Livres lus en 2020

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La voix des miséreux et des laissés pour compte du Japon d'après-guerre, et comment ils survivent et s'organisent dans une sorte de joyeux bordel aussi complexe et organisé que désordonné et étrange

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L'ascension de la Chine maoïste qui se lit et se vit dans les yeux d'un nanti déchu

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Très désordonné, et avec le sens de sa question qui m'échappe. Pour autant c'est Nazim Hikmet et y'a du coup même dans le désordre quelque chose de très humain et authentique qui m'a tout de suite accroché

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Le temps s'écoule dans le sens inverse, et nous emporte du coup dans une sorte de danse répétitive mais du coup de plus en plus tragique et futile

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Le visage brisé d'un vétéran pour raconter une guerre aussi atroce que peut-être vaine

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Les personnages sont aussi envoûtants qu'attachants et leurs interactions sont délicieuses, Witold Gombrowicz m'a vraiment tenu en haleine pour celui-ci

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Une histoire populaire et intime du Front Russe qu'on regarde avec les yeux des enfants

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Bien écrit, mais avec un mysticisme peut-être trop envahissant et même méprisant

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Le style de Babel nous permet de nous sentir immédiatement impliqué, et d'avoir un autre aperçu de la guerre civile russe

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Aussi touchante et révoltante que réellement instructive, la lecture de "Mémoires d'une Geisha" est réellement puissante

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Ses quelques 600 pages passent super bien, car Irash Pezeshkzad y fait le portrait radical sinon hilarant d'une grande famille iranienne! Et c'est avec une galerie délicieuse de personnages hauts en couleur qu'il m'a touché d'autant plus. Car ils s'engueulent, s'allient, complotent, s'aiment ... Mais ces personnages en plus débordent de vie, s'entendent à travers les pages ... Et qu'est ce qu'ils gueulent bon sang! Mon Oncle Napoléon c'est vraiment en fait une gigantesque comédie souvent burlesque, quelque f
ois amère. "À quoi bon mentir, la tombe n'est qu'à quatre pas", dirait Mash Qassem (meilleur personnage de ce roman). Eh bien je ne vous mentirez pas : foncez!!!!

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10 minutes et 38 secondes dans ce monde étrange est peut-être la claque qui me manquait depuis quelques temps. Et à vrai dire je ne sais pas trop pourquoi.

Il y a toute l'humanité de ces femmes brisées, différentes, mais solidaires, il y a aussi ce récit fascinant d'un Istanbul des marginaux et des laissé(e)s pour compte ... dans un pays encore sous la botte d'un néo-sultan.

Mais il y a aussi toute cette mysticité inconnue pour moi, qui construit des systèmes atroces de domination, mais peut être pour certain(e)s quelque chose de presque émancipateur.

Je suis touché, déconcerté. Et c'est bon signe .

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De la difficulté de réparer des vies brisées par la tyrannie

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Le parti-pris est celui d'un langage très cru, mais j'avoue que du coup ça m'a totalement fait passer à côté d'une bonne partie de ce qui est raconté.

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Ici le dialogue des deux héros est très touchant et donne quelque chose de très authentique et sincère au roman.