Les Moutons Électriques ne rêvent plus : Gary Numan

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Le premier album solo. On retrouve la plupart de ses classiques sur l'album; "Cars", "Films", "Metal"... Le son est pile entre post-punk énergique et synthpop 80's. Un album précurseur, dans le fond comme dans la forme...

"Films", "Conversations", "Airlane", "Cars", "Metal"

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Quand Numan s'associe à Mike Karn et Nash the Slash, ça donne un album trés downtempo, jazzy et à la limite de l'ambient. Si vous aimez Japan, vous allez adorer ce disque !

"Cry, The Clock Said", "A Subway Called You", "Crash", "She's Got Claws"

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La suite logique de "Pleasure", dans la même veine et en parfois plus pop. C'est le dernier volet de la trilogie "machinique", en hommage à Kraftwerk et qui débute avec "Replicas".

"The Aircrash Bureau", "Remember I Was Vapour", "This Wreckage", "Reming Me To Smile"

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Le premier album du bonhomme, avec son groupe, s'il vous plait.
Beaucoup moins électronique que ce qu'il fera ensuite, l'album laisse la part belle aux guitares. C'est également un classique, avec des morceaux ultraconnus tels que "Down In The Park" ou "Are 'Friends' Electric ?"...

"You Are In My Vision", "Replicas", "Are Friends Electric"

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Juste après le choc "Dance", Numan se réinvente de nouveau et tente de remettre au goût du jour les années 30 dans cet hybride de funk blanc, de new wave néo-romantique et d'ambient... Un essai assez peu marquant, mais un beau succès d'estime tout de même.

"White Boys And Heroes", "I, Assassin", "This Is My House"

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Sur le modèle du film éponyme de 1979 mixée avec l'univers de Mad Max, Numan s'embarque dans l’ère guerrière. Dans la lancée de "Dance" et "I, Assassin", la même formule basse fretless et rythmes groovys dénotent avec le son Numan tel qu'on le connait sur les trois premiers albums...
Les trois albums pourraient constituer une seconde trilogie, celle du "funk blanc".

"Sister Surprise", "My Car Slides Pt1&2", "The Iceman Comes"

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"Berserker" fait changer de voie à Numan : il fonde son propre label ("Numa") et se tourne vers les expérimentations industrielles. Le synthé revient au devant, mais en plus cheesy. Cela dit, une paire de morceaux est à sauver dans le disque.

"Berserker", "My Dying Machine", "The Hunter"

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En 1986, après deux albums sortis sous son propre label "Numa", Numan remet le couvert et poursuit la formule synthpop indus qu'il a développé au cours de cette troisième trilogie.

"This Is Love", "Unkown And Hostile", "I Can't Stop"

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Après les déboires financiers avec son propre label, Numan se voit obligé de signer chez une major. Le contrôle artistique n'est plus de mise et cet album sera mixé de deux façons : "Metal Rythm" d'abord puis "New Anger" (même pochette, mais avec un filtre bleu). Dans les deux cas, on retrouve les excès jazz-funk de "The Fury" dans un style plus industriel encore, mais qui touche de plus en plus à côté... Dommage.
Après cela, ce sera la traversée du désert puis le renouveau "heavy metal industriel" qu'on lui connait désormais, mais qui ne me plaît pas de trop.

"Voix", "Devious", "This Is Emotion"

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"The Fury", c'est selon moi l'une des plus belles erreurs dans la carrière de Numan. Il tente de mélanger funk, synthpop et indus dans le même album dans une profusion de saxos, chœurs sirupeux et autres insipidités... Comme si Broadway rencontrerait Dusseldorf mais que ça finirait mal, ou bien noyé dans l'alcool d'un jazz-bar raté...

"Call Out The Dogs"