Lu en 2017

Annotation :

Presque-conclusion du run de Snyder, qui n'a pu s'empêcher de faire dans l'apocalypse totale (Gotham évidemment à deux doigts d'y passer). Bloom qui avait un certain potentiel se retrouve totalement dénué d'intérêt dans cette fin.
Detective Comics part dans une enquête plus classique et du coup un peu plus agréable malgré les visages toujours aussi immondes de Pasaro.
Batgirl, mieux vaut pas en parler... vraiment...
Robin poursuit sa mythologie sympathique, dommage d'avoir perdu Gleason pour cette fin d'arc, surtout graphiquement. J'ai peur que vouloir insister sur l'histoire de Damian soit de trop cependant. C'était très bien jusqu'à maintenant, et là la réapparition d'un personnage ne me plaît pas spécialement.
Grayson est toujours aussi brouillon et obscur pour moi.. je ne vois pas comment bien suivre cette série autrement qu'en relié en fait.

Annotation :

Plutôt agréablement surpris par ce début, je m'attendais à pire, même si le nom de l'event est honteusement galvaudé (pour le moment).
Par contre, rien que pour les prestations de Marquez, Coipel et surtout Jim Cheung, ce premier numéro vaut le coup.

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Pas de Morales dans ce numéro, donc ça fait déjà un (très) bon point car ça permet d'avoir 3 ep. de ASM. Slott est toujours aussi efficace dans sa mise en scène (malgré ce qu'il a fait de Spidey), et même si je trouve dommageable que le Regent arrive à HS tous les Avengers avec une facilité déconcertante, la façon dont il se fait vaincre est plutôt bienvenue. Sinon Camuncoli toujours otop.
2099 est plus agréable que dans sa période pré-Secret Wars, et ça fait plaisir de voir Peter David vouloir exploiter à fond son personnage. Pour ce numéro je trouve assez dommage de se contenter d'une équipe de Sinister Six, même alternative, comme adversaires.

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Plutôt agréablement surpris par le 1er numéro, la réputation de l'event se confirme finalement ici. Bendis ne raconte rien, ou très mal. Le "choc" de ce numéro est très mal amené. Et alors qu'il y a du potentiel avec Ulysse, le type ne sert que de prétexte à un enchaînement d'évènements improbables. Le titre est de l'event est définitivement mensonger. Heureusement Marquez aux dessins fait le taff m'enfin bon.

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Batman : conclusion du run de Snyder avec un numéro en hommage à tout ce qu'il a fait jusqu'ici et à Gotham, et quelques pistes déjà lancées peut-être pour Rebirth. Et bien sûr c'est super beau (bye bye Capullo). La boucle est bouclée (on a droit à un gros clin d'oeil au tout 1er numéro du run) mais comment ne pas être frustré de ce status-quo des plus banals. L'écriture de Snyder est en plus toujours aussi lourde avec cette narration en fond qui gâche l'ambiance de ce numéro qui aurait gagné à être renforcée par le silence.
DC: L'enquête se finie dans un gros combat, plutôt décevant et clairement oubliable mais pas désagréable à la lecture non plus.
Batgirl: lol y a un nouveau méchant à Burnside osef
Robin: j'ai adoré la série mais je n'apprécie pas spécialement ce forcing sur cette fin. Le team-up Batman et Talia est totalement improbable (elle a quand même fait tuer leur fils l'an dernier, et Damian n'est aucunement surpris de revoir son père sortir de nul part après son amnésie). Heureusement Robin est toujours aussi attachant, mais je suis bien plus impatient de le voir dans Super Sons.
Grayson: bon, on sent que les (nouveaux) auteurs veulent en finir avec la série, mais franchement je me suis plutôt ennuyé à la lecture qui ne propose plus cette atmosphère décalée qui faisait son charme jusque là. Et puis c'est pas particulièrement joli.

Annotation :

ASM : Slott débute tranquillement son intrigue de revival des personnages centrée sur le Chacal. Ca sent clairement l'event capillotracté, et provoque un certain malaise à ramener à la vie des personnages comme ça. Heureusement Slott maîtrise son rythme, mais connaissant le bonhomme ça va forcément partir en couille..
2099 : une fin d'arc assez explosive dont la suite va se voir interrompue par cette saloperie de Civil War II.
Civil War II : puisque Slott en a rien à foutre de Civil War II (comment ne pas le comprendre), Marvel insère une petite intrigue à l'arrache sur les prédictions d'Ulysse. Anecdotique sans être désagréable non plus. Boarf.

