Mon Flop 2023

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Pas vu un truc aussi catastrophique depuis un bon moment, plus mièvre et gênant que les derniers Lelouch.

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Je crois que je préfère le cinéma à la vie / Moi aussi, jusqu'à ce que je vois votre film Alexandre... (cf critique)

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Catégorie qui me rend dingue : celle de ces trucs pseudo-intellos pour festivals et dont tu sais d'avance quelle presse va les porter aux nues.

Libre adaptation du mythe d’Œdipe, des personnages qui prennent des airs graves en ne disant rien, à côté les "Métamorphoses" de Christophe Honoré c'était c'était la fête du slip. Quelle fumisterie !

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Je sais que certains vont hurler en voyant ma note mais elle représente tout simplement mon degré de souffrance face à ce truc qui dépasse l'entendement en terme de caricature (Je ne me remets pas de la façon dont sont représentés les flics), qui surcharge en permanence jusqu'à un dernier plan qui m'a je crois fait pousser un petit cri de colère. J'aurais très certainement pu sauver deux-trois éléments si "Houria" ne venait pas après "Papicha" dont j'avais admiré l'énergie malgré déjà quelques énormes ficelles, mais là franchement j'ai eu le sentiment qu'en plus de voir un mauvais film je voyais une réalisatrice qui dès son deuxième film se contentait de refaire la même chose en plus outrée, la même recette en plus indigeste.

Et dernière chose, gros gros souci dans la direction d'acteurs, il n'est pas possible de voir une actrice qui n'est pas mauvaise mimer le "handicap" en se contentant d'une expression : air sévère / bouche ouverte.

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Un naufrage, qui fait quand même un peu de peine car le Woody semble tout simplement à bout de tout. A moins qu'il n'en ait tout simplement plus rien à faire. Toujours est-il que son intrigue policière vaudevillesque est pathétique, que les dialogues sont navrants, que les actrices et acteurs semblent en roue libre. et que même le cache-misère photo de Vittorio Storaro sent la naphtaline.

Je ne pensais pas qu'on pouvait aller plus profond que la cata "Rifkin's Festival", et pourtant si. Au prochain il trouve du pétrole...

(Pas un rire dans la salle en 93 minutes, ça veut tout dire.)

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Mise en abyme, film dans le film dans le film, création comme instabilité perpétuelle, l'artiste est forcément fou, qu'est-ce que la réalité et la fiction ?

Charles Guérin Surville qui semble avoir trop regardé Fellini mais sans le comprendre, fout tout ça dans un mixeur et confond vie et agitation, énergie et hystérie.

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Je n'attendais rien de cette adaptation et je n'ai pas été déçu. C'est apocalyptique, de la réalisation téléfilmesque aux dialogues en passant par une interprétation plus que plate, en particulier de l'expérimenté Guillaume de Tonquédec.

Il fait soleil dans les flash-back, il pleut dans le présent, quelle finesse ! Il y avait du trouble dans le roman de Besson, ici rien de rien.

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Ceux qui ont eu du mal avec le commentaire de Sylvain Tesson sur "La Panthère des neiges" vont devoir ici s'accrocher. Jamais entendu quelque chose d'aussi ridiculement sentencieux, ce qui s'accorde magnifiquement avec le choix du noir et blanc et les effets qui racontent plus sur l'ego trip d'un réalisateur que sur la cause qu'il prétend défendre.

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Je savais que je ne devais pas y aller, je le savais, mais je n'ai pas pu résister parce que Guillaume Nicloux m'intéresse, même si je suis très loin d'adhérer à toutes ses propositions. Car c'est un garçon qui ose, qui part dans tous les sens. Et une fois de plus il étonne en se frottant au genre horrifique.

Mais là la véritable horreur se situe dans le fait de devoir faire face à une bouse intégrale durant 90 minutes. L'affiche ne ment pas quand elle prétend « Vous allez regretter votre dernier confinement », car en effet bénie soit cette époque où les cinémas étaient fermés, nous empêchant alors de subir de telles biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip.

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Copier-coller du petit message posté tout à l'heure à Madame takeshi29 en sortant de la séance :

« J'espère que Poutine va bien bien leur péter la gueule à ces Ukrainiens après ce qu'ils viennent de me faire subir. »

Quoi quoi c'est exagéré ? Allez vous taper cette croûte animée et on verra si vous ne craquez pas un tantinet après.

