Rétrospective cinématographique - Koji Yamamura

Annotation :

Etant donné qu'il y a une limite de 700 lettres dans la description, empêchant de rentrer en profondeur à s'en croire sur twitter voici la suite de la présentation de Koji Yamamura :

Il eut le déclic en 1985, lors du premier festival d'animation d'Hiroshima, où il a pu voir des courts-métrages du cinéaste Ishu Patel, connu pour varier les thèmes de ses œuvres ainsi que les techniques avec toujours un sens esthétique aigu, Yamamura tomba sous le charme de sa vision et décida qu'il s'agit de ce qu'il voulait faire plus tard !

Il tient une boutique du nom de : " Au Praxinoscope ", l'ancêtre du dessin animé, qui est un magasin d'animation et une galerie d'art spécialisé dans le cout-métrage d'animation.

Les autres influences de Yamamura sont Yuri Norstein, un réalisateur russe qui est présent dans le Renku du poète Matsuo Munefasa, et Priit Parn, un réalisateur estonien que Yamamura m'a fait découvrir et qui montre les déboires de la vie estonienne avec un trait esquissé et sale dont je peux vous conseiller Eine Murul ou Breakfast on the Grass.

En plus d'être réalisateur, il est professeur aux beaux-arts de Tokyo dans le département d'animation.

Et pourquoi Koji Yamamura ? Eh bien, il s'agit d'un réalisateur avec une vision et qui apporte sa patte dans le cinéma japonais, son cinéma permet d'avoir une approche différente des grosses productions avec en plus des formats courts que tout le monde peut vite visionner.

-

Natural History est un court-métrage d'animation nous montrant l'évolution des espèces avec des élans de surréalisme des dinosaures jusqu'à l'homme de Vitruve.

Graphiquement, Koji Yamamura utilise la technique de la peinture animée dont il se plaît à jouer avec ses composantes pour donner des transitions dynamiques fortement inspirées du travail d'Ishu Patel, un maître dans l'art du court-métrage d'animation.

Annotation :

Deuxième court-métrage d'animation de Koji Yamamura qui est encore une fois en rapport avec la nature et sur son rapport avec l'homme et même à la chaine alimentaire avec des élans surréalistes encore plus prononcés et maîtrisés donnant des images à couper le souffle dont on peut remarquer l'influence de René Magritte !

Annotation :

Cette fois-ci, pour ce court-métrage, Koji Yamamura utilise sa technique de prédilection en ajoutant à sa palette : l'animation aux papiers découpés avec des passages filmés ou formés de maquettes où on peut voir Koji Yamamura utiliser un clap pour relancer le métrage.

Sinon, le tout a davantage l'air d'un exercice de style qui prend des objets en rapport avec l'objet précédent afin de faire un jeu de transitions dynamiques.

Musicalement, on passe de mélodies enfantines, à de l'indie rock, à de la musique ambiante, pour aller dans l'expérimental, pour revenir à des mélodies plus enfantines.

Son travail s'adresse aussi bien aux fans d'animation peu conventionnelle qu'aux enfants.

Annotation :

Son quatrième court-métrage aux papiers découpés qui illustre un homme âgé habillé en chasseur britannique avec des jumelles accompagné d'un petit être me faisant penser à un Barbapapa sillonnant les rues de ce qui semble être Tokyo en 1990 avec des élans surréalistes dans les différences de taille entre certaines personnes et lui comme pour montrer à quel point le Japon est tout de même fondamentalement différent des cultures occidentales et que leur excentrisme peut rendre curieux ou réfractaire le public.

On a aussi des éléments impliquant le temps qui passe, et en sachant que contrairement à nous les japonais sont très organisés, on peut avoir une réflexion de manière abstraite à ce sujet avec justement une dame qui a force de se presser finit par faire tomber quelques courses.

Koji Yamamura a également fait une sorte de suite à ce court-métrage avec la pub pour Daido Assurance vie fait avec de l'animation sur celluloid que voici : https://vimeo.com/90380591

Annotation :

Le premier court-métrage pour enfants de Koji Yamamura où il nous fait suivre un frère et sa soeur oiseau durant l'hiver qui trouvent un arbre suffisamment grand pour y construire une maison, nous suivrons donc la construction de la maison.

