Concerts 2015

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Concert organisé dans le cadre d'une soirée de soutient pour le Hors Tribu (un festival pour lequel je bosse).
C'était un souper concert et tout, j'ai aidé à préparer un bœuf bourguignon dans une immense marmite. C'était vachement bon, j'en avais jamais mangé.
Le soir donc après le concert, on a le Bel Hubert qui vient chanter, en salopette de travail, normal il est garagiste. En Suisse Romande on ne le présente plus forcément mais pour toi c'est peut-être un illustre inconnu, alors en quelques mots, c'est un garagiste qui fait des chansons sur sa vie de la campagne. Alors ça parle de tracteur, de vache, de paysans, de filles, de conflit Jurassien, de réflexions sur la vie aussi, accompagné par son accordéon et sa guitare classique sur laquelle il ne sait pas le nom des accords qu'il joue donc il parle de dent de lapin, de sapin de noël, de téléski...

Et pendant le concert j'ai eu une illumination un peu. En fait, j'ai souvent admiré des artistes comme Mendelson qui arrivent à te parler de leur vie de façon simple tout en étant touchant mais en parlant en même temps de rien de grandiloquent, juste de villes nouvelles et de banlieues. Et je me suis beaucoup demandé pourquoi nous en Suisse on n'a pas ce genre d'artiste? Pourquoi c'est beaucoup plus difficile de le faire en parlant de campagne? Et pourquoi je n'y arrive pas moi même?

Ben en fait tout est là, chez Bel Hubert, le garagiste qui fait des vers à base de femmes à qui il n'a pas pu donner son cœur parce qu'elles ont changé de tracteur. Tous ces habitants de la campagne profonde, ces paysans qu'on a tendance à prendre pour des idiots de service, ces gens qui ont une vie aussi mais à laquelle il est difficile de s'attacher parfois, ben le Bel Hubert les rend attachant avec le regard tendre qu'il pose sur eux.
Il raconte des histoires entre les chansons, c'est drôle, c'est con et c'est attachant. Il dit "Quand même, qu'est-ce qu'on a l'air jeune sur des vieilles photographies". J'ai passé un très bon moment, à me rappeler que les gens d'où je viens sont des personnes peut-être pas toujours très malines mais vraies. Et même si le Jodel et la Jutz sont pas des modèles de subtilité en terme de musique traditionnelle (domaine dans lequel les pays de l'est ont une avance considérable dans le passé), eh bien ça nous rappelle que malgré tout, il s'agit bien de gens qui se rassemblent pour chanter, danser et passer un moment de fraternité et de convivialité.

C'est aussi ça le Hors Tribu.

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Godspeed You! Black Emperor on connaît, on sait qu'ils savent jouer, qu'ils font bien leur boulot, que c'est propre, et tout et tout. Je découvrais les morceaux du nouvel album hier. C'était bien. Pas la même claque que quand je les ai vu la première fois, il manque quelque chose je trouve... J'aime toujours les voir jouer, avec ce bassiste qui a une trogne sympa comme tout, t'as envie d'être son pote. Pourquoi Efrim ne sait plus rien faire sans sa disto? J'ai rien contre les distorsions crasseuses et tout mais j'ai l'impression que ce qu'il me manque est là. GY!BE se transforme en rouleau compresseur et abandonne la subtilité qui faisait leur charme dans un Storm par exemple. C'est un choix artistique et ma foi, si j'y retrouve pas la magnificence de l'époque tant pis pour moi, j'imagine que tout le monde doit évoluer. C'était un très bon concert, mais ça me semble d'autant plus une bonne raison de le critiquer.
Cette violoniste qui porte toute la mélodie sur ses épaules m'impressionnera toujours. Elle est toute mignonne mais elle en a sous le sabot.
Les images aussi étaient sublimes, j'ai particulièrement aimé voir les machines de chantier dans la décharge. Et ce voyage en train <3