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J'aurais dû résister à ma maudite curiosité et rester tranquillement à la niche, car ce genre de truc n'est tout simplement pas fait pour moi, je n'ai pas les codes et ce récit qui ne se pose jamais, où les personnages n'existent pas puisque seule faire briller la technique compte en enchainant les scènes spectaculaires, m'a instantanément exclu. Une remarque d'ailleurs concernant l'animation en tant que telle : visiblement les ordinateurs chinois sont redoutablement performants, c'est bluffant de perfection. Et vide de toute chair.

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En mars dernier j'avais regretté que ni l'art et essai ni les circuits ne daignent programmer ce film dignement. Maintenant que je l'ai vu je sais que les programmateurs avaient tout simplement bien fait leur travail en tentant de tenir le spectateur à distance de cette bouse.

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Deuil des parents, méchants très méchants, gentils au-delà de la naïveté, images cartes postales de l’Himalaya, bébé tigre trop trop mignon, dialogues et personnages creux. Je n'en peux plus de ces films qui s'adressent au jeune public en pensant qu'il leur faut forcément du niais...

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Je crois qu'on en veut à nos gosses en ce moment, qu'une lobotomie générale est en préparation, alors méfiez-vous de cette bouse mexicaine qui a beau être sortie en avril peut encore être programmée à droite à gauche. Aucun enfant, même s'il a fait une énorme bêtise, genre tuer un de ses petits camarades, ne mérite de subir ça.

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La filmographie de Guillaume Nicloux est assez incroyable, le gars totalement insaisissable étant capable de passer d'un genre à l'autre, de trucs radicaux à la "Valley of Love" à une trilogie "houellebecquienne" complètement barrée en passant par une grosse fresque historique et guerrière comme "Les Confins du monde". Et il est aussi capable d'accoucher d'un truc bourré de bons sentiments, totalement lénifiant et dont le scénario ne semble avoir été conçu que pour faire briller Luchini. Après tout il faut bien payer ses impôts...

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Ce ratage complet - Les 2 points sont pour saluer le clin d'œil introductif à "Sailor et Lula" - montre à quel point le langage cinématographique et celui de la série sont deux choses bien différentes, et quand on applique les éléments des mauvaises séries policières de TF1/M6 à un film ça donne ce "Faces cachées", avec zéro plan ni scène gratuite, une incapacité à laisser le spectateur respirer, un surlignage permanent, par la musique et la mise en scène d'une ambiance inquiétante. On sombre vite dans le ridicule, intrigue et jeu des acteurs compris.

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Et une comédie française catastrophique de plus, une. Au moins dans sa précédente réalisation, "Roulez jeunesse", Julien Guetta avait tenté un brin d'originalité, ici rien de rien, il s'en fout de tout sans même faire semblant.

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Cas très intéressant que celui de Jean-Paul Salomé, qui a réussi l'exploit de ne pas réaliser ne serait-ce qu'un film moyen depuis le début de sa carrière, même par accident. Ici c'en est presque fascinant de médiocrité, et là je ne parle pas du fond auquel je n'ai pas eu accès, trop occupé à regarder les "fautes de cinéma", les acteurs totalement en roue libre. Les téléfilms du service public débités à la chaine sont mieux réalisés que ça, probablement parce que les gens y sont plus concernés, parce que ce sont de bons professionnels qu doivent rendre des comptes à leur employeur.

Si j'ai mis deux points (C'est mon max avec Jean-Paul en sept films vus) c'est pour Huppert qui m'a hypnotisé tant elle semblait ailleurs, au sens premier du terme. Mais comment lui en vouloir, à force de cumuler les rôles elle doit les mélanger, ne plus bien savoir sur quel plateau de tournage elle se trouve.

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De la noirceur, des personnages qui chacun à leur manière ont perdu toute humanité et de la violence, voilà le programme de ce polar lituanien qui ressemble plus à une caricature qu'autre chose. Les outrances m'ont paru tellement fake que j'ai plus souri qu'autre chose.

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C'est symptomatique, j'allais oublier de noter une autre sortie du 21 juin, peut-être parce que je l'ai déjà oubliée. Ou du moins j'aimerais oublier, cet ennui qui m'a étreint durant 104 minutes, cette impression de voir une machine totalement artificielle tourner à vide et un réalisateur qui m'a tant enthousiasmé par le passé n'avoir plus rien à raconter, ou du moins tenter de le faire avec ses habituels mouvements de caméra et pastilles farfelues.

Avec "The French Dispatch" j'avais eu le sentiment que le garçon s'autoparodiait, qu'il était arrivé au bout de sa recette, mais j'ai peur que ce soit finalement bien plus grave.

