Pulp : hors des sentiers battus

Annotation :

Vous ne trouverez clairement pas mieux, même sur les albums. Sûrement la chanson la plus entraînante au monde, chantée par un fieffé salaud avec des paroles injustement haineuses. Cathartique, pour sûr.

https://www.youtube.com/watch?v=pa7OQPuGqC4

Annotation :

Pulp est peut-être un poil trop cynique pour en devenir émouvant. Et pourtant...

https://www.youtube.com/watch?v=2sln6sKCXdg

«They go to town, they like to shop around and look at all those things.
All those things they never wanted anyway.
She hates his hair, that stupid coat he wears
but sometimes second best is the best that you can get.»

Annotation :

Période «Different Class», Jarvis Cocker marche sur l'eau. Il n'a même pas besoin de bouger le petit pouce pour faire une chanson décente, elle surgit toute seule. "Ansaphone" ou le "génie nonchalant"

https://www.youtube.com/watch?v=SsWqh0AcSAc

Annotation :

Période «His 'n Hers», grand compagnon de la déjà magnifique «Seconds» sur le très bon EP The Sister's (Mais malheureusement gâché par son dernier titre.). Elle cristallise à elle seule tout le génie absolument unique du groupe à cette époque. Tout d'abord, la chanson ne donne pas du tout envie d'être écoutée, le refrain est étrange, c'est beaucoup trop produit.

Mais peu à peu, vous sentez cette mélodie s'imprimer dans votre tête, ce piano sur les couplets, ces sous-entendus dégueulasses distillés avec joie, et vous finissez par crier dans la rue :

TALKING DIRT WON'T CHANGE YOUR LIFE !

Même si cela n'a pas beaucoup de sens, en fait.

https://www.youtube.com/watch?v=1_z7wEMwkZg

Annotation :

Chanson-fleuve quasi-hypnotique (la plus longue du catalogue Pulpien à ma connaissance.) où l'on se ballade dans une joli quartier délabré de Sheffield. Avec toute la joie de vivre que cela implique.

https://www.youtube.com/watch?v=UbY2HS6OffQ

Annotation :

Période «His n' Hers» again. Pulp n'aura peut-être jamais écrit quelque chose d'aussi groovy de sa carrière !

https://www.youtube.com/watch?v=IMOUxLf7oMI

Annotation :

Période «This Is Hardcore». Fameux thème éculé du friendzonage. Mais à la place de la miserabilis habituelle, Jarvis traite le sujet comme il l'a toujours fait : à la manière du pauvre gars qui vous crache toute sa haine à la gueule dans une montée en puissance frénétique. Cathartique, encore.

https://www.youtube.com/watch?v=snouZdW2IWg

«You are the cut that makes me hide my face [...]
You're like a car crash I can see but I just can't avoid [...]
Like a film that's so bad, but I've just got to stay 'til the end

Let me tell you now - it's lucky for you that we're friends»

Annotation :

Retour période «Different Class». Que dire ? Encore une chanson chiée en 5 minutes maximum les yeux fermés. Et c'est quasiment devenu une des titres les plus célèbres du groupe.

https://www.youtube.com/watch?v=MEaKNNboFiE

Annotation :

Face B d'un single datant du milieu des années 80 où le style de Pulp n'était clairement pas en place. Ça fait peur, mais il s'agit en fait d'une petite perle d'une simplicité quasi-révoltante. Allez :

https://www.youtube.com/watch?v=lU-CsdihQEs (puis bon, ce violon final m'a volé toute mon objectivité.)

Annotation :

Cette chanson, c'est un peu comme si le jeune Pulp des années 80 avait pris une machine à voyager dans le temps et l'avait soumise au Pulp mature des année 90. C'est simple, c'est dépouillé, c'est beau.

https://www.youtube.com/watch?v=LutEZMbmsVI (Uniquement disponible sur le Peel Sessions.)

Annotation :

Chanson coup de gueule écrite par Cocker après avoir été contacté par le parti Labour pour les soutenir lors de leur campagne. Où la seule fois que Pulp aura écrit une chanson explicitement engagée. À leur manière.

https://www.youtube.com/watch?v=7b7DgOeMnW4

«You must be a socialist because your always of out on the piss,
In your private members bar,
Yes you are, you superstar,
Well you sing about common people,
And the misshapes and the misfits,
So can you bring them to my party,
Can you get them all to to sniff this?»

(Pour l'anecdote, la chanson est construite sur le même thème et la même progression que «Glory Days», Jarvis préférait sûrement inclure sur un album une chanson un peu plus intemporelle que ce statut d'humeur sur le Blairisme, tout en ne gâchant pas la mélodie.)

Annotation :

Si avec un titre comme ça, vous n'avez pas envie de l'écouter directement.

https://www.youtube.com/watch?v=QNFfuaoY1k0

« Come with me ! For ever and ever ! »

Annotation :

Titre au son dégueulasse et à l'ambiance décontracté, il a beau être cool, ce n'est pas de celui-là dont je veux parler. Moi Je voulais plutôt présenter l'outtake "It's a Dirty World", indisponible dans la base donnée de SC, résumant à lui seul toute la philosophie Cockerienne :

https://www.youtube.com/watch?v=KcwXerE5aSk

«All I needed was a partner
Someone even dirtier than me
And I'm so glad I found you
And I'm so glad I fouuuuuuuuuuuuund you.»

J'aurais beau insister, je ne pourrais jamais décrire avec justesse le malsain de ces deux dernières lignes.

Annotation :

Une fois n'est pas coutume, ce n'est pas de «Tomorrow Never Lies» dont je veux parler. Mais plutôt de la chanson la moins subtile de toute l'histoire de Pulp, et pourtant placé dans une ambiance à couper au couteau, «The Professionnal» :

https://www.youtube.com/watch?v=HairReV96Dk

Annotation :

Peel Sessions again pour terminer. Peut-être la première chansons du groupe à avoir été diffusée. Groovy, folie et xylophone. Surtout xylophone.

https://www.youtube.com/watch?v=RIIa_h1t3DI