Lus en 2019

Annotation :

https://www.senscritique.com/livre/Insurrections_paysannes_De_la_terre_a_la_rue_Usages_de_la_vi/critique/190751179

Annotation :

Ne cherchez pas de lien réel avec Lovecraft. Le livre développe son propre univers et son propre style, parfois très éloigné du travail du Maître de Providence. Et ce que Matt Ruff a à proposer manque singulièrement d'intérêt. Personnage, intrigues, univers... Rien n'est réellement mauvais, mais rien de brille concrètement. Quand au message... Passé le portrait de l'Amérique ségrégationniste il devient un peu borderline. A aucun moment il ne devient réellement contre-productif ou insultant, mais on sent en arrière fond un relent de "les noirs doivent se serrer les coudes et les blancs ne sont pas dignes de confiance" dommageable.

Annotation :

Fred Vargas avec ses points forts (style fluide, dialogues prenants, bonne gestion du récit, les personnages) et ses points faibles (divagations et digressions incessantes, intrigues finalement simplistes, les personnages).

Annotation :

Un tome de transition et une mise en place du final de la première série. Des péripéties nombreuses (probablement le tome où il se passe le plus de choses) et des personnages toujours eux-mêmes. Mais finalement si l'intrigue principale avance, elle n'évolue pas.

Annotation :

Si le style n'est pas toujours parfait le tout se laisse lire. Les personnages fleurent tous avec la caricature (et certains y tombent franchement). L'intrigue et l'ambiance sauvent un peu l'ensemble. Finalement seul l'idée de base présente un intérêt propre. Et encore il n'est pas pleinement suivi (on sent un peu que certains personnages sont là uniquement pour arriver au chiffre dix). Bref c'est pas mal mais je pense que ça va au maximum de son idée.

Annotation :

Un peu surprenant (décevant ?) pour un fan de la série comme moi. Mais le livre a le mérite de nous faire découvrir des aspects peu connus de la guerre (la guerre en Chine, les camps de prisonnier au Japon...). Le style de Boyington est étonnamment agréable à lire et fonctionne très bien. Le tout est toutefois un peu déséquilibré entre les différentes étapes de la guerre.

Annotation :

Un récit de zombie qui sort un peu du cadre purement post apocalyptique. Le gros point fort c'est le style. C'est fluide, agréable à lire et toujours clair. Niveau personnage, un peu trop de caricature, mais rien de rédhibitoire. L'univers est suffisamment construit et même si on sent parfois un peu les ficelles scénaristiques, il reste toujours cohérent avec lui-même. Le vrai problème vient d'un certain manichéisme ambiant et dommageable.

Annotation :

Un petit conte moral prenant par son ambiance et ses personnages. Une incursion réussite dans le surnaturel pour Verne.

Annotation :

Exemple magnifique du récit éducatif par Jules Verne. Un drame dans les airs ou comment nous enseigner l'histoire de l'aéronautique (et surtout ses drames) à travers un récit haletant, prenant et brillamment mené. L'aspect oppressant de la situation ressort à merveille, formant une espèce de huit clos où le narrateur (suffisamment effacé pour que le lecteur se mettre sans difficulté à sa place) se retrouve impuissant face à la folie d'un homme (voir à la folie des hommes selon comment on choisi de comprendre le récit). Mais si tout cela n'est qu'un prétexte à la petite leçon du jour, celle-ci s'inscrit parfaitement dans le récit, illustrant la folie et l'obsession de l'intrus.

Annotation :

Une lecture étonnamment prenante en tant que portrait (certes peu flatteur) de la société anglaise de l'époque. En réalité le style d'Austen fait vraiment tout et suffi à lui seul à porter cette histoire, finalement assez simple.

Annotation :

Récit de croisière assez surprenant... par son manque de péripétie. On aurait pu penser que cette "ville flottante" aurait représentée une occasion pour Jules Verne de décrire une véritable merveille et de multiplier les intrigues rocambolesques. En fait c'est surtout un prétexte pour lui de nous offrir d'interminables descriptions de mécaniques en tout genre. Les personnages ne sont pas assez insolites ou originaux pour suffire à nous donner envie de les suivre ni suffisamment forts ou prenants pour nous intéresser à leurs histoires. Verne multiplie les intrigues et sous-intrigues, mais n'en suit réellement aucune. Quelques étrangetés permettent de s'intéresser, et la plume du maître fait le reste, mais le résultat globale manque réellement d'intérêt.

