, voulu par Ivo, patron du label, et composé de la crème du label (de Dead Can Dance à Cocteau Twins, ils sont -- presque -- tous là). Résultat : "Filigree and Shadow" est un grand (double) album, à la hauteur des ambitions de son initiateur.

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La réunion de ces 2 EP sortis simultanément donne un grand, un très grand album des Cocteau Twins.

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Ambiance médiévale pour le plus raffiné des albums de Dead Can Dance. Le sommet du groupe, qui prendra un virage plus orientalisant (et mois inspiré, surtout) par la suite.

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De loin, le meilleur album de l'un des premiers groupes US du label. Les Throwing Muses trouvent le juste équilibre entre rock pur et pop légère... Un régal de bout en bout. Zéro fausse note sur cet album parfait.

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En marge des Pixies, Kim Deal fonde les Breeders et accouche miraculeusement de cet album sidérant. Court, percutant, inspiré : "Pod" est à l'évidence un disque habité, pour ne pas dire hanté.

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L'un des groupes les plus mystérieux de ce label mystérieux. Cet envoûtant autant que dérangeant "Livonia" est le premier album (et aussi le meilleur) d'une longue liste. L'esprit 4AD à l'état pur.

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Compilation des premiers EP de Lush (sorte de chaînon manquant entre Cocteau Twins et My Bloody Valentine), "Gala" aligne d'imparables pop songs (Scarlet, DeLuxe, Sweetness and light, Thoughtforms...). Les meilleurs titres sont ceux produits par Robin Guthrie, des Cocteau Twins, justement.

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Album grandiose, qui contient quelques uns des morceaux les plus mythiques du groupe : Ulysses, Song of Sophia, Mother Tongue, Echolalia... et surtout The Host Of Seraphim, véritable hymne de Dead Can Dance.

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C'est l'histoire d'une rencontre qui n'a pas vraiment eu lieu, le long de ces 8 morceaux (4 pour Harold Budd et 4 pour les Cocteau Twins, en fait !). Il y a pourtant ici quelques unes des plus belles chansons des Cocteau Twins, à commencer par "Sea, Swallow Me", qui ouvre magistralement l'album.

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Dernier volet du triptyque This Mortal Coil, "Blood" est un peu plus lumineux que ses deux prédécesseurs (l'influence du trip hop alors triomphant, qui parcourt discrètement pas mal de morceaux, n'y est sans doute pas pour rien). La magie opère toujours.

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Premier album d'un des groupes rock les plus singuliers. Manifestement influencés par Siouxsie and the Banshees, les Cocteau Twins, ici, se cherchent encore (mais vont vite se trouver). Mais "Garlands" possède déjà un charme à part, bien à lui, et une ambiance dark toujours efficace.

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Le dernier album des Cocteau Twins pour 4AD est aussi le chant du cygne du groupe : après ce très grand disque, ils ne retrouveront jamais l'inspiration qui fit d'eux l'un des meilleurs groupes de ces 30 dernières années. Iceblink Luck, Cherry-coloured Funk, Pitch the baby, I Wear your ring... que de perles !!!

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Ambiance ethnique pour ce "Spiritchaser" qui semble habité par quelque esprit vaudou ! Song of the Sun, Indus, Song of the Nile, Nierika... Plus tribale que jamais, la musique de Dead Can Dance est, ici, particulièrement inspirée et d'une richesse sonore qui donne le tournis.

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Difficile de succéder à la bombe "Doolittle"... Mais "Bossanova" y parvient car c'est un album malin ! On démarre en trombe avec l'irrésistible Cecilia Ann, puis on croise Allison, Velouria, Dig For Fire, Is She Weird... ça va vite, ça fuse, ça donne la pêche : les Pixies sont encore vivants !

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Cette compilation vient le rappeler brillamment : chez les Pixies, pas mal de faces B valent largement pas mal de faces A chez d'autres.

