Octobre 2016 / Musique

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Aqueux et bercé par l'écume de sons doux et chatoyants, comme l'inaugural "The Black Snow" ou le terminal "Diana II", et en même temps savoureux et énergique comme "Be Wild", cet autre monde n'invente rien mais me plaît sincèrement.

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20 ans qu'Air existe et pour respirer, il sorte un best of. L'occasion de se rendre compte, dans d'autres proportions comme Disclosure, du nombre enviable de tubes qu'ils ont faits (CD1) et de leur inventivité musicale (CD2).

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Riche d'une belle foule de guests, "Coloring Book" est de ces albums de rap (avec souvent une inspiration dans la prod digne de Kanye West) qui vous bariole avec joie et vous insuffle des virées nocturnes.

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Chanter Brel est un exercice ô combien casse-gueule ! Il faut savoir respecter sa langue tout en ne singeant pas son phrasé. Mais travestir le tout en chansons de bal musettes, cuivres jazzy en plus, c'est un crime de lèse-majesté !

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Trio de piano, violon et contrebasse, en 1h16 ils enchantent la musique classique avec un savoir-faire admirable et une délicatesse précieuse. Ce qui n'empêche pas à l'album de se terminer avec deux morceaux savoureusement allègres.

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Drôle et truculent, à la façon des Fatals Picards, cet album respire l'ambiance du live fait à Villeurbanne. A la seule regrettable différence que du coup les morceaux se noient dans les petits commentaires quelques fois lourdinges.

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Parfait pour une musique d'ambiance apaisante, cette compilation de musiques bouddhistes se prête à des exercices de respiration, de méditation ou même de pilates relaxant. Rien de singulier musicalement mais efficace dans son genre.

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Sans cuistrerie, ces suites françaises au clavecin par Richard Egarr sont forcément virtuoses. Elles sont même riches d'une puissance pop et dynamique, si bien qu'on peut très bien y deviner ce qu'un Kanye West peut y piocher.

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Petit-fils de son grand père homonyme, l'illustre Sidiki Diabaté, l'auteur signe un album qui mêle musique africaine et pop à l'européenne (reprenant le "Validé"). En sort une mélasse pas ultra digeste.

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En neuf sonnets revisités par l'excellent Rufus Wainwright, les mots de Shakespeare disparaissent sous des airs d'opéra et se livrent dans les habits élégiaques de Wainwright. Délicat et joyeux, d'une saveur douce et agréable.

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Sous son travestissement anglo-saxon, qui borde parfois le spectre de Bowie, cet album du français Nicolas Ker réussit à atteindre l'os, sans fausses singeries, du blues américain tout en y amenant le spleen d'un Bashung.

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Funk et rap, cet "Impossible Kid" et ses instrus géniales est un album marquant et savoureux. Sans trôner parmi les meilleures nouvelles US de l'année, il réussit à installer un ton, une qualité et une dimension musicale.

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Darky, metalleux et parfait pour correspondre au canon du genre. Mais ses longues plages ne font pas illusion longtemps. On n'est loin de Swans, Rob Zombie, Suuns, Cul of Luna ou Amon Amarth, auteurs des meilleurs albums metal de 2016.

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Du hip hop US sans fioritures ou effets musicaux. Ce qui fait la réussite et en même temps la limite du LP. Basé sur le seul flow de son auteur (comme chez les Odd Future), ce Lead Poison instille son style mais ne grave pas les coeurs.

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Excellent album de hip-hop, comme souvent de la part des US, d'un rappeur encore très peu connu hors des cercles d'initiés. "Rap on Steroids" et son flow énergique peuvent sauver de la neurasthenie n'importe quelle soirée !

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Album précieux pour les beats et les instrus qu'il offre en germe pour tous les compositeurs de hip-hop, manque du coup une finition dans l'architecture des morceaux. "Bang" reste savoureux par sa simplicité magistrale.

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Bien produit, bien qu'étonnamment moins subversif et langoureux que ne le laisse présager sa pochette, l'album et notamment ses instrus s'écoutent avec plaisir. Seule la voix de son chanteur principal pèche un peu.

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Joli, notamment grâce à la voix de son Emmy autoproclamée The Great, l'album compile une succession de petites ritournelles avec des compositions chiadées et une voix entêtante qui ne volerait pas sa place sur les bandes FM.