Mes Lectures BD 2017

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Et bien je crois que je commence à me lasser de Saga, ou du moins j'aimerais un peu plus d'ambition, j'aimerais que ça avance. Là j'ai l'impression que ça fait deux tomes que ça fait du sur-place, ça n'avance pas beaucoup et l'univers si grandiose et si fou qui me plaisait tant ne fait que se refermer un peu plus à chaque nouveau tome.
Bon après, faudra voir ce que ça donne avec le recul une fois que la série sera terminée.

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On a là une BD d'exception, un des récits les plus originaux que j'ai lus en comics de super héros. Un regard profond et effrayant sur l'anormalité et l'intégration en société. C'est dénué d'humour contrairement à ce qu'on pourrait croire. Et ça annonce une série pleine de promesse. Hâte de lire la suite.

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Excellent tome. C'est dingue comment les comics mettent à l'amende n'importe quel film de super héros de ces dernières années.Ce run de Brubaker sur Catwoman vaut mille fois mieux que les merdes hollywoodiennes de Marvel et DC.

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Une très bonne série post-apolacyptique, dans le genre de la Route. J'aime beaucoup ce dessin tordu et malade qui colle parfaitement à l'univers.

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Merci à Urban Comics d'avoir donné l'idée, l'envie (ou l'obligation commerciale) à Panini Comics de rééditer les meilleurs runs des meilleurs auteurs chez Marvel. J'avais lu pas mal de bouts d'histoires des Punisher de Garth Ennis du temps des éditions 100% Marvel, et là je peux enfin le découvrir dans son intégralité. Et c'est du très bon Ennis, du niveau de ce qu'il a fait sur Hellblazer. Mais en deçà de son Preacher qui reste, lui, inégalable puisque il est le meilleur comics de tous les temps.

Et Punisher est the best super héros of ever time, bien évidemment.

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Pas mal de petites histoires dans cette seconde partie de run. Toutes très bonnes. L'une d'elle, à la fin, est une ébauche de The Boys : une histoire alternative où Punisher est engagé pour tuer tous les super-héros afin de venger leurs victimes collatérales. C'est vraiment du Ennis en grande forme.

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Plusieurs histoires où la nature se mélange au sexe. Tout transpire le désir et la torpeur. Atmosphère estivale . Dommage que l'ambition ne soit pas au rendez-vous. Tout passe trop vite. Je suis resté sur ma faim.

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Ah ah ah ah, un vrai de vrai ce Clowes.

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Je suis triste de savoir que je m'approche de la fin et que je quitterai bientôt les dizaines de personnages qui composent l'univers de Locas. Ce troisième tome nous montre déjà une sorte de déclin : les personnages vieillissent, se voient moins, s’assagissent, et seuls des flashbacks nous rappellent combien ils ont vécu et qu'il serait trop dur de les quitter. Des retours en arrière qui contrastent brusquement avec un présent plus triste, et font naître une nostalgie, un véritable pincement au cœur. Cette saga est unique et les 10/10 que je lui attribue me paraissent trop peu. Je voudrais le crier au monde entier : lisez Locas ! Vous n'aurez jamais vu autant de vie, autant d'amour, de folie, de liberté, de nonchalance dans une BD. Et puis je suis tombé amoureux de toutes ces femmes, de Maggie bien évidemment, mais aussi des personnages masculins qui ne sont pas en reste.

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Berk les dessins déjà...et surtout c'est très moyen. Je suis déçu, je m'attendais à autre chose.

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Et voilà. J'ai fini la série Locas et j'en suis profondément triste. Vraiment. C'est la série d'une vie entière, d'abord pour Jaime Hernandez qui a commencé à l'écrire en 1982 et l'a terminé en 2007 seulement, mais surtout pour les personnages que l'on suit de leur jeunesse jusqu'à leurs vieux jours. Et ce dernier tome est un au revoir de dernière minute, une façon pour Hernandez de boucler la boucle. Très étrange d'ailleurs ce Bye-Bye qui navigue entre le passé de Maggie et sa vie de quarantenaire. Tout semble promis à l'anéantissement, tout est tourné vers la nostalgie, mais pourtant ça n'est jamais triste. En un sens l'écriture d'Hernandez s'adaptait à la vie de ses personnages. Les premiers tomes étaient bordéliques, joyeux et foisonnants comme la jeunesse punk latino dont il parlait, et plus on avançait, plus la folie s'évaporait et laissait place aux regrets, à la sagesse et à la nostalgie. Hernandez prouve que Maggie est bien le centre de cette série, elle est toujours aussi belle, d'ailleurs tous les hommes sont amoureux d'elle (moi compris). La centaine de personnages n'est plus, et le temps passant, ils finissent par disparaître. Hopey n'est plus là non plus, Ray l'a remplacé. Bref, je voulais juste dire que les dernières pages de ce Bye-Bye Maggie sont les plus belles que j'ai lues de ma vie de lecteur.

