Les réalisateurs les plus surestimés

Annotation :

Continuellement acclamé par la critique alors que son dernier bon film remonte au début des années 2000, Woody ne cesse depuis de nous pondre des somnifères bourgeois avec une régularité de métronome. Faux intello mais vrai pourvoyeur de bons mots et de petites leçons de vie, ses films s'épuisent au bout d'une demi-heure. Sauf que c'est un génie, paraît-il (coucou Telerama).

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Facile mais tellement vrai. Nolan profite d'une conjoncture exceptionnelle : Hollywood à bout de souffle et perdu dans ses franchises conçues pour des ados de 15 ans, Nono tient l'industrie à bout de bras en proposant des blockbusters pour adulte et rentables. Problème, ses films sans être mauvais ont du mal à être autre chose que des divertissements pachydermiques avec un niveau de réflexion d'un collégien voulant faire le malin devant son prof préféré. Roi du montage mais incapable de filmer une scène de plus de 5 minutes en champ/contre-champ. On a les grands cinéastes qu'on mérite.

Annotation :

Chouchou de la presse française et ignoré à l'étranger. Ses films reposent sur de minuscules concepts qui montrent très vite leurs limites une fois qu'il faut raconter une histoire. Faits pour choquer le bourgeois, faussement transgressifs alors que parfaitement dans l'air du temps, mais surtout très bêtes, il est difficile d'en distinguer un seul de regardable. Allez, le Temps qui reste, enfin la première heure hein.

Annotation :

J'aime bien James Gray. Films intelligents, bien cadrés, bien écrits, bien interprétés, aucune fausse note. Quel est le problème alors? Simplement qu'on essaie de le faire passer pour le plus grand cinéaste actuel alors qu'il n'aura rien apporter au cinéma : il se contente de digérer et recracher ce que d'autres ont fait avant lui. Excellent travail de copiste upgradé, mais aucune prise de risque et aucun génie.

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Ok il est méprisé par la moitié de la critique. Mais l'autre moitié le considère comme un excellent cinéaste. C'est une moitie de trop pour des films aussi laids, complaisants, vulgaires et d'une insondable bêtise.

Annotation :

Qu'il est désagréable d'être le contemporain de la création d'une fausse valeur. Films surcadrés, prétentieux mais vains, faussement politiques et qui crient "attention grand film" à chaque plan. Oscillent entre le putassier (Hunger), le puritain (Shame) et l'inutile (Twelve years a slave). Une mise en scène à chaque fois imposante qui n'impressionnera que ceux qui veulent être impressionnés.