Koji Yamamura utilise cette fois-ci un mélange de Stop motion, ou animation en volume à la pâte à modeler (comme Chapi Chapo :) :https://youtu.be/f_oEovxpf8s) et de l'animation aux papiers découpés.

Annotation :

La suite de Maison qui se place comme une ode à l'imagination où se "confronteront" le frère et sa soeur avec à l'habitude du réalisateur : des élans surréalistes tournés vers la nature avec un jeu de transitions dynamiques.

Annotation :

La "suite" de Jour de pluie où l'on retrouve le frère et sa soeur dans une nouvelle aventure qui a comme thème, je vous le donne en mille : les sandwiches !

Annotation :

Un court-métrage plus festif, étant donné que l'on suit le festival du calamar qui se passe à Hokkaido du point de vue surréaliste de Koji Yamamura.

Annotation :

Un court-métrage en dessin animé où nous suivrons le quotidien surréaliste d'un jeune garçon avec ses jouets son horloge et un escargot.

Dans ce court-métrage, il y a un travail particulier sur le son, en effet, les seuls bruitages viendront de la voix off qui imitera les bruits des objets.

Annotation :

Un autre court-métrage sur le quotidien d'un jeune garçon, sauf que cette fois-ci, il s'agit d'un chien anthropomorphe qui vit avec sa mère et son père dans une petite maison à la campagne derrière un chemin de fer, où se trouve en face un pneu qui cache des mystérieux êtres qui aiment jouer de la musique.

La technique utilisée cette fois est le stop-motion ou animation en volume, avec des personnages en pâte à modeler

Annotation :

Encore un court-métrage en dessin animé racontant cette fois-ci les aventures de deux frères dans les connaissances d'un livre dans la tour de Babel.

Annotation :

Le dernier court métrage pour enfants de Yamamura qui comme son nom l'indique demande le choix du personnage avec des motifs récurrents dans les oeuvres de Yamamura, les pommes, les lampes, les insectes, etc.

Annotation :

Le premier court-métrage de Yamamura avec une narration où nous suivrons un quarantenaire célibataire détestant jeter quoi que ce soit, dont la phrase préférée est : " quel gâchis ! "

Son quotidien changera lorsqu'un matin, il découvrira sur sa tête une plante qui ne fera que grandir de jour en jour, jusqu'à héberger des gens !

Ces gens ne respecteront pas sa tête et lui feront subir exactement ce que certaines personnes font : laisser trainer ses détribus, fumer, etc.

Ce court-métrage est donc une remise en question du Japon contemporain qui c'est américanisé et a réussi à devenir un pays plus riche, mais cette richesse leur a fait perdre leurs traditions qui prônaient le respect de la nature et sa cohésion avec elle, car elle vit !

De ce fait, notre personnage apprendra à la dur ce constat pour avertir le spectateur japonais de ce que les Japonais font subir à cette planète, on coupe l'arbre sur lequel on est assis ...

Annotation :

Un court-métrage en dessin animé formé de 10 morceaux d'animation.

Annotation :

Ce court-métrage se concentre sur l'histoire d'un vieux crocodile avide et de sa rencontre avec une pieuvre généreuse.

Annotation :

Un court-métrage en dessin animé où on retrouve les motifs récurrents, le jeu de transition dynamique et les élans surréaliste du réal.

Annotation :

Un Renku du poète Matsuo Munefasa adapté en courts-métrages qui s'enchainent et se répondent.

Koji Yamamura fait dans ce moyen-métrage, le court-métrage 35 où il reprend la Naissance de Vénus de Botticelli à la sauce Japonaise au papier découpé.

Annotation :

Un dessin animé expérimental. Il faut le voir pour en saisir la substance.

Annotation :

Adaptation en dessin animé de la deuxième nouvelle du recueil : un médecin de Campagne qui porte le même nom.

On suit les déboires d'un médecin de campagne assez âgé qui doit faire une consultation à domicile dans une maison isolé de la ville, alors que la neige ne fait que tomber.

Ce court-métrage se distance beaucoup de l'œuvre de Yamamura, étant plus sombre, absurde et cauchemardesque, complètement normal, car il s'agit d'une adaptation d'une nouvelle de Kafka.

Mais pas que scénaristiquement, artistiquement également, Yamamura joue beaucