Mes disques en 2019

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Naturellement, je ne serai pas allé vers ces artistes. Mais le film m'a donné sacrément fait changer d'avis et l'imbécile que je suis (ou étais) a bien fait. C'est bien fat par moment, je vais aller m'écouter plus attentivement certains d'entre eux.

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La bal(l)ade vers Merrie land est un moment agréable, mais elle ne fait que confirmer mon problème avec The Good, the Bad & the Queen.
Damon Albarn partage avec Jack White cette profusion créative et ce talent pour multiplier les groupes. A la manière de The Raconteurs pour White, j’ai du mal à situer The Good, the Bad & the Queen dans l’univers de Damon Albarn, tant ce groupe de talents recomposés flirte avec Blur.
A Blur, je crédite l’énergie rock. A Gorillaz, l’expérimentation (même si c’est pour aboutir à des albums catastrophiques sur la fin). Mais The Good ?
Ses petites ballades accompagnées de sons discordants, à la limite de l’incongru, pourraient faire penser à une genèse entre les deux autres projets. Mais pas vraiment.
Oui, j’ai un problème d’identité avec ce groupe, mais ça ne m’empêche pas d’apprécier l’album.

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Son premier EP « Flesh » m’avait immédiatement conquis, me transportant littéralement. Son premier album m’a fait redescendre d’un cran.
Son ambiance prend rapidement et immerge, mais je n’ai pas retrouvé la magie opérée sur moi par Flesh.

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Deuxième album de Ah! Kosmos, moins planant et parfois légèrement pop.
Les sons restent agréables, mais cet album me glisse dessus sans réellement m'accrocher. Je m'éloigne de plus en plus de la magie du premier EP.

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Classé 4e meilleur album de 2018 par Spin, j’ai découverte avec curiosité Amen Dunes. Sa folk discrète est un beau moment d’écoute, mais à force de discrétion, l’album se laisse facilement oublier.

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On est bien loin des albums phares d'Amon Tobin. Un peu trop calme et pas assez inspiré. Mais un Amon Tobin reste toujours intéressant.

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La majorité des chansons sont connues, mais ce double disque est une belle manière de découvrir Joe Strummer hors des Clash. Cette compilation permet de souligner toute la diversité de cet artiste qui a su s’affranchir des frontières du punk.

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La voix de Kazu Makino reste toujours aussi percutante. Cet EP a toutefois un goût de trop peu et seules les deux premières chansons se distinguent vraiment.

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L'autre âme damnée du crew Stupeflip. Les premières écoutes ne m'ont pas vraiment convaincues, mais à force d'écoute, je me suis rendu compte à quel point les textes sont drôles. J'adore particulièrement L'umour fou.

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Simple et efficace. Pas besoin de plus parfois.

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Quelques bons morceaux, mais un album trop irrégulier dans la qualité. Certains morceaux frisent la faute de goût.

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Aldous Harding semble amorcer là un tournant plus pop. Même si j’ai préféré l’extrême dépouillement de son superbe premier album, Designer reste un album intéressant et agréable.

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Une musique mystique, à la fois gothique et contemplative, qui n'est pas sans rappeler parfois Twin Peaks.

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J'ai beau apprécié Amanda Palmer en tant qu'artiste engagée, mais je ne suis pas toujours convaincu par sa musique. Cet album est assez intéressant, avec des beaux moments comme Machete.
Mais pas de quoi me transcender non plus. Un album que je vais très sûrement oublier assez rapidement.

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Difficile de dissocier la musique des clips. Si l'album est moyen, l'univers visuel fait que certains morceaux gagnent en puissance d'évocation. Ce qui le situe légèrement au-dessus de la moyenne.
Sinon, ce serait un Chemical assez moyen.

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Rien de sensationnel ni de réellement marquant, mais toujours efficace.

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Je reste toujours plus amateur des Queen of the stone age, mais j'aime voir ainsi Josh Homme se diversifier. Le résultat est inégale, mais intéressant, et offre quelques perles comme Crucifire.

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Ma principale découverte de l'année, due une fois encore à Michka Assayas. Il y a là un son assez nouveau, léché et cohérent. Dans ce côté vénéneux, je retrouve un esprit à la Tricky.
Une nouvelle artiste intéressante, même si j'ai bien peur qu'elle ne gâche son talent par la suite d'avoir été trop exposée à la lumière.

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De Slipknot, je retenais l’excellent album éponyme de 1999 et parfois Iowa. Et après, rien de particuliers. Jusqu’à We Are Not Your Kind. Cet album fait partie de ceux que j’ai le plus écouté cette année. Un savant mélange de mélodie et de rage, avec des petits bijoux comme Unsainted et A Liar’s funeral.

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Les albums post-reformation des Pixies m'avait jusqu'à présent laissé de marbre. Seule la perspective de les voir un jour en concert l'intéressait. Mais cet album change tout. Plusieurs morceaux rappellent les premiers albums et certains se permettent des écarts géniaux comme l'excellent Bird Of Prey.
Les Pixies ne sont pas que des précurseurs. Ils ont encore des choses à faire entendre.

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Un superbe album, où Nick Cave arrive à être lumineux malgré la douleur du propos.

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Se lancer dans un album de Battles, ce n’est jamais complètement anodin. Les sonorités et les mélanges surprennent et puis, on se lance entraîner dans ce déferlement.

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Plus je l'écoute, plus j'apprécie Iggy Pop. Son évolution, ses doutes, ses expérimentations font de lui un artiste passionnant.
Certes, il ne s'agit pas de son meilleur album, mais Free offre des beaux moments.