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Batman : véritable épilogue de la série, pour atteindre les 52 numéros avec une histoire très dispensable, un freak trop anecdotique pour qu'on s'en souvienne, et c'est même pas joli.
Detective Comics : dernière enquête pour Gordon-Batman, qui s'oriente vers son passé de militaire. La dernière page est plutôt crade mais sinon l'intrigue m'a pas vraiment passionné.
Robin : une fin plutôt correcte, même si la vraie conclusion inutile aura lieu au prochain numéro, mais bien loin du reste de la série.
Batgirl : pas lu
Grayson : pseudo twist avec le Tigre, le duel de parcours avec Grayson est sympathique à suivre mais on a la sensation que ça traine quand même un peu trop.

Vite Rebirth !

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AMS : un numéro plutôt sympa centré sur le Rôdeur, où l'intrigue n'avance pas particulièrement mais Slott continue de tracer ses ambitions pour son histoire de résurrections. Si Camuncolli a laissé sa place sur cet arc, le style de son remplaçant est relativement proche pour que ce soit assez transparent.
2099 : série toujours dynamique et sympathique à suivre mais qui se voit (sûrement) éditorialement contrainte de participer à Civil War II. Ulysse a l'air de débarquer de nul part pour ajouter un nouvel obstacle à Miguel.
Civil War II AMS : tout d'abord les dessins sont assez immondes et font très brouillon. Sinon l'histoire fait très anecdotique dans l'univers de Spidey, obligé de raconter un truc en rapport avec Civil War II. Et le personnage central fait un peu trop la balance pour être crédible (je veux pas être méchant mais on me force mais en fait pardon mais non t'es pas gentil Spidey zzz..)

Mention spéciale pour la cover, ça change un peu de Ross !

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Autant être clair, je n'ai pas le bagage intellectuel pour saisir les 3/4 des subtilités de ce monstre (pas aidé par ma lecture arythmique). Du coup, plus que toute la réflexion humano-politico-métaphysique, c'était surtout le parcours entrecroisé de tous ces personnages très travaillés qui m'a captivé, cette atmosphère crépusculaire, ce contexte toujours très actuel. Le trait de Gibbons n'a par ailleurs absolument pas vieillit, bourré de détails et de trouvailles, servi par une superbe colorisation. Et il faut souligner le taf d'édition d'Urban qui ne pouvait mieux nous servir tout ça.
Au final, la singularité de l'oeuvre me fait surtout appréhender l'inclusion de Watchmen dans la continuité classique de DC Rebirth. On ne risque certainement pas de retrouver une telle densité de narration en mélangeant ça avec Batman, Sup & co.

Annotation :

ASM : pure intrigue rocambolesque à la Slott centrée sur toute l'histoire de Doc Oc depuis ce nouveau statu quo. Sympathique mais peut-être trop lourd par rapport au fil rouge avec le Chacal.
Spider 2099 : je décroche un peu, y a de plus en plus de personnages, et je trouve pas l'intrigue géniale.
Civil War ASM : dernier chapitre, le bon point c'est que tout ça n'aura pas servi à rien vu que le personnage accomplit la prophétie d'Ulysse et devient un nouvel ennemi à part entière de Spidey.
Spider-man Morales : qu'est-ce que c'est chiant ptain, tant de pages de dialogues risibles. Mais le pire reste cette intrigue ridicule sur la grand-mère qui enquête sur Morales... Heureusement la grosse implication du perso dans Civil War II me rend un peu plus curieux pour la suite.

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ASM : fin de l'intro de Clone Conspiracy, le Chacal continue de s'étendre et se rapproche du Caïd. Slott dynamite plutôt bien le truc, notamment avec une scène assez brutale et qui rend le Caïd aussi effrayant que touchant. Maintenant CC devrait débuter au prochain numéro, j'en attends une confrontation très forte avec Spidey.
Spidey 2099 : une conclusion pas trop mal, avec un twist un peu particulier mais pourquoi pas après tout..
Spider-Morales : toujours la purge de mon côté, Morales discute pendant des plombes avec L. Cage et J. Jones, vraiment j'ai l'impression que ça a duré une éternité. Et cette façon de dialoguer de Bendis comme une série tv est insupportable en comics avec ici des dizaines de mini-bulles de 4 mots. L'implication de Morales dans Civil War II se fait très légèrement ressentir dans ces deux numéros, bref 3 tie-in à CWII totalement inutiles. Heureusement la partie graphique reste agréable sur certaines planches.

