Carnet de Bord 2021

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01 Janvier, via MyCanal, avec C.

Revu.

En signant À couteaux tirés, Rian Johnson propose un polar rafraîchissant, à la limite entre thriller et humour, dans un cadre très "cluedo" qui est assez bien mis en scène. Les quelques facilités dans le scénario sont compensées par des personnages forts et de nombreux parviennent à exister dans cette pièce. Ils sont assez bien écrits et riches pour créer le doute sur, presque, chacun d'eux, tandis que Johnson se montre adroit pour gérer le rythme et l'évolution du récit. Enfin, on pourra aussi apprécier son cadre particulier, presque anachronique, tandis que les comédiens se montrent tous très bons, tant les seconds rôles que le trio composé de Daniel Craig, Ana de Armas et Chris Evans.

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02 Janvier, en DVD, avec Flo.

Revu.

C'est un Jean Dujardin irrésistible, énergique et charismatique qui porte le film sur ses épaules et se révélant à nouveau très à l'aise dans le costume d'OSS 117. Cette suite se met à la hauteur du déjà très réussi premier opus et c'est toujours un régal que de suivre ces aventures exotiques et délirantes.

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02 Janvier, MyCanal, en solitaire.

Découverte.

Avec The Last American Hero, Lamont Johnson propose un voyage dans l'Amérique pittoresque (sans que ce soit péjoratif) du début des années 1970. On y suit un personnage attachant et atypique, coincé entre l'argent à gagner, un père en prison, une distillerie artisanale et interdite d'alcool, ses envies de liberté et surtout des courses de bagnoles, sa passion et là où il excelle.
Il y a une atmosphère particulière liée à tout cela, une atmosphère authentique, un charme désuet et l'impression de ne plus être devant face à un film mais avec ses personnages qui sonnent tous vrais. Le metteur en scène n'oublie pas non plus de mettre en avant des seconds rôles et des personnages avec une certaine épaisseur, même s'ils apparaissent peu, et c'est là aussi l'une des forces du film.
Plusieurs séquences sont marquantes, que ce soit celles banales ou les moments en voiture, où l'on ressent l'urgence de la course, tandis que les comédiens sont impeccables, Jeff Bridges en tête, avec la parfaite trogne de l'emploi.

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03 Janvier, DVD, avec Flo.

Découverte.

En adaptant à nouveau Death Race 2000 (mais cette version n'a plus grand chose à voir avec le film, déjà moyen, avec Stallone), Paul W.S. Anderson ne fait pas dans la demi-mesure, ce qui est parfois bénéfique au film, d'autre fois moins.
On appréciera surtout les courses en elle-même et des personnages, qu'ils soient un minimum développer ou non, plutôt intéressants. Par contre, le film aura peut être gagné à avoir une fin plus maîtrisée, un réalisateur qui a un peu moins la bougeotte lorsqu'il filme ainsi qu'un scénario un peu plus poussé, vu que pas mal de points sont potentiellement très intéressants.

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04 Janvier, Mubi, en solitaire.

Découverte.

Hou Hsiao-hsien capte la jeunesse et l'adolescence, l'émancipation et la découverte d'une nouvelle ville, de nouveaux gens et d'une nouvelle vie tout simplement.
C'est une bande d'ado turbulent qu'il met en scène et, à travers eux, l'insouciance de la jeunesse, les rêves de libertés mais aussi la misère, le contraste entre les grandes villes et la campagne à Taïwan, et une vision sociale de son pays. On s'attache à eux malgré les conneries et le côté parfois tête-à-claque, ils tentent de s'en sortir malgré une société qui ne leur laisse pas grand chose.
La mise en scène est épurée, il va surtout s'intéresse aux jeunes comédiens, la caméra reste braquée sur eux et il propose quelques plans superbes où il sublime les personnages.

Il nous parle aussi de lui avec ce film, le premier d'une trilogie, en partie, autobiographique.

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06 Janvier, MyCanal, en solitaire.

Découverte.