(S'il n'y avait l'énorme cachet j'aurais presque de la peine pour toutes les stars qui défilent à l'écran, avoir autant de vide à jouer ça doit être pénible. En tout cas ça l'a été pour moi à regarder.)

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Sans la présence d'Élodie Bouchez je ne serais clairement pas allé voir cet "Amore Mio", car ni Guillaume Gouix qui ne me convainc pas toujours en tant qu'acteur et dont le premier court "Alexis Ivanovitch, vous êtes mon héros" m'avait laissé perplexe, ni Alysson Paradis (Oh tiens Madame Gouix à la ville) et ses performances jusqu'ici... (Je vous laisserai choisir le terme) ne m'auraient amené à faire le déplacement.

Et mon avis n'a en rien changé à propos de ces trois personnes à l'issue de ces 79 minutes : la première est formidable, Monsieur Gouix choisit pour un premier long de raconter quelque chose qui l'a été, et en tellement mieux, mille fois et de le faire avec des postures de mise en forme loin d'être modestes, quant à Madame quand elle écoute Vanessa dans sa voiture c'est probablement le moment du film où elle joue le moins mal.

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Parfois il faut savoir gagner du temps, et en faire gagner aux autres. Donc en un mot : croûte.

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Celui-ci je l'ai regardé cerveau et yeux bien ouverts et ce sont visiblement deux choses dont ne s'est pas servi Robert Rodriguez pour l'écrire et le tourner. Et personne ne fait semblant, c'est juste n'importe quoi du début à la fin. Complètement pété donc, à l'image du jeu de Ben Affleck qui au moins lui est risible.

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En terme politique c'est caricatural au possible, le mélange des genres, mélo, romance, fantastique, est presque embarrassant, et j'avoue avoir passé la séance à me demander ce que Wissam Charaf voulait réellement raconter, à part les évidences lourdement assénées sur la situation des migrants au Liban.

Je passe sur la pauvreté formelle, mais pour tout dire à la sortie de la séance des potes exploitants se demandaient comment des distributeurs pouvaient faire l'acquisition de tels films. Encore un truc qui va faire un énorme flop le 19 avril prochain, et certains trouveront toutes les raisons et excuses du monde, sans parler une seconde de la qualité de ce "Dirty, Difficult, Dangerous".

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Jessica Hausner pratique depuis deux films ce que j'appellerais du cinéma frigide, mais cette fois elle aggrave son cas, puisqu'en plus de pondre un nouveau pensum esthétisant, glacial, enfermé dans une pensée prétendument intelligente, elle le fait en usant de cynisme à propos d'un sujet qui mériterait d'être approché avec autre chose que du cynisme. Mais après tout l'Autrichienne qui ferait passer Haneke pour les Marx Brothers aurait tort de se priver puisqu'elle s'est retrouvée à Cannes pour la deuxième fois consécutive.

Si le cinéma c.. existe ce "Club Zero" pourrait en être un des fleurons.

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Essayer de faire un truc stylé et faire pschiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiitt....................

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Décidément ces p... de confinement en auront fait des dégâts, entre autres d'avoir donné envie à Arnaud Viard de faire un film. J'ai trouvé ça gênant comme les pires Lelouch, avec du sentimentalisme à deux euros, auquel on peut rajouter une pincée de populisme et de nombrilisme. Bref c'est un film en isme que j'aurais noté encore plus sévèrement si les voix de Christophe et Yves Simon n'étaient pas venues troubler mon sommeil.

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J'ai découvert ce film d'animation norvégien durant le Festival Télérama enfants et puisqu'il est sorti hier je me dois de vous prévenir : il faut être des parents bourrés d'abnégation, ou bourrés tout court, pour envoyer ses mioches voir ça. Seuls les tout-petits sont conviés, pas la moindre double lecture possible, c'est niais, l'humour et les chansons sont au ras des pâquerettes. En gros vous êtes prévenus, mis à part la technique sympathique le reste est digne d'un épisode de "Oui-Oui" qui durerait 1h20.

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Si vous voulez envoyer vos enfants au cinéma allez voir Marcel le petit coquillage trop choupinou mais surtout, si vous les aimez un tant soi peu, laissez-les à l'écart de ce truc australien assez moche et complètement niais.

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On pourrait croire que Gérome Barry s'amuse à faire un pastiche du film bobo parisien pseudo-poétqiue. Mais il semblerait que ce soit du premier degré...