Bob Dylan - Simplicate

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Cette chanson écrite originellement pour Doris Day annonce la thématique de l'album, le voyage sentimental et introspectif. L'immobilisme de sa structure suggère l'enfermement et la lassitude.

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Chanson écrite pour le film Higher and Higher de Tim Whelan avec Frank Sinatra, nominée pour l'Oscar de la meilleure chanson originale. Dylan applique son chant sur ce texte d'une grande simplicité, qui évoque le doute et l'instabilité de la relation amoureuse.

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Une chanson du grand compositeur Jimmy Van Heusen, auteur de certains des plus beaux morceaux du Great American Songbook. Dylan parvient à en restituer le rythme sautillant, bien accompagné par la guitare steel de Donnie Herron.

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Temps orageux depuis la rupture, indémodable standard sublimé, entre autres, par Billie Holiday et Lena Horne, que Dylan interprète avec une mélancolie poignante, restituée d'ailleurs magnifiquement sur scène.

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Un standard écrit en 1937 et dont l'interprétation hérite du style un peu statique de Fallen Angels. Le texte s'inscrit dans la thématique de la contemplation mélancolique du passé, et le constat de l'impossibilité de le revivre.

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Après la rupture, le songwriter peine à déguiser son dépit et son amertume derrière une apparence de légèreté et de dérision. C'est avec humour et détachement que Dylan interprète ce titre méconnu de Jack Lawrence, qui intégra le répertoire de Frank Sinatra dès 1939.

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L'interprétation sincère et touchante de Dylan, aux accents mélancoliques souvent poignants, rend justice à ce beau texte de Sammy Cahn sur la fuite du temps, qui donne son nom à un album de Frank Sinatra en 1965.

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Un morceau bien oublié de Van Heusen et Carl Sigman où Dylan délivre l'une de ses plus belles interprétations de ces dernières années. La beauté de la voix, déchirante sur les moments les plus intenses de la chanson, est soulignée par la sobriété et la douceur des arrangements. L'un des incontestables sommets de l'album, un grand moment sur scène.

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L'une des chansons les plus légères de l'album, où le songwriter se moque des vantards et des fanfarons. Dylan tient beaucoup le mieux le rythme que sur les autres morceaux plus rapides (The Best is Yet to Come ou I Guess I'll Have to Change My Plans) et confère avec détachement une accélération bienvenue à l'album.

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Dylan chante avec tendresse ces petits riens qui rappellent les souvenirs de la bien aimée.

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Cette chanson interprétée initialement par Hoggy Carmichael aurait été une clôture idéale pour l'album. Aux tourments et aux regrets, succède l'apaisement final, la consolation trouvée dans les scintillantes poussières d'étoile laissées par les chansons.