Harold Becker démarre parfaitement son film, c'est intéressant, intriguant, il prend son temps pour que l'on découvre les deux antagonistes du film. C'est clairement la grande réussite de The Onion Field, toute la première partie où les portraits psychologiques sont dressés et où l'on suit, d'un côté les truands et de l'autre les flics.
La seconde partie demeure intéressante mais un peu moins, elle évoque les dommages psychologiques suite à un drame, la justice et tend à la réflexion sur le système américain, mais elle perd en émotion et en tension, c'est dommage.
Enfin, le film est aussi porté par ses trois comédiens, un jeune James Woods à qui ce type de rôle de détraqué sadique et minutieux va décidément très bien, John Savage en flic touché psychologiquement et Franklyn Seales.

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07 Janvier, DVD, avec Flo.

Découverte.

Typiquement le genre de film de pote. Il n'y a pas besoin d'avoir une grande attention, quelques moments nanardesques font rire sans aller trop loin non plus, et c'est un rythme bien rapide.
Sinon, il y a de bonnes idées, enfin un bon postulat de base, mais gâché par une réalisation qui, soit abuse des ralentis, soit est touchée par Parkinson, et qui amène mal toutes les révélations, certes pas aidé par le scénario.
Il reste bien quelques points positifs (McAvoy, quelques moments ou idées) mais c'est bien maigre par rapport à ce qui ne va pas.
(4,5 / 10)

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08 Janvier, Fichier perso, en solitaire.

Découverte (Merci El Grande OG)

C'est une œuvre d'abord hypnotique que Kim Ki-duk met en scène avec Locataires, c'est avant tout par son atmosphère que ça marche, elle est mystérieuse et de plus en plus fascinante.
Il joue avec tous les éléments qu'il a à sa disposition, le mutisme des protagonistes contrairement à ceux qui sont autour d'eux, les architectures et il donne l'impression que chaque centimètre² disponible est utilisé et, derrière ces effets de mises en scène il interroge sur la société bourgeoise coréenne, à travers cette femme qui l'a rejette, ou encore sur un histoire d'amour particulière. Les deux comédiens principaux sont d'ailleurs parfaits, notamment Lee Seung-yeon, qui exprime avec force toute la détresse intérieur de ce personnage et l'impression d'un corps servant de coquille vide, sauf en présence de Tae-suk.
Néanmoins, si par bien des aspects l'œuvre est intéressante, il n'y a pas ce soupçon d'émotion supplémentaire pour la faire passer dans une autre dimension.

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09 Janvier, Fichier Perso, avec C.

Revu.

Si la magie ne prend pas comme lors des quatre premiers opus, David Yates s'attardant parfois un peu trop sur des éléments superficiels et peinant à retranscrire une ambiance sombre (un filtre ne suffit pas), ce sixième opus reste tout de même efficace à suivre.
Mais c'est tout.

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10 Janvier, MyCanal, en solitaire.

Découverte.

Si, pour son premier long-métrage au cinéma, Michel Hazanavicius a plusieurs bonnes idées, il ne parvient pas à en faire un vrai film cohérent. On appréciera surtout la mise en place, l'utilisation de la musique ou Alain Chabat, mais c'est bien peu face aux protagonistes qui manquent de consistance et un ensemble qui ne dégage rien de particulier (ce n'est pas spécialement drôle, mais pas ennuyant non plus, ce n'est pas non plus marquant).
Quelques séquences ressortent tout de même du lot, que ce soit quelques caricatures de sitcoms ou lorsqu'Alain Chabat déborde d'idées, mais bon, c'est un film qui s'oublie à l'instant où le visionnage se termine, malheureusement.

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12 janvier, DVD, avec C.

Revu.

Après deux opus en demi-teinte, David Yates se montre enfin à la hauteur de l’événement et livre une première partie réussie, permettant d'explorer les relations entre nos trois héros de Gryffondor et de faire ressortir tout un panel d'émotion de son récit.

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16 janvier, DVD, avec F. et J.

Découverte.

Un film assez étrange, vendu comme un nanar, c'est bien le cas sans que ce soit désagréable non plus. On passera sur les quelques lourdeurs (discours un peu pompeux, ralentis mal utilisés censé donner un effet particulier ...) ainsi qu'une première partie trop longue pour se concentrer sur un produit avant tout efficace, avec quelques scènes qui fonctionnent bien et un univers captivant.