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La photo de la pochette (prise au Père Lachaise !) annonce clairement la couleur : l'ambiance sera à l'élégie, pour ne pas dire au mortifère. C'est beau, et même très beau parfois (Cantara, Anywhere Out Of This World, Dawn Of The Iconoclast...). Album majestueux.

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Les Cocteau Twins sont quasiment seuls maîtres à bord ici. On ne présente plus "Song To The Siren" (entendu partout, d'une pub pour un parfum au film de David Lynch "Lost Highway"). Mais "Gathering Dust" (et sa sonorité new wave finissante) est tout aussi irrésistible.

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Le premier grand EP (et l'un des meilleurs) d'un groupe très prolifique dans ce format (ils en produiront une quinzaine dans leur carrière). Ce disque inaugure une période bénie où les Cocteau Twins aligneront les chefs-d’œuvre, tous formats confondus. Cette musique est un bonheur intemporel.

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Un autre exemple du génie des Cocteau Twins : les 4 morceaux qui composent ce EP particulièrement brillant sont d'égale qualité, même s'il faut distinguer le premier titre ("Aikea-Guinea") et signaler l'étonnant dernier (l'instrumental "Rococo", qui délivre dans son final une décharge inhabituellement violente chez les Cocteau Twins).

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Deuxième album des Cocteau Twins, "Head Over Heels" se démarque nettement du premier et impose déjà un univers sonore singulier. S'il n'atteint pas encore la perfection du suivant (le mythique "Treasure"), tous les éléments qui font le prix de cette musique intemporelle sont déjà en place (When Mama Was Moth, Sugar Hiccup, Five Ten Fiftyfold, My Love Paramour, Musette and Drums...).

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Deux ans après l'impérial (et indépassable) "Victorialand", les Cocteau Twins reviennent avec un album plus lumineux qu'à l'accoutumée et parviennent à se renouveler avec une sonorité nouvelle... Le morceau éponyme qui ouvre l'album figure parmi les plus belles chansons du groupe. Mais il y a d'autres très grands moments dans cet album fabuleux : Carolyn's fingers, Athol-brose, The Itchy glowbo-blow, Cico buff, Ella Megalast burls forever...

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Premier album des mythiques Pixies, et c'est déjà culte ! Le monde découvrait alors cette sidérante musique, à la fois rock et sensuelle, fruit d'une idée de génie : l'alliance du "bûcheron" Black Francis et de la fée Kim Deal. Pour la perfection, il faudra attendre l'album suivant (l'historique "Doolittle"), mais en l'état, ce "Surfer Rosa" est déjà imparable.

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Dès ce deuxième album, Dead Can Dance trouve son style, son ton, son univers (certes, déjà en germe dans le premier album). Frissons garantis à l'écoute des morceaux interprétés par Lisa Gerrard, tandis que ceux dévolus à Brendan Perry font voyager loin dans le temps (l'homérique Enigma of the absolute et son ambiance Illiade et Odyssée !). L'album de l'envol.

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Un album de pop raffinée d'une élégance indiscutable. Bizarrement, la musique de Modern English n'a pas eu la renommée à laquelle elle aurait pu prétendre : il y a bien deux ou trois hits potentiels dans ce charmant album (Rainbow's End, Ricochet Days, Chapter 12...).

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Le premier album d'un groupe mythique (et leur seul sur ce label). Que dire de Bauhaus sans risquer d'être superflu ? Grand disque d'un grand groupe.

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Quatrième et dernier album des fabuleux Pixies. 19 titres impeccables et parfois même fulgurants (le sidérant premier single, Planet of sound, que personne n'avait vu venir, mais aussi Alec Eiffel, Trompe le monde, Motorway to Roswell, Space, Subbacultcha, The Sad Punk, U-Mass, Distance equals rate times time...). A noter également l'excellente reprise du "Head On" des Jesus & Mary Chain.

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C'est là que tout commença. En 8 titres et 20 minutes, les Pixies s'affirment d'emblée comme les "patrons" ! Un classique instantané !