GY!BE gagne un public de hipster et de kid metalleux, soit. Est-ce nécessaire d'applaudir quand le groupe joue moins fort? Et de hurler quand le groupe tente un peu de subtilité?
Mention spéciale au couple à côté de moi dont la miss passait son temps à causer, merde, ferme ta gueule, au cinéma tu te tais non? Ce même couple qui avait besoin d'un mètre de diamètre autours de lui pour tortiller du booty. Ceci quand ils n'étaient pas en train de s'offrir un détartrage mutuel... Est-ce possible un concert sans être à côté de ces insupportables individus? Moi j'veux bien qu'on vive ça avec intensité mais zut là ça va trop loin. J'en ai vu qui tremblaient plus qu'à un concert de louange évangélique. Sinon allez twerker chez Rihanna, ça va aussi. Sortir son natel toutes les deux minutes aussi ça va aller? Tu vis ton concert intensément mais t'arrive à répondre à des sms tout le temps? Et la pauvre qui n'avait plus de réseau... ET MOI JE N'ENTEND PLUS LE GROUPE !
Certains font tout pour être au premier rang et gardent les yeux fermé... A quoi ça sert qu'un type se batte avec des caméras super 8 pour un joli visuel si c'est pour que ceux de devant ne regardent pas et donc ceux de derrière ne voient rien?

Conclusion: Je deviens vieux et aigri.

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Mon Dieu que c'était beau.

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Concert acoustique dans l'église du Collège St-Michel de Fribourg. Le cadre a certainement beaucoup aidé, c'était très beau. L'arrangement des morceaux en acoustique est réussi. Ils ont été pour la plupart beaucoup raccourcis par contre, c'est un peu dommage parce que je pense qu'on pourrait quand même étirer l'instrumental un peu plus, légère frustration. Mais franchement ça reste très très correct, on sent qu'il y a du travail de réarrangement derrière et c'est plaisant. Amenra nous montre qu'il suffit pas de retirer la distorsion pour jouer ses morceaux en acoustique.

Merci.

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Ouverture du Paléo.

Les gars arrivent sur scène, le public balance du papier toilette dans tous les sens, le ton est donné.
Explosion de Caca n'a pas particulièrement innové côté musique, ils ont refait leurs classiques à base de générique de dessins animés et de chansons burlesques qui datent d'une autre époque. C'est assez drôle de les voir presque honteux dire faire du "punk musette".
Ils ont fait venir des coiffeurs sur scène pour couper les cheveux et poils du public afin de les offrir au président du Paléo.
Des gamins (ceux des musiciens) viennent sur scène costumés selon les thèmes joués et interagit avec le public, à leur age j'aurais été mort de trouille.

Et pourtant, au milieux de tout ce joyeux bordel, il y a ce moment de grâce, et quand je dis ça, je plaisante pas, j'ai failli verser ma larme, d'ailleurs je crois qu'elle est tombée. Henri Dès débarque sur scène. Le Henri du Dès, Henri Dès Metal, lui là, celui qui a bercé les enfances d'une bonne partie de la francophonie, il est là, devant et le public hurle tant il est heureux et je le comprend.

Il faut savoir que le batteur d'Explosion de Caca est le fils d'Henri Dès.
Alors le maître est là, ils nous fait son speech
"Est-ce que vous connaissez la petite Charlotte?"
"WAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAI"
"Alors j'vous explique quand même pour ceux qui connaîtraient pas. La petite Charlotte elle veut faire un gâteau seulement il lui manque des ustensiles. Du coup elle va voir la voisine mais la voisine elle est méchante et elle veut pas les prêter. Donc vous, vous êtes la voisine méchante. Je toque "Pan pan pan" vous répondez "Qui est là?" et n'oubliez pas, vous êtes méchante. Je continue "J'aurais besoin d'un rouleau pour faire mon gâteau" et vous répondez "j'en ai pas, j'en ai pas, débrouille toi comme ça"."

Ce jour là, j'avais 6 ans. Un grand sourire aux lèvres, des larmes aux yeux et oui, vas-y je serai la méchante voisine. QUI EST LÀ?!

Et cet instant à la fin du concert, tout le monde est sur scène, Henri, les enfants, les petits enfants et la petite fille et le petit garçon chantent le générique de la Série Heidi que je regardais pendant les vacances en Suisse Allemande. Tu sais la grande époque des séries du genre Belle et Sébastien, Sans famille et Heidi... J'ai pas l'âge mais je connais tout ça.

"La montagne est tellement jolie. Quand on grandit auprès d'elle. Heidi en a fait son amie, mais loin d'elle, elle s'ennuie."

Ce jour là, j'avais 6 ans.

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Paléo.

Franchement, sa musique on s'en fou, mais qu'est-ce qu'il est drôle entre les morceaux. C'est un sacré Showman, faut le lui laisser.

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Paléo.

C'est le cancer de la musique actuelle cet espèce d'electro swing et toute cette espèce de fausse joie, ça m'agace.
"Allez bouge si tu n'as pas honte de ton corps" qu'elle hurle la chanteuse. Et si j'en ai pas honte et que j'ai pas envie de danser? Je n'aime pas ces mouvements de foules scrypto-spontanés.
Bref, c'était ennuyant, heureusement qu'on n'est pas obligé de rester.