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Un très bon complément à l'event Darkseid War, qui présente les personnages de la JL avec leur statut de "nouveaux dieux". Si le numéro sur Superman est particulièrement mauvais, et celui de Shazam un peu trop brouillon, les autres sont de vraies bonnes pioches, notamment Batman et Green Lantern.
Bien que dispensables, il est tout de même dommage pour Urban de ne pas les avoir intégré dans le tome 10 de Justice League.

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La première partie fut un bon gros poing dans la figure tellement Johns développait un event hyper dense, rythmé et épique. La surprise s'estompe assez logiquement sur cette deuxième partie, un peu plus posée notamment par rapport aux nouveaux statuts de la JL. Evidemment ça fait plaisir de voir Johns utiliser tout ce qu'il a mis en place depuis Forever Evil. Tout explose au numéro 50 et l'auteur se permet même d'apporter de nouveaux éléments à deux personnages, notamment la révélation assez wtf autour de Batman. On pourrait reprocher une caractérisation de la JL assez en retrait, mais cela est aussi dû à la quantité assez importante de personnages qui entrent en jeu. On a l'impression de voir défiler un bon gros blockbuster mais qui ne nous prend pas pour des cons. Impossible enfin de ne pas mentionner Fabok qui, s'il ne dessine pas la totalité du tome, montre toute l'étendue de son talent, DC tient vraiment une perle à ce niveau.
Au final Johns a dynamité les New 52 avec cet event et grand bien lui en a fait (merci DC pour le coup) de ne pas bouleverser l'ensemble des autres séries avec d'inutiles ties-in.

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La lecture Superman à avoir avant d'entamer Rebirth. On ramène donc l'ancien (le vrai) Sup' d'une manière vraiment sympathique. Toute cette intrigue centrée avant tout sur la protection de sa famille est tout à fait appréciable, obligés de vivre reclus dans un monde qui n'est pas le leur. La construction m'a parfois un peu déçu, avec peut-être trop d'éléments (3 menaces différentes, dont celle sur Lois est la plus intéressante, les deux autres étant pas mal bâclées) et une certaine répétition. On ne lira donc pas ce tome pour son histoire haletante, mais plus pour les relations développées entre Clark et sa famille, notamment son fils (vivement SuperSons !).
Beaucoup ont vanté les planches de Lee Weeks, et si c'est loin d'être moche, j'avoue avoir été un peu déçu. Par contre son Sup à barbe et costume noir est vraiment classe.

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La saga de la Conspiration du Clone commence enfin, avec un premier chapitre qui ne perd pas son temps et finit rapidement en baston. Plutôt rassuré sur le rythme, j'espère que ça continuera comme ça. Au pire, y a Jim Cheung aux dessins donc ça tuera au moins les rétines (tellement joie qu'il s'occupe de cette saga).
Un peu plus réservé sur l'obsession qu'a Slott sur Octavius par contre, ça va faire 3 ans qu'on se bouffe son histoire, y a d'autres adversaires tout aussi intéressants et qui éviterait de s'embourber dans des intrigues totalement alambiquées.
Bonne surprise sur Spidey Morales, qui ne m'a soulé que les 3/4 de la lecture ! Plutôt une bonne fin (surtout si on lit pas Civil War II, sinon on sait comment tout se finit), qui rattrape assez légèrement des dizaines de pages de blabla insupportables.