Annotation :

Un récit de fantasy que l'on peux qualifier de classique pour l'histoire racontée. Un gros (gros) manque de subtilité concernant certains personnages (notamment les antagonistes). Mais la plupart s'en sorte très bien (voir brillamment). Et l'univers est suffisamment riche et travailler pour faire oublier les quelques faiblesses.

Annotation :

Des récits intéressants aux enjeux toujours plus forts qu'il n'y parait, bien intégrés dans un univers riche et vivant et décrits par un style magistral. De quoi faire oublier des personnages principaux finalement un peu terne.

Annotation :

Un récit d'une ampleur rare chez Jules Verne, tant pas la durée de son histoire que par le nombre de personnages impliqués. Il en ressort l'histoire assez prenante d'une communauté mais avec une désagréable sensation de survol. Le fond politique prend le pas sur le récit en lui même ce qui se traduit par une disparition de certains personnages importants au fur et à mesure. A ne surtout pas prendre comme une nouvelle histoire de naufrage (une des spécialité de Verne) mais comme un commentaire social et politique. On peux toutefois regretter le portrait qui est fait du communisme et du socialisme et le fait que ces deux mouvements ne soit pas traité comme l'es l'anarchisme.

Annotation :

Fin de la première série de l'assassin royal. Franchement c'est dans la même veine que le reste de la saga. Sa traîne un peu la patte, sa prend beaucoup de temps pour dire quoi que ça soit. Et lorsqu'on arrive aux événements qui aurait mérité d'être détaillé, ça les précipites. Reste que les idées sont là, que les personnages sont toujours aussi solidement ancré. Reste une étrange impression. Comme si Robin Hobb avait plus hâte de passer à la suite que de raconter cette histoire là.

Annotation :

Bon, on va dire que ça sert uniquement à introduire l'univers. Parceque là... Des personnages unidimensionnels qui se complaisent dans leur manichéisme, un style parfois pas mal mais globalement chaotique et contre-productif et des facilités scénaristiques grossière (je veux dire on nous fait deux fois le coup de la crise cardiaque, dont une parfaitement gratuite et inutile et la seconde alors qu'il y avait un foule d'autre manière de faire). Finalement il reste toutefois deux points forts. Le plus important c'est l'intrigue elle-même qui est particulièrement prenante, si on fait abstraction des quelques facilités et du fait que le personnage titre ne glande littéralement rien du livre. Le second point est ce que cette mise en place peux donner comme suite. Rien de transcendent, notamment au vu du manque terrible d'épaisseur des personnages, mais qui peux donner une bonne saga jeunesse.

Annotation :

Ouvrage important puisqu'il s'agit concrètement du dernier manuscrit écrit par Jules Verne. Une volonté marquante de la part de l'auteur de sortir de son registre habituel pour aller chasser du coté de Poe et d'Hoffman. Le résultat est plus que réussi et fait regretter que Verne n'ait jamais pu réellement partir sur cette voie. On retrouve bien entendu son style (les personnages, les descriptions de voyage, les dialogues...) mais l'aspect "fantastique" s'y insère très bien. Et surtout la fin couronne brillamment le récit. Le plus gros reproche est la longueur du roman, qui aurait mieux fonctionné avec un format plus court (à l'image d'Une fantaisie du Docteur Ox).

Annotation :

Une histoire somme toute sympa, dans un univers qui bénéficie d'une originalité indéniable. Et c'est là le principal problème. Alors peut-être que ça vient de mon amour (et en toute modestie de ma connaissance) du monde romain, mais je pense que l'auteur aurait dut faire plus de recherche sur le contexte. Entre le mythe de la décadence repris tel quel, les anachronisme en cascade, voir les absurdités pures et simples. Juste pour le plaisir des cavaliers armées de pilum et de gladius, des bûchers de sorcières au Vème siècle de notre ère et l'insistance sur les romains à l'anciennes pétries d'honneur et de valeurs martiales face aux jeunes décadent délicat et amateur d'orgies plein d'ambition. Indépendamment de ça le style se laisse lire, sauf concernant la romance, probablement la plus lourde que j'ai jamais lu.