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18 janvier, fichier perso, en solitaire.

Découverte

Avec The Final Shot, on revient assez rapidement sur l'ensemble de la carrière de Tony Parker, de ses premiers pas à l'INSEP avec ses potes Babak et Ronny jusqu'à sa reconversion comme dirigeant de l'ASVEL.
Le docu est simple, trop d'ailleurs, il va se révéler de l'ordre de l'anecdote pour ceux ayant bien suivi la carrière du français, ne s'attardant pas assez sur chaque évènement important. Il aura fallu bien plus de temps pour vraiment rendre hommage à TP.
De plus, on regrettera un côté un peu "pompeux" où tout est fait à la gloire du français (ce qui, en soit, n'est pas gênant dans le fond, c'est plutôt la forme qui n'est pas réussie) ainsi que des intervenants qui ne sont pas toujours passionnants (qu'est ce qui fout là MBappé, surtout pour dire ça, alors que les journalistes US ou surtout l'Amiral sont eux superbes.).
Enfin, malgré tout, lorsqu'on aime ce sport et qu'on a aimé TP, ce documentaire sera toucher notre mélancolie, avec de belles images d'archives et un retour passionnant dans les coulisses de San Antonio et de l'équipe de France. TP raconte assez bien sa vision de la réussite, ses hauts mais aussi ses bas, ainsi que tous les éléments qui ont participé à construire sa carrière.

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20 janvier, Mubi, en solitaire.

Découverte.

C'est avec autant de sensibilité que de justesse qu'Hou Hsiao-hsien met en scène le temps qui passe, les moments futiles d'une vie et la complexité de l'amitié et de l'amour avec Poussière dans le Vent.
C'est sincère et beau, on s'attache aux personnages, aux valeurs prônées puis chaque nouvelle étape qui marquera la fin de l'adolescence sera saisissante. Tout en sobriété, le cinéaste diffuse une émotion qui va être présente tout le long, jusqu'à un final d'autant plus fort qu'il ne tombe pas dans le pathos. Les jeunes comédiens sont très bons, très justes, et on appréciera notamment la façon dont est capté, d'abord les montagnes puis la ville, ainsi que les émotions des personnages, à travers de simples regards, quelques mots parfois anodins.

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22 Janvier, MyCanal, en solitaire.

Découverte.

C'est un Henry Fonda en paysan et auto instruit, resté proche de ses racines et éloigné de la religion qui porte La Montagne des 9 Spencer. Il y combat l'illettrisme et même l'obscurantisme religieux, dans une œuvre se rapprochant surtout d'une saga familiale où il va être question de l'émancipation du fils, de l'éducation ainsi que des combats du père.
Delmer Daves offre une vision intéressante d'une partie de la campagne américaine des années 1950, loin du bruit de la ville et dans le quotidien d'une famille fait de larme, de petites joies ou d'avancement dans la vie.
Derrière cette œuvre typiquement hollywoodienne se cache des interrogations qui ont du sens, notamment autour de la religion et des modes de vies. Les comédiens sont très bons, que ce soit les étoiles d'Hollywood qui s'inscrivent bien dans ce contexte particulier ou les autres.

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22 Janvier, Fichier perso, avec C.

Revu.

Si ce dernier opus ne répond pas forcément à toutes les attentes, surtout à l'heure des ultimes affrontements, il est pourtant bien difficile de ne pas ressentir quelques émotions lorsqu'il faut quitter cet univers et les personnages.

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23 Janvier, Disney+, avec C.

Découverte (enfin, peut être vu dans ma jeunesse mais aucun souvenir)

Je ne connais pas l'original et celui-ci est plutôt sympathique, compensant ses faiblesses de scénario ou de mise en scène par un côté dynamique et attachant. Il y a quelques séquences mémorables, un certain charme et une tendresse faisant oublier tout ce qui ne va pas.

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24 Janvier, Fichier perso, en solitaire.

