Les Cloches d'Atlantis "Morceaux"

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Du futurisme musical...

Ecrits :
Francesco Balilla Pratella - Manifeste des Musiciens futuristes (1912)
http://augrisliclandestin.tumblr.com/post/97052757537/manifeste-des-musiciens-futuristes-%C3%A0-para%C3%AEtre-le



Francesco Balilla Pratella - Harmonie Futuriste op 30 (1913)
https://www.youtube.com/watch?v=E7y3UAvMKtY

Francesco Balilla Pratella - L'Aviatore Dro op 33 (1913)
https://www.youtube.com/watch?v=-QdIHMrLWQ4

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... à l'art des bruits

Ecrits :
Luigi Russolo - L'art des bruits (1913)
http://luigi.russolo.free.fr/bruits.html



Luigi Russolo - Risveglio di una città (1913)
https://www.youtube.com/watch?v=VHLmitA3o6g

Fortunato Depero - Canzona Rumorista (1917)
https://www.youtube.com/watch?v=XXGyRHuls1M

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Le collage musical

Composée à l'origine pour accompagner un film de Charlie Chaplin, l'idée de collage est annoncée dès les premières mesures à travers un entremêlement de danses latino-américaines sous couvert d'une polytonalité caractéristique de l'écriture de Milhaud.

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Le collage musical

Au début des années 30, l'art radiophonique découvre la puissance du montage sonore en Europe et aux Etats-Unis.
Coller deux sons, deux musiques, devient un acte signifiant, dialectique, voire politique. Deux sons collés entre eux créent un troisième effet de sens.

De là à se servir de l'outil technologique comme relais d'une idée, d'une pensée politique, poétique, il n'y a qu'un pas que s'empressent de franchir les pionniers du cinéma sonore.

Cette culture du collage qui voit naître un cinéma de Found Footage primitif - films réalisés avec les images d'autres films - qui se prolonge bien au delà des années 30, notamment dans la sphère du cinéma d'avant-garde, augure pleinement l'ère du sampling et d'échantillonnage généralisé qui s'apprête à déferler dans la deuxième moitié du XXème siècle.

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L'orchestre mécanique de George Antheil

En 1912, Henry Cowell introduit l'idée de cluster dans son oeuvre pour piano The Tides of Manaunaun, où il est demandé à l'interprète d'utiliser le poing, la paume ou l'avant-bras pour produire des accords de notes adjacentes.

https://www.youtube.com/watch?v=KDFFoY0q-7k

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L'orchestre mécanique de George Antheil

1922 : Utilisation de la sirène électrique par Edgard Varèse, reprise par George Antheil dans Ballet Mécanique.

https://www.youtube.com/watch?v=8zXaEwWFbnA

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L'orchestre mécanique de George Antheil

1923 : Utilisation de la sirène électrique par Edgard Varèse, reprise par George Antheil dans Ballet Mécanique.

https://www.youtube.com/watch?v=7M-pDCjbxbg

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L'orchestre mécanique de George Antheil

On trouve dans le film Ballet Mécanique de Fernand Léger et Dudley Murphy 3 pages méticuleusement recopiées de l'opéra d'Antheil Mister Bloom and the Cyclops d'après un texte de James Joyce dont l'ouverture est orchestrée pour voix et choeur amplifié, 16 pianos mécaniques, 8 xylophones, un phonographe amplifié, 4 grosses caisses, 4 trompes électriques, 4 feuilles d'acier, 2 moteurs électriques.

Le recours au silence constitue également une innovation, une nouveauté fonctionnelle et utilitaire qu'il convient de replacer dans le contexte de la projection du film.

La 1ère présentation du film s'est déroulée à Vienne en octobre 1924. En raison des problèmes de synchronisation que présentent les versions avec pianolas, le compositeur tente de résoudre la question en multipliant la répétition de certains accords ou en rallongeant les plages de silence qui composent la fin de l'oeuvre. Fruit d'une contrainte purement technique, le silence est donc mis à profit musicalement comme faisant partie intégrante de la composition jusqu'à constituer, pour Antheil, un paramètre inédit dans la musique occidentale et l'un des aboutissements de son écriture :

" là, je m'arrêtais. Là gisait l'ultime frontière, le bord du précipice. Là, à la fin de cette composition qui comprend de longs intervalles silencieux, lors desquels le temps assure la fonction musicale ; là se trouvait mon plus grand exploit poétique, là j'arrivais à faire évoluer le temps sans toutefois y toucher."


L'instrument central, un pianola, empruntant des boucles musicales puisées dans le répertoire du ragtime, représente une autre innovation : l'une des premières méthodes de composition pianistique se servant d'informations numériques, en l'occurence des rouleaux perforés.

Cette technique rendait possible les conceptions compositionnelles d'Antheil en dépassant très largement les possibilités de l'interprétation humaine.

https://www.youtube.com/watch?v=2QV9-l-rXOE

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L'orchestre mécanique de George Antheil

Le ragtime, dont Scott Joplin est l'un des compositeurs les plus représentatifs , fut à l'époque du cinéma muet , un style très utilisé par les pianistes de cinéma qui improvisaient pour accompagner les projections silencieuses.
On peut voir dans la référence à peine voilée de Ballet Mécanique un rappel de la musique qui accompagnait généralement encore la plupart des films réalisés en 1924.

https://www.youtube.com/watch?v=fPmruHc4S9Q

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L'orchestre mécanique de George Antheil

1931 : Utilisation de la sirène électrique par Edgard Varèse.

https://www.youtube.com/watch?v=wClwaBuFOJA

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La musique des bruits

Tirée de La Roue, d'Abel Gance, porte le sceau de l'ère industrielle mais se défend d'appartenir d'une quelconque manière au mouvement futuriste.

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La musique des bruits

1893 : Rejouer 840 fois la même partition, rejet du Romantisme, fascination pour l'objet mécanique et répétitif, nouvelle conception musicale qui tend vers un objet plastique et qui conduira à son concept de musique d'ameublement.

"La musique obtient le droit de se figer, de marteler le même point jusqu'à ce que l'interprète et le public entrent dans une transe et que chaque son se transforme au contact des sens du public plutôt que par la volonté du compositeur. Avec Vexations, Satie crée une sorte de machine, une sorte d'installation et se devine un soupçon de zen et un avant-goût de la robotique."
Sonic Boom, David Toop

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La musique des bruits

Des notes envoyées par Jean Cocteau à Satie lors de la composition de Parade, ballet de 1917, contenaient des références à des ascenseurs, des machines à vapeur, des dynamos, des aéroplanes, etc.
En incorporant le son d'une sirène, d'une machine à écrire ou de coups de feu, Satie manifeste ce nouvel engouement pour les machines et pour l'électricité.