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Forcément un an après sa sortie VO, impossible de ne pas s'être pris la (très) grosse révélation du renouveau DC dans la face. Cela étant dit, ça n'enlève en rien l'immense qualité de narration et de méta évident de ce numéro. Comme un gros mea-culpa pour les New 52, tout en bouleversant l'univers entier de DC (au moins pour les quelques années à venir), Johns tente ici le plus gros des coups de poker. Si le tout est amené sans nécessairement de grandes subtilités, ça reste bien écrit, avec notamment un très beau moment d'émotion. Maintenant cette révélation amène nécessairement une énorme réserve pour la suite quant à la mythologie qui est impliquée, à la base totalement déconnectée de DC. A voir la suite, en espérant que tout ne retombe pas comme un soufflet, ni dans la confrontation idiote (la plus grosse erreur à ne pas faire).
Un grand numéro à lire donc, de par sa structure, son message, ses sous-entendus. Et puis parce que c'est simplement la base du nouveau DC qui s'annonce vraiment intéressant.

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Batman: l'une des plus grandes attentes de Rebirth après le run hyper polémique de Snyder durant les New 52. Autant être honnête, pour ce début c'est un peu la déception de mon côté. Si Snyder avait une manie insupportable à complexifier inutilement tous ses propos, il est indéniable que son premier arc sur la Cour des Hiboux était remarquable. Alors forcément, quand Tom King nous balance comme premier numéro Batman au bord de la mort en surfant sur un avion en feu, ça la fout mal. A voir ce que peut apporter ce nouveau duo, il est encore trop tôt pour juger de leur pertinence. Enfin si j'ai apprécié les touches d'ironie avec Alfred et Gordon, le côté hyper-calculateur de Batman (qui a un putain de compas dans les deux yeux pour tout mesurer comme ça) m'a pas mal gêné. La narration s'améliore un peu dans le second numéro. Bref des débuts assez laborieux pour moi, mais je suis confiant vu le pédigrée de l'auteur.
DC: je m'attendais pas à une orientation pareille sur cette série. Pour moi Batman c'est le côté un peu "fantastique" du personnage, et DC le côté plus terre à terre. Ici le personnage disparaît quasiment pour laisser place à une nouvelle équipe. Et du coup, même s'ils sont dans l'ensemble bien traités, le thème résonne un peu trop avec la série principale et sa nouvelle équipe qui vient aussi aider Batman. Ca reste sympathique à lire, justement grâce à la dynamique de ses personnages.
Nightwing: pas spécialement d'affect pour le personnage à la base, on le retrouve dans Rebirth sur une mission d'infiltration qui ressemble étrangement à ce qu'il était dans Grayson. Une nouvelle redite donc... mais cette fois c'est la Cour des Hiboux qui est la cible, et je trouve ça assez étrange que Batman ne se sente pas concerné plus que ça, mais le côté "secte" de la Cour peut être sympathique. J'espère juste que l'intrigue va un peu décoller sans trop coller à ce qu'a déjà été fait durant Grayson.

Petite remarque sur le format d'Urban qui est juste imbattable : 8 numéros pour moins de 6€ (en VO on dépasse largement les 20€), ça joue forcément sur l'appréciation finale ! C'est une claque que l'éditeur fout à Panini et ses prix de plus en plus prohibitifs.

Annotation :

JL Rebirth : ça démarrait plutôt pas trop mal, et puis littéralement poubelle. Ca risque d'être un calvaire chaque mois.
JL 52 : dernier chapitre New 52 centré sur Luthor, plutôt bon dans la caractérisation du perso et son acte légèrement douteux.
Action Comics : tout est dans le titre de la série, ça tape. Très, et trop rapidement. Superman ne cherche même pas à discuter avec Luthor, alors qu'il n'est pas celui qu'il a connu. Les dessins sont assez grossiers parfois, j'en attendais plus vus les mérites que l'artiste a reçu.
Flash : un début tout en douceur, avec un Barry assez introspectif et un peu bouleversé par les évènements de Rebirth. La partie graphique est par contre hyper dynamique, ça explose de couleurs et de particules et du coup ça rend plutôt bien avec l'univers de Flash.
Green Lantern : nouveau statut pour Sinestro très intriguant. Dommage que le retour de Jordan soit grossier, mais ça donne pas mal envie sur la quête du personnage.