Découverte (Merci El Grande OG)

En signant El Reino, Rodrigo Sorogoyen signe un thriller politique, plus thriller que politique, soignant sa mise en scène pour créer une tension palpable dans les moments clés.
Il dénonce de nombreuses choses, la corruption, les liens entre la politique et les médias, et interroge aussi sur le corrompu et sa façon d'être face à la vérité et la justice. Affichant certaines limites lorsqu'il s'agit de trouver un équilibre entre thriller et politique, El Reino parvient tout de même à captiver de bout en bout, grâce à un personnage consistant et une foule de second rôle qui va former une toile autour de celui-ci.

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26 janvier, Disney+, avec C.

Découverte.

Dernier film lancé par Walt Disney (bien qu'il ne verra pas toute son élaboration), les Aristochats nous emmène avec brio dans un Paris magnifié du début (?) du XXᵉ siècle.
Les dessins sont superbes, sobres et mélancoliques, dégageant un vrai charme d'antan et beaucoup d'images en deviennent marquantes. C'est simple et léger, drôle avec ce qu'il faut de tendresse, et bien des séquences sont mémorables, à l'image des scènes jazzy ou lorsqu'on découvre un Paris nocturne vu des toits.
S'il n'a pas forcément l'ambition émotionnelle d'autres dessins-animés de la firme aux grandes oreilles, il réussit tout de même ce qu'il entreprend, avec en plus une bande de chats particulièrement attachants, et en ça, c'est déjà un régal.

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27 janvier, MyCanal, en solitaire.

Découverte.

En signant Dollars, Richard Brooks met en scène un film plutôt astucieux et très agréable à suivre. Sur un ton plutôt léger, il axe son film sur les personnages, tant les protagonistes que secondaires, et si on excepte une Goldie Hawn un peu trop hystérique, ils sont super à suivre, et bien interprétés, à l'image d'un Warren Beatty qui laisse tomber le charme et les complots avec brio.
Quelques scènes sont marquantes, à l'image du casse minutieux ou de la longue course-poursuite, notamment entre les trains ou dans la neige, et on appréciera aussi la bande-originale naviguant entre Quincy Jones & Little Richards.
Sinon, Dollars est maîtrisé, bien rythmé et efficacement mis en scène, avec un charme typique du début des années 1970 et un humour bien dosé.

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29 janvier, Arte, en solitaire.

Découverte.

Retour sur l'histoire courte du Titanic avec A Night to Remember, une œuvre qui se concentre vraiment sur la catastrophe, arrivant assez vite au moment où le bateau heure l'Iceberg.
Avec un souci de réalisme, Roy Ward Baker s'intéresse à de nombreux personnages, tant chez les officiers que les passagers, parvenant, parfois, à les rendre intéressants ou attachants sans s'y attarder trop de temps (à l'image du personnage de John Merivale). La force du film s'est de rester à hauteur humaine, on reste proche de personnages qui comprennent, ou non, l'ampleur des évènements.
Visuellement c'est astucieux, et le fait de rester proche des personnages limite les gros plans. Enfin, les comédiens sont bons et l'atmosphère de plus en plus fataliste est bien mise en scène.

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31 janvier, fichier perso, en solitaire.

Revu.

Enfin, Revenge nous permet de visionner une époque révolue, Tony s'éclate et finalement nous aussi, on passera sur quelques coups de mou en milieu de parcours et on appréciera cette vendetta sanglante articulé autour d'un trio où chacun parvient à tirer son épingle du jeu, le beau Kevin, le mafioso Anthony et ses méthodes peu farouches et la belle Madeleine.

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// Février :

02 février, MyCanal, en solitaire.

Revu.

Dès le début des années 1970 l'Amérique était mélancolique, fruit d'une décennie 1960 pleine de désillusion, et George Lucas met parfaitement cela en scène avec American Graffiti, ou lorsque l'insouciance d'une course de voiture laisse place aux choix qui marqueront toute une vie, dans un cadre nocturne rêvé, accompagné d'une bande originale aux petits oignons.

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04 février, MyCanal, en solitaire.

Découverte.

Richard Brooks signe avec Graine de Violence une œuvre importante, introduisant le fameux Rock around the Clock au générique et évoquant un professeur face à une classe (très) difficile.
L'œuvre est marquante, par des images, des propos (contre le racisme, sur le métier de prof ou la délinquante) ou des comédiens, de quoi faire oublier son, parfois, manque de finesse. Les comédiens sont très bons, et l'image d'un Sidney Poitier déjà très charismatique ou d'un Glenn Ford n'abandonnant jamais restent gravés en mémoire.