Voilà, je viens de finir la série Locas et je la recommande.

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Est-ce que je suis trop exigeant à force de lire des trucs excellents ou est-ce que cette BD est vraiment médiocre ? Où qu'on regarde, on y trouve des problèmes : dessins trop approximatifs (parfois le jeune wolverine ressemble à un gosse, la case d'après on dirait un adulte), dialogues vraiment nuls, mais alors, vraiment quoi ; et enfin une histoire pas inintéressante mais qui aurait mérité d'être bien plus longue et bien mieux écrite.
C'est séparé en deux sagas, la seconde n'a aucun intérêt.

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Il faut lire cette série parce que déjà c'est super drôle et que ce vagabond miséreux et frustré sexuel est très attachant, mais aussi parce que sous couvert d'humour, il y a une vraie liberté de ton qui permet à l'auteur de parler de la misère sous tous ses aspects.

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Hmmm, non, je sais pas. Il y a un truc que j'aime pas chez cet auteur, quelque chose de forcé. Dans Dragon Head même problème : il joue sur une ambiance mystérieuse mais fait traîner son histoire, ne raconte presque rien, et donne l'impression de ne pas savoir construire un récit mais d'avoir juste une idée avec du potentiel sans savoir qu'en faire. Après qui sait, peut-être que le reste de la série va révéler des choses mais pour l'instant ça me rappelle ma pénible lecture de Dragon Head. Ya du mystère et de l'ambiance mais rien derrière.

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Corben nous embarque dans une histoire lovecraftienne classique mais mille fois sublimée par son dessin. C'est simple, il n'y a pas meilleur dessinateur que lui pour ce genre d'ambiance : un village démoniaque perdu dans la jungle où des cadavres sont exhibés comme dans une crypte en plein jour, un monstre rat adulé par des villageois étranges, et un homme qui devra affronter l'enfer pour retrouver sa bien aimée. Classique, mais pas moins excellent.

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Excellente fin, excellente série.

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A quoi ça ressemble Crossed par Alan Moore ? Eh bien à du Moore : il ne peut jamais rien faire de simple, se contenter du potentiel de base d'un univers largement suffisant. Moore imagine un monde cent ans après l'infection et explore tout ce qu'il peut sur cette idée : les héros n'évoquent l'humanité qu'à travers les reliques qu'il en reste, ils sont plus nombreux que les infectés et ne les craignent plus, et ont un dialecte différent du nôtre. Moore va jusqu'au bout de son idée et finalement plombe tout plaisir de lecture. Les personnages ont un langage nouveau à moitié compréhensible et donc c'est carrément PÉNIBLE à lire. Au delà de ça, le récit est plat jusqu'à sa conclusion mais promet plus de choses dans sa suite qui n'est plus scénarisée par Moore. Wait and see.

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Excellent. Chef d'oeuvre, à découvrir absolument.

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Ce "tome 0" rassemble les numéros de Daredevil avant que Miller les reprenne. Ici, il y est juste dessinateur, mais au scénario c'est un certain Roger McKenzie qui offre des histoires totalement surannées. La seule raison d'être de cette intégrale est donc de nous montrer combien les comics de Daredevil étaient mourants avant Frank Miller. Plein de bad guys, des bastons sans enjeux, une écriture qui n'a pas connu d'évolution depuis la création du héros, bref des vieux comics pas très intéressants.

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Pas le meilleur de la série. J'ai toujours une grande affection pour Spider-Man Bleu, mais quand même très plaisant à lire. Comme les autres numéros de cette série, Loeb et Sale s'attachent surtout à raconter des histoires de "couple". Ici le lien qui unie Captain America et Bucky, un lien qui tient à la fois de l'admiration et de l'amitié.