Annotation :

Avec un petit mois en décalé par rapport au lancement du relaunch sans trop savoir pourquoi, Urban sort enfin l'un des piliers de Rebirth. Dans la totale continuité de Lois & Clark, on retrouve sur ce tout "nouveau" Superman le duo Tomasi-Gleason qui a fait tant de merveilles sur Batman & Robin, avec du coup le même thème de relation père-fils. Autant dire que la crainte de la redite était forte. Pourtant, le contexte et les deux personnages sont évidemment nettement différents. Ici tout est bien moins sombre qu'avec Batman, Jon est un enfant tout à fait "normal" avec ses peurs et sa vision idéalisée du père. Tout à l'opposé au final de la relation conflictuelle décrite entre Bruce et Damian. Ce qui fait que l'ensemble fonctionne plutôt bien, on s'attache à ce Jon craintif et désireux de faire ses preuves. Le début du tome est plutôt bon de ce côté, mais il est assez dommage que la suite s'enfonce dans l'action pure et dure. En découle une diminution du traitement des personnages, malgré un petit clin d'oeil au run précédent assez amusant quoiqu'un peu délirant. Une histoire que j'espérais donc un peu plus intimiste.
Du côté artistique c'est en revanche très agréable, j'avais adoré le trait hyper-cartoon de Gleason, et qui fonctionne ici toujours aussi bien. Et avant même de pouvoir pleinement profiter du dessinateur qu'il se fait remplacer le temps d'un numéro par Jimenez. Et là c'est un peu la claque, avec un style également proche du cartoon mais nettement plus carré, fin et détaillé (cf la cover du tome). Les couleurs sublimes embellissent encore plus le tout.
Un plutôt bon tome pour débuter donc, un peu trop bourrin passé la moitié de l'histoire mais dont la relation père-fils est globalement réussie et attachante. On attend plus que la suite sur l'envol de Jon (et SuperSons !).

Annotation :

Batman : l'histoire se déroule plutôt bien avec malgré tout une intrigue que l'on devine assez facilement. King maîtrise tout de même bien son rythme (certes, avoir 3 numéros de suite ça aide aussi) et n'hésite toujours pas à tomber dans le blockbuster, tout de fois sans en faire des tonnes à la Snyder. Rien de très surprenant, ça se laisse lire tranquillement, mais j'appréhende le prochain arc sur les monstres...
DC : 3 numéros encore, avec l'intrigue qui avance très nettement et ça fait assez plaisir. J'étais pas trop emballé au début, mais Tynion gère bien son équipe (sauf Orphan tristement trop en retrait). L'histoire a par ailleurs un écho très fort avec l'actualité sécuritaire de l'an dernier. Malheureusement j'me suis mangé le spoil de la fin de l'arc, j'attends de voir comment ce sera amené en tout cas car jusque là, malgré la dernière page, rien ne laissait présager une telle destiné.
Nightwing : Pas convaincu du tout à la lecture du numéro, comme craint, une très grosse redite de l'histoire de Grayson (infiltration chez l'ennemi, partenaire forcé qui est un faux copain à double jeu). Surtout que vu tous les énormes moyens dont dispose le Parlement des Hiboux, je ne comprends pas comment ils peuvent envoyer Nightwing sur ce genre de mission random. Le 3e épisode essaye de renverser un peu tout ça, mais la sauce ne prend vraiment pas avec moi. La partie graphique est en plus loin d'être agréable.

Annotation :

JL : le calvaire se confirme sur ces deux premiers numéros. Le monde court à sa perte, tout s'effondre, c'est dramatique et la JL est dépassée. Les personnages sont aussi inexistants que les enjeux et les dialogues sont creux. Hitch mélange les catastrophes naturelles avec des pseudo-zombies dans un gloubi-boulga qui n'a aucun sens. Seule la prestation de Tony Daniel est à retenir de ce naufrage. Une honte pour le titre censé être l'étendard de tout DC.
Action Comics : Au moins l'intrigue suit bien le titre, il y a de l'action à revendre. Sup et Luthor tentent de contenir Doomsday en plein centre-ville, et toujours cette grosse interrogation autour de ce nouveau Clark. L'histoire n'avance pas particulièrement à part la toute fin qui se re-concentre vraiment sur Sup.
Flash : L'intrigue prend vraiment son temps pour contextualiser Flash au milieu de tous ces nouveaux bolides. C'est un peu longuet, ce qui est forcément ironique pour du Flash, mais le nouvel antagoniste peut être sympa (niveau design c'est déjà bien parti en tout cas) et ça reste dans l'ensemble agréable à suivre grâce à une narration assez fluide.
Green Lantern : Venditti nous fait dans le blockbuster facile, avec une construction loin d'être originale d'alternance des points de vue pour faire monter la tension. Le contexte avait tout pour donner quelque chose d'assez fort mais le dernier chapitre fait un peu capoter cette ambition, et puis au final on se rappelle le titre complet de la série. A voir ce que donnera la suite qui devrait être spectaculaire avec une confrontation directe entre les GL et Sinestro. En tout cas c'est très joli.