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06 février, fichier perso, en solitaire.

Revu.

On passera sur l'écriture, ce n'est clairement pas le point fort de Traquée (scénario trop attendu, plusieurs points guère crédibles ...) qui mise plutôt sur la mise en scène sophistiquée de Ridley Scott.
Traquée s'oublie pourtant assez vite, on retient surtout le trio de comédiens, en particulier l'imposant Tom Berenger et la superbe Lorraine Bracco qui portent, parfois, sur leurs épaules ce thriller qui a du mal à trouver son équilibre entre la romance et le côté policier.
Sinon (pour le meilleur et pour le pire) on ressent que l'on est dans les années 1980 (la musique, les costumes, éclairages ...) et même si ce thriller reste agréable à suivre, il n'en reste pas moins un film mineur dans la filmographie de Ridley Scott.

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07 février, Mubi, en solitaire.

Découverte.

Hou Hsiao-hsien abandonne ici la campagne mais reste dans la thématique de la jeunesse qui tente de s'émanciper, livrant une œuvre certes intéressante (pour son esthétisme, quelques thématiques et idées, à l'image du rêve) mais guère marquante.
On regrettera notamment un manque d'approfondissement ainsi qu'une émotion absente, malgré cette vision d'une fille perdue dans un monde qu'elle ne connaît pas et qui lui est hostile.
HHH n'apprécie guère ce film, le considérant parmi ses moins bons, et on comprend, un peu, pourquoi.

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08 février, fichier perso, en solitaire.

Découverte.

Avec Le Dernier Samaritain, Tony Scott navigue entre privé has-been, star déchue et corruption dans le foot US, pour une œuvre explosive et un buddy movie qui fonctionne parfaitement.
L'ambiance est soignée, Bruce Willis est barge juste comme il faut, son duo avec Damon Wayans marche, l'action est de qualité et l'humour est bien dosé. Le contexte participe à la réussite du film, la corruption dans le milieu US et le L.A. nocturne, avec un climax bien géré et mémorable.

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09 février, DVD, avec C.

Revu.

Après un premier opus réussi, Paddington revient pour de nouvelles aventures, et c'est léger, drôle, touchant ou encore tendre, on prend un vrai plaisir à suivre cette intrigue, magnifiée par quelques bonnes idées, un ensemble mignon ou encore de bons comédiens, en particulier un Hugh Grant déchaîné et n'hésitant pas à se moquer de lui-même.

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13 février, DVD, avec C.

Découverte.

Joe Wright signe avec Reviens-moi une romance impossible, un drame très britannique, n'hésitant pas à aligner les clichés.
Les regrets proviennent surtout de la première partie, bien trop longue et pas toujours intéressante, et de quelques personnages têtes-à-claque. L'ensemble manque finalement d'émotion, même si la seconde partie relève le niveau, Joe Wright se montrant même ingénieux lorsqu'il filme la Guerre, ou plutôt la solitude et la mort provoquées par celle-ci, le long plan séquence sur la plage de Dunkerque est d'ailleurs remarquable.

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14 février, MyCanal, en solitaire.

Découverte.

La famille Wood, notamment sa première fille Natasha, revient sur la vie de Natalie, principalement en dehors de la scène (ses mariages, dépressions, enfants, sa façon de vivre, son univers et le monde qui vivait autour d'elle ...).
C'est là tout l'intérêt du documentaire, pour les images d'archives et la découverte de Natalie Wood en dehors de la scène, ainsi que quelques intervenants pertinents, à commencer par Robert Redford et Robert Wagner.
La mise au point autour de la mort de celle-ci n'est pas spécialement intéressant, on en a déjà tellement entendu sur le sujet, et on a juste l'impression que la famille cherche à mettre les points sur les i et se défendre.
Excepté ce dernier point, c'est un immense plaisir de (re)découvrir N. Wood, les liens entre sa vie privée et ses films, les images de ceux-ci aussi et à quel point elle était magnifique.