Quand l'action est musique

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7 minutes de cuivres pétaradants, de crashs de cymbales, d'explosions de choeurs et d'entremêlement de thèmes musicaux, bien représentatives de l'énergie dégagée par le score rejeté de Yared dans ses moments d'action épique.

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C'est mon monument de la musique d'action, 11 minutes de bonheur. Le morceau se veut au départ atmosphérique pour nous préparer à ce qui arrive ensuite. On sent bien qu'on va s'en prendre plein la figure. Ça se rapproche, c'est de plus en plus menaçant. Et voilà, c'est parti, BAM. Mes aïeux... On croit que c'est fini ? Et ben nan, dans les dents, c'est reparti !
Je prie chaque jour le ciel pour qu'Arnold et son compère Dodd se voient à nouveau confier quelque chose de cette envergure, parce que c'est franchement pas possible de laisser un tel duo de talent sur la touche.

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Pour la partie débutant à 2:00, où l'orchestre fait monter la pression vague après vague, jusqu'au climax qui arrive tout en beauté pour l'ouverture de la porte. Un grand moment de musique de film.

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Dans Prince of Persia: The Sands of Time (le jeu), les pistes associées aux combats sont toutes excellentes, mêlant de manière éblouissante une instrumentation orientale à la distortion d'une guitare électrique. Ce morceau se révèle à mon sens au dessus du lot grâce à l'ajout de voix féminines, qui se font l'écho de la détermination farouche d'un prince luttant désespérément contre les terribles évènements qu'il a lui même engendrés. Moi, ça me donne envie de sortir le sabre du fourreau (sans mauvais jeu de mot !).

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Pas le temps de s'ennuyer dans cette piste endiablée que l'on doit à Giacchino. Plus de 5 minutes de plaisir intégral pour les oreilles, et sûrement l'un des meilleurs morceaux d'action qu'il ait pondu.

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Faut s'imaginer coursé par une bestiole (genre Tyrannosaurus, espèce rex), et le décors est planté pour cette musique d'action qui signifie bien comme il faut au joueur qu'il doit se magner le popotin s'il ne veut pas se faire découper en deux. Avec un bon petit côté héroïque en plus. C'est bref mais intense.

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Difficile encore une fois de sélectionner la meilleure piste d'action dans un album qui en comporte un tas d'excellentes, mais celle-là s'est toujours démarquée pour moi dans le lot. Sûrement en raison des choeurs d'enfants qui démultiplient la puissance du truc. Et puis le thème est vachement chouette !

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Et hop une 3ème pour le 3ème opus (promis, plus de MOH après ça). Même si j'aime globalement moins cet album que les deux précédents, tout le savoir-faire de Gia est résumé dans cette piste qui est une longue montée en tension pour le final du jeu. C'est du lourd !

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Avec ma très imparfaite connaissance du maître Goldsmith, ce morceau-là atteint des sommets pour moi en matière d'action. Plus de 5 minutes de déferlement d'orchestre et de choeurs d'hommes et de femmes, et c'est tellement bien écrit...

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Comme l'indique son titre, il s'agit d'une piste de bataille, et elle offre beaucoup de choses. Epique dans ses passages les plus frénétiques, et subtile dans ses moments plus "reposés", on ne voit pas passer les 5 minutes d'écoute. Le HGW des grands jours.

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Le début de la piste (jusqu'à 2:00) correspond au face à face précédant le duel opposant Snake et Eva à cette grosse machine de guerre qu'est le Shagohod. Sans détours, je pense que ça se situe tout simplement dans ce qu'Harry Gregson-Williams a composé de plus excitant ! Je suis toujours pris aux tripes par ce passage.
La suite n'est pas que de l'action, mais il y en a, et ça débouche finalement sur le thème principal: il commence subtilement et de façon prometteuse à la guitare acoustique, avant que l'orchestre ne s'en mêle, et alors là, c'est magistral, c'est beau. Très beau.

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Une piste illustrant notamment la bataille livrée contre le premier colosse du jeu. La musique est à la mesure de l'affrontement, épique. Cordes, cuivres, bois et percussions se mêlent pour retranscrire l'intensité du combat, et avec quelle efficacité ! On parvient à sentir à la fois la lourdeur du colosse, et le côté aérien associé aux acrobaties dont doit user le héros afin d'en venir à bout.
Et les autres morceaux de combat de l'album sont du même acabit.

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La musique et son rythme effréné nous plonge dans la même terreur que celle de Simba, poursuivi par les gnous dans le défilé, et appuie les efforts héroïques et désespérés de Mufasa pour sauver son fils dans ce capharnaüm (on connaît tous la triste suite). Tout y est dans ce morceau débordant d'émotions. Un summum de la musique d'action et de la carrière de Zimmer.

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Les cordes, cuivres et percussions et choeurs haletants du morceau collent merveilleusement bien à la frénésie de la scène de combat et de course poursuite dans la forêt, on s'y croirait, on retient son souffle. Un marriage excitant qui dépote à l'écran, sauvage, brutal, mais intelligent.