Mes albums de l'année 2017

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Comme d'hab, la recette Julien Baker : des textes qui prennent aux tripes et une musique très subtile et travaillée, pour un album magnifiquement poignant. C'est un album réaliste : par réaliste, je veux dire qu'il adresse aussi bien des réalités très dures sur la santé mentale que l'impact que les autres ont sur nous, sur leur soutien et sur l'optimisme qu'il est toujours possible d'avoir.
L'ouverture de l'album, "Over", le montre : un bruit de porte, quelqu'un qui s'installe à un piano, une musique mélancolique commence, d'abord en mineur, puis en majeur pour évoluer vers "Appointments". Le dernier morceau de Turn Out the lights répond quant à lui à celui du précédent album. "Go home" finit par "I know my body is just dirty clothes, I'm tired of washing my hands, God I wanna go home" ? "Claws in your back" lui répond "I think I can love the sickness you made, 'cause I take it all back, I change my mind, I wanted to stay".

Je pourrais sans doute écrire des lignes et des lignes sur Turn Out the Lights (et je le fais déjà un peu). A la place, je vais citer quelques phrases marquantes de l'album :

"You're everything I want and I'm all you dread" - Sour Breath
"This year I've started wearing safety belts when I'm driving. Because when I'm with you I don't have to think about myself and it hurts less" - Hurt Less
"Why is it easy for everyone else ? I'm not always like this, there's always tomorrow I guess" - Turn out the lights
"If I could do what I want I would become an electrician, I'd climb inside my ears and rearrange the wires in my brain" - Happy to be here
"Maybe it's all gonna turn out alright, and I know that it's not, but I have to believe that it is" - Appointments
"Tell me I shouldn't blame myself, but you can't even imagine how badly it hurts, just to think sometimes how I think almost all the time" - Shadowboxing

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Un album un peu plus calme que les précédents pour Manchester Orchestra mais néanmoins excellent, portée par la voix impressionnante d'Andy Hull.
Enorme claque en live : ouverture sur "The Maze" indescriptible.

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Je connaissais assez peu ce groupe mais cet album est en tout cas très bon, malgré la douleur qui en ressort (lorsqu'une des chansons commence par "When your best friend dies and your next friend dies, and your best friends's friend takes his live", tu sais que tu vas salement morfler)

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Parfaites versions acoustiques de l'album "Instigator", avec une mention spéciale pour "I was alive back then" (et les choeurs de Half Waif, originellement du groupe Pinegrove) et "Freddie Gray blues", morceau sur les violences policières, Kevin Devine venant lui-même d'une famille de policiers.

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Changement de style et de maison de disque pour All Time Low, qui passe chez Fueled by Ramen et à un rock plus générique mais je dois avouer que cet album m'a bien plu. On y retrouve quelques morceaux plus proches de la formule habituelle d'All Time Low ("Last young renegade" notamment) mais aussi de nouvelles sonorités dans "Good times" ou ce duo surprenant avec Tegan and Sara, "Ground control".

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J'étais fan d'Andrew McMahon dans Something Corporate puis Jack's Mannequin, je le suis également dans ses aventures solo. Il me semble être un artiste extrêmement sous-estimé aujourd'hui, à ma grande tristesse tant il ne déçoit pas et tant les titres de cet album sont vraiment bons et bien ficelés.

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Quoique moins bon que ses prédécesseurs, ce nouvel album d'Archimède se laisse malgré tout bien écouter et se fait un petit peu plus politique dans "Rue de la joie" ou "Toujours plus con", amusant dans "Je t'aime low cost", "Fils de"... Il manque cependant d'une chanson vraiment marquante.

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Allez, un petit coup de pur pop punk déconnant et probablement la frange la plus pop du style. Mais ça rebooste bien et le groupe était une bonne surprise en live en première partie de Neck Deep au Petit Bain.

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Bon j'ai plutôt découvert The Front Bottoms avec leur album de 2013 "Talon of the hawk" mais malgré un changement de son, plus pop qu'emo, celui-ci est également vraiment bon et catchy. (parce qu'il faut le faire pour rendre catchy des paroles qui disent "Holy fuck I'm about to die"...)

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Belle découverte que The Menzingers, groupe de Pennysylvanie effectuant un punk rock efficace, hélas peu connus en France. Et un album qui s'ouvre par les mots "Oh yeah oh yeah everything's terrible" est forcément marquant. Dans After the party, The Menzingers se débat avec la fin de la vingtaine (là où, comme le disait Orelsan chez nous, "la fête est finie") et ses questionnements qui s'en suivent ("where are we gonna go when our twenties are over ? Everyone's asking me over and over, and I don't mind telling lies"). Sauf que chez The Menzingers, la réponse est de continuer à s'éclater et de balancer un sacrément bon son rock.

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Très clairement un des meilleurs albums pop punk de 2017. Un vrai retour en force de New Found Glory, explorant de nouvelles tonalités comme dans "The sound of two voices" tout en restant dans une formule qui leur va bien depuis déjà 20 ans. Longue vie à New Found Glory !

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Tiens ça faisait un petit moment que j'écoutais plus New Politics (depuis leur premier et excellent album éponyme en 2010, ayant été déçue ensuite en 2013 par Bad girl in Harlem). Je m'y suis remise avec l'entrainante "Madeleine" plus pop que rock mais hyper efficace !

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Et l'award du retour le plus chelou de 2017 est attribué à... Paramore pour son album disco pop avec des paroles totalement dépressives ! Ce retour est malgré tout très réussi, les chansons roulent bien et Hayley Williams parle à coeur ouvert de l'anxiété qui va avec la célébrité et de l'histoire tumultueuse du groupe. Bien contente de les retrouver avec After laughter, plutôt qu'avec le précédent album qui m'avait pas mal déçue.

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Aaaah le retour de Rancid et de son ska punk sans concession... Toujours aussi sympa de les retrouver, surtout accompagné d'un membre d'un autre excellent groupe de ska punk, The Interrupters.

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Oui bon OK, moi aussi. (Mais je suis Ed Sheeran depuis 2010 environ et même si je n'en peux plus d'entendre "Shape of you" partout, je suis quand même assez contente du chemin qu'il a parcouru)

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Quand The Wonder Years sort un album, c'est génial. Quand ce sont des versions acoustiques des chansons précédentes, c'est magnifique et cela apporte un nouvel éclairage sur les chansons, via des arrangements très différents.

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Seconde partie de l'album "California", un peu moins bonne que l'originel mais quand même avec des chansons qui marquent bien comme "Hey I'm sorry", mais également de nouvelles sonorités, dans "Bottom of the ocean", "Long lost feeling"... Blink 182 se renouvelle et commence à faire une vraie place à Matt Skiba et ça donne un résultat intéressant.

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J'avoue je n'ai connu Lil Peep qu'à sa mort. Mais comment ai-je pu passer à côté, mélange d'emo et de hip hop ça avait tout pour me plaire ! RIP Lil Peep, triste de ne pouvoir jamais entendre la partie 2.
A écouter particulièrement Awful things, l'une de mes chansons de l'année assurément. (ou U Said avec cette simple et terrible phrase répétée comme un mantra, "Sometimes life gets fucked up, that's why we get fucked up")

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J'ai hésité longtemps avant de le mettre dans la liste et puis finalement si. Déjà parce que je n'ai pas le choix tant "Basique, simple" est entré dans les blagues de la pop culture, et ensuite malgré quelques titres assez faibles dans l'album il y en a quand meme de très bons, dont l'éponyme et "Notes pour trop tard".

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Belle découverte de fin d'année que cet album de Phoebe Bridgers, aussi hantant que sa pochette.