Avril 2021 / Musique

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Bon an mal an, Raphaël trace dans la variété française un sillon singulier, le sien. Auquel on goûte ou pas. Cet album partage un charme intact, une fragilité sincère et, au fond, une certaine générosité musicale qui peut séduire.

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J'ai écouté cet album de YMO pour découvrir l'un des groupes par lequel Ryuichi Sakamoto a commencé. On y sent toutes les influences de son époque et notamment, beaucoup, celle très présente de David Bowie.

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Cet EP s'écoute comme la moyenne du rap US : avec une sorte d'énergie vaguement "bad boy". À la différence que chez Drake (dont je ne suis pas fan), le timbre de sa voix ne me parle pas (a contrario de celle d'un Kendrick Lamar).

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J'adore systématiquement les nouveaux albums de Nick Cave. On a l'impression que je découvre l'eau chaude, mais le timbre sombre de sa voix, la spiritualité profonde de ses paroles, l'accent plaintif de ses intonations, tout me touche.

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Y a des musiques qui correspondent parfaitement à des jours, des heures, des moments. "PINK PLANET" est un album idéal pour un dimanche matin ensoleillé, chillax entre amoureux. Dans ce cadre, je le recommande ++.

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Le talent de Girac, c'est les arabesques de sa voix. Porté par des mélodies aux ressorts gypsy, il file un album qui plaira aux amateurs du genre. J'suis pas forcément la cible mais y a des moments qui doivent vous réveiller un baloche.

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Pourtant j'aime d'hab' King Gizzard. Mais là, ce versant Lizard Wizard m'a laissé clairement sur ma faim. Pas de morceau fort, une sorte de recette qui tourne sans envolées. Un album manqué dans une disco pourtant très bonne !

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Cet album de 68 a, naturellement, toutes les qualités et les aspérités d'un album de 68. Expérimental, porté par des choeurs aux connotations hippies, ouvrant les arpèges occidentales aux sonorités asiatiques. Un canon du genre.

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Cet album a traversé mon adolescence en la marquant d'une empreinte "bab's". En le réécoutant 21 ans après sa sortie c'est avec nostalgie, tendresse et une certaine distance critique que je le re-découvre. Mais sans bouder mon plaisir.

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Rien ne sert de dire que ces concertos au violon sont excellemment interprétés. Offrant toute la résonance nécessaire pour que l'allégresse des cordes résonne, y compris dans les portées les plus intimes des sonates.

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Premier album depuis près de 10 ans, The Offspring reviennent égaux à eux-mêmes. Le rock californien semble n'avoir pas bougé pour eux. Et pour un natif de la hype TO comme moi, ça s'écoute comme du petit lait.

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Concentré typique et symptomatique du rock psychédélique de la fin des 60s, annonçant les grands sommets des 70s, le dernier morceau notamment est une sorte de petit monument du genre, pur et efficace.

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Fakear offre souvent des ambiances planantes. Ces remixes permettent de doter sa musique d'une énergie redoublée, un peu plus house. Et souvent très entraînante comme le dernier morceau, "Kaishi" remixé par BEC.

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5 ans après son dernier album, Rob Zombie donne de très bonnes nouvelles du metal (groove metal, shock rock, appelez ça comme vous voulez). Avec de vraies promesses de messe noire en live tout le long de l'album !

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Faut l'avouer : y a une vraie énergie rock dans cet album. Une sincérité qui se ressent dans l'élan rock des 16 morceaux de l'album. Mais au final, très personnellement, il ne m'en est rien resté de très marquant.

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La voix et l'entrain mélancolique de Gaëtan Roussel a toujours un effet certain sur moi. Ce nouvel album (sorti dans une indiscrétion injuste) contient en lui quelques beaux morceaux, des ritournelles dont il a le secret.

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Grand classique des albums de 68, d'après sa réputation, certains morceaux portent en eux toutes les grands innovations musicales de l'époque. Mais sans égaler d'autres modèles de la même époque, plus fiévreux encore.

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Soprano, Natalie Dessay déploie dans ce long album (41 pistes) l'éventail de tout son catalogue de chant. Elle y excelle dans sa virtuosité vocale et offre bien souvent des frissons pour qui aime le raffinement de l'art lyrique.

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Les premiers albums de LDR offraient des grands moments de nostalgie pure. En s'aventurant dans une country plus low, elle perd quelque chose de son charme fané pour se replier sur une musique plus américano-américaine.

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En remixant les morceaux de son LP "Music is the Weapon", Major Lazer renforce leur teneur en dancefloor. Efficacement parfois (comme le morceau avec Nakamura). Souvent avec trop d'effets. Mais c'est idéal pour courir !

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Déclinaison des Nicki Minaj et autres Cardi B, Tokyo Jetz fait un album qui souffre d'instru assez banales. Vilipendée pour avoir malencontreusement plaisanté sur l'assassinat de Georges Floyd, elle imprègne l'album d'une défense pro domo.

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B.O. de son propre film, la musique entraînante et solaire de Sia y est intacte. Elle aurait pu multiplier les compromissions. Mais ce qu'on aime chez elle reste intact ici et continue de galvaniser l'âme festive qu'il nous reste.

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La recette douce-frondeuse du groupe reste la même. Je regrette simplement que se faufile au coeur de l'album des considérations ultra-actuelles où rien, ni l'art musicale ni l'industrie culturelle n'y gagne. Sauf l'opportunisme du groupe.

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Après quelques EPs et de jolis singles (comme "All Inclusive"), Myd lâche enfin son premier album, où se côtoie de la disco funk, de la house entraînante (tel "Moving Men") et sur la fin de l'électro pur jus. Un premier essai gagnant !

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Si la période "covid" ne vous a pas suffisamment mis le bourdon, écoutez cet album. Notamment "Polichinelle" qui intègre d'office le grade de "lieutenant des chansons les plus badantes ever". D'habitude j'aime pourtant bien Rone.