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Paléo.

"Tu crois que je t'aime. Mais je t'emmerde!"
Je saurais pas comment résumer ce concert. Ce type est complètement fou. Je le connaissais surtout pour avoir rendu une chanson d'Abba écoutable (Loving me, Loving you pour ceux que ça intéresse), du coup je savais pas forcément à quoi m'attendre si ce n'est sa voix. Celle d'un homme qui aurait passé sa vie au dessus d'une cheminée.
C'était fou.Je connais pas assez pour te dire quel morceau il aurait joué à quel moment mais je peux dire que je me suis pas ennuyé. Merci.

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Paléo.

Des Suisse-Allemands qui disent faire de la kraut pop si je ne m'abuse. Il n'y avait pas forcément beaucoup de monde pour les voir mais c'était chouette, c'était léger, pas prétentieux. Le chanteur aura certainement toute sa vie l'air d'être toujours au lycée, il s'en dégage une sorte de naïveté assez touchante.

C'était chou.

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Paléo.

Alors lui... C'était fou. Mais quand je dis fou, c'est fou hein!

Le type est seul sur scène et il joue de la guimbarde ou alors de la flute à calebasse. Dans les deux cas c'est fou. J'veux dire, c'est possible de faire tout ça avec une guimbarde? Ça oscille entre l'electro et le drone, c'est complètement fou.

Mon seul regret étant, comme souvent, que les gens sont pas foutus de se taire.

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Paléo.

C'était pas mauvais. Mais je sais pas, j'ai pas été captivé. Le jeu de lumière est intéressant cela dit. Sinon ça reste très pro, c'est rodé et tout. C'est peut-être le problème.

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Paléo.

C'était beau. Y a pas d'autre mot. Je me suis laissé totalement happer par ce concert, j'ai pleuré, tout ce que tu veux.
Un orchestre japonais avec des jouets, des instruments, des bidules et voilà tu vis l'espace d'un instant dans un Miyazaki, t'as un espèce de type qui est habillé en marcel et qui te semble tout droit sorti d'un dessin animé, le genre de pêcheur un peu idiot du village et c'est touchant, mais c'est touchant, mais merde est-ce possible d'être aussi touchant quand on s'enroule dans du scotch?

C'est quelque chose à vivre.

Le concert est visible ici tiens http://www.dailymotion.com/video/x2z4s14_pascals-paleo-festival-nyon-2015-concert-complet_music (à environs 35 minutes le morceau avec le coup du scotch)

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Paléo.

Il pleuvait, j'attendais juste une musique comme tout le monde probablement et finalement j'ai passé un moment pas si mauvais que ça, sans être mémorable. J'oublierai vite mais sur le moment c'était chouette.

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Paléo.

Très sympa, sorte de rock indie, très noize et incisif joué par des quarantenaires qui ont déjà fait leur chemin et franchement c'était une découverte que je retournerais voir avec plaisir. J'aimais bien m'imaginer que la guitariste devait avoir des gamins et voir ceux-ci expliquer à leurs amis que leur maman joue dans un groupe de noize, ça doit être rigolo.

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Paléo.

Ah ce mec, c'est avec lui que j'ai découvert le chant de gorge il y a un bon moment déjà. Il fait du rock avec cette façon de chanter si particulière. J'essaye de m’entraîner mais ça fait tousser quand même, je me demande comment ces type font pour tenir tout un concert.

Aujourd'hui je n'écoute plus vraiment Yat-Kha mais je n'ai aucun regret à ce concert, c'était un très bon moment. Et ils souriaient tellement, je suis toujours surpris de voir à ce festival que ces artistes qui jouent sur une petite scène consacrée à la "musique du monde" (ce que je peux détester ce terme) semblent toujours tellement plus sincèrement heureux d'être là que les têtes d'affiches. Mais bon, c'est peut-être moi. En tout cas le concert était cool.

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Paléo.

Alors là je saurais pas dire à quel type d'O.M.N.I j'ai eu à faire. Mais ça décoiffe.
Tu commences des morceaux en mode post-rock et par instants ça vire carrément au grindcore. Le tout avec comme instruments: Une guitare, un haegeum et un geomungo (va voir sur google, moi je sais pas décrire), c'était captivant et pété de charisme.

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Paléo.