Annotation :

Conspiration des clones + AMS : Pas de temps morts dans cet event, Slott continue d'intriguer avec son histoire et on se demande ce que peut cacher le Chacal derrière tant d'empathie. A côté de ça l'enquête de Kaine fout un peu le bordel en plongeant tête baissée dans le multivers de Spidey et je plains encore plus ceux n'ayant pas suivi l'event Spider-verse. Sinon toujours une mention gros coeur sur Jim Cheung aux dessins.
RYV : retour de la série créée durant Secret Wars, assez improbable d'ailleurs vu les conclusions de l'event. Enfin cela permet de retrouver un Parker tout à fait différent du canon avec sa petite femme MJ et leur fille. Si j'ai toujours été réfractaire aux apparitions délirantes de dinosaures, ici Conway gère plutôt bien la petite famille avec leurs problématiques assez classiques mais bien mises en scène grâce à Stegmann. Simplement rafraichissant à lire après la série principale.

Annotation :

Batman : fin d'arc centrée sur Gotham Girl. Pas beaucoup de surprise ici, conclusion assez classique sur un thème éculé et qui n'apporte pas grand chose par rapport à la relation avec son frère. Reste quelques passages symboliques, mais dans l'ensemble ce fut un arc assez poussif pour un début de run, et surtout dans le but d'amener ce qui va suivre.
DC : le fameux numéro qui a fait un peu de bruit, très bien mis en scène et touchant sur une révélation en particulier. Dommage que l'évènement soit totalement désamorcé en dernière page...
Nightwing : beaucoup de mal avec cette série, je n'arrive pas à m'y faire à ce Raptor, à ce revival de la Cour des Hiboux, et en plus je trouve ça même pas agréable à regarder. Non pas que ce soit mauvais, Seeley essayant de pousser à bout la morale de Nightwing, mais l'intrigue générale ne passe pas chez moi.
La Nuit des Monstres : Premier crossover du batverse qui verse (pfffr) dans un gros délire de Kaijus. Difficile honnêtement de se passionner pour cette grosse catastrophe, si ce n'est de comprendre comment Strange tire les ficelles. Je dois avouer que j'ai apprécié la façon dont les héros tentent de protéger tous les habitants, l'ambiance très premier degré avec la nuit, la pluie le sang partout. Bref c'est très particulier, mais franchement oubliable.
All-star : Snyder is back, et avec un concept plutôt accrocheur ! Totalement déconnecté de la continuité, Batman part dans un road-trip survival avec Double Face, et une prime sur la tête. C'est tout à fait décomplexé, encore plus avec les dessins de Romita Jr, un premier numéro assez plaisant quoi.

Annotation :

JL : quel chaos cette série, les enjeux sont risibles, les motivations des "Semblables" incompréhensibles, et les membres de la JL n'ont aucune cohésion (hormis les deux Green Lantern peut-être). Impossible de ne croire qu'une seconde à cette menace, les dessins toujours appréciables de Daniel ne sauvent rien.
Action Comics : fin de cet interminable affrontement contre Doomsday, avec un petit Deus-ex des familles. On sent Superman un peu à bout mais qui ne s'énerve jamais vraiment. La suite, plus calme, va faire du bien. Et permettra peut-être d'en savoir plus sur ce nouveau Clark.
Flash : la série continue tranquillement sa petite histoire, qui se suit vraiment comme une série tv, sans déplaisir aucun. On sentait venir la révélation mais le design de Godspeed est tellement cool que je passe outre.
Green Lantern : Alors que le début du run m'avait plutôt emballé, je ne retiens plus grand chose de cette série. Les GL essayent de se reformer et se préparer pour affronter un Sinestro obsédé par Hal Jordan. La série n'a pas cette force "cosmique" qu'elle devrait avoir compte tenu des enjeux. Au moins elle est plutôt agréable à regarder.