Je suis allé voir pour ma maman qui l'a vue il y a bien longtemps. J'savais pas trop à quoi m'attendre et finalement c'était bien. Intimiste et assez poétique comme ça. Touchant. Comme une grand-maman qui aurait vécu du temps de grands changements sociétaux et qui revient te les raconter au coin du lit alors que tu t'endors gentiment.
C'était joli.

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Paléo.

Dernier concert à commenter de ce paléo. Je t'ai parlé au dessus de mon amour de ces chants traditionnels de Tuva. Ben voilà, là c'est que ça dans une perspective très traditionnelle. Et c'était très beau, merci beaucoup.

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Je sais plus la date, c'était en automne au Bikini Test, petite salle chouette tout plein avec plein de bières spéciales, toujours une bonne chose.

Première partie par Murmure Barbare, groupe de hip hop local qui s'en sort pas mal je dois dire, pas trop fait attention au public si ce n'est ces deux adolescentes qui semblaient vivre le moment de leur vie... Souvenirs.

Vient le Klub qui faisait une tournée anniversaire pour les dix ans de parution de Vive la Vie, le premier album donc. Fuzati annonçait des musiciens live et tout et tout mais ce soir je n'ai vu qu'un type derrière des platines avec une guitare sur un morceau ou deux, enfin c'était pas la surprise attendue mais enfin, à la limite je m'en fou.
Fuzati oublie ses paroles, mais ça aussi je m'en fou un peu, je les oublie aussi ses paroles et personne ne me le reprochera.

Par contre je suis un peu déçu du personnage. Je m'attendais à un peu plus de répartie je crois mais bon, enfin à la limite j'aurais préféré le voir pousser le concept d'ado misanthrope jusqu'au bout peut-être, je ne sais pas, en tout cas il m'a parut forcer ses clash du public dans une ambiance bon enfant qui rompt avec le gamin triste et plein de frustration auquel je m'étais attaché sur cet album. C'est bien dommage, mais il nous faut tous vieillir.

Un couple à côté de moi, entre 35 et 40 ans qui se disputait, ou qui semblait sur le point de rompre, je sais pas. Toujours est-il qu'ils constituaient une animation amusante dans le contexte de ce concert. Mais enfin... Est-ce nécessaire de couvrir la musique?

Tout à fait oubliable donc, d'ailleurs je me rappelle pas de grand chose. Heureusement, il y a toujours la bière.

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J'suis allé voir un concert de fanfare pour faire plaisir à un pote qui joue dedans. En première partie, ils ont invité une fanfare d'un village voisin pour interpréter quelques chansons. Et sans vouloir être déplaisant avec mon ami que j'estime beaucoup, bon sang la claque que j'ai pris.

Franchement ces espèces d'amicales instrumentales de villages dans lesquelles tous les vieux sont fiers de porter leur uniforme qui leur rappelle l'armée d’antan et où tous les jeunes y vont presque par obligation parce que les parents veulent qu'ils participent à la vie associative de la région, c'est pas ce qui m'enchante le plus en général. C'est touchant parce que c'est bourré de sincérité mais c'est aussi souvent assez bourrin dans sa manière d'aborder la musique. Enfin on critique, on critique mais finalement je les aime tout plein et j'ai beaucoup de tendresse pour tout ça.

Mais ce soir, cette première partie... Faut y revenir oui. On était à l'Eglise Catholique et ils ont ouvert sur Hymn of Glory de Bert Appermont (c'est le chef qui a dit) et j'étais parti dans l'optique d'assister à un truc bien nunuche et sirupeux à souhait et pourtant... Ce moment de grâce, d'un coup des clarinettes sorties de nul part qui font des "tudududududu" (je sais toujours pas décrire), et là la larme sonne. Je suis pris au piège, tout devient grand dans ce morceau, un peu de pathos oui mais je m'y attendais pas, on m'a pris entre quatre murs, j'étais pas près pour ça. J'avais rien demandé. J’embêtais personne. C'était beau.
Et ça s'est pas finit là, ils ont enchaîné sur O Fortuna des Carmina Burana, le fameux qu'on entend dans tous les films. Mais sans voix, c'était tout de l'instrument et là aussi, cette puissance sortie de nul part, ces timbales de l'apocalypse, avec le Christ qui se trouve juste au dessus des musiciens en grand, penché sur la salle. J'aime mieux dire que je faisais pas le fier, j'ai été remué.

Peut-être, il est possible, je n'omets pas l'idée que je puisse retourner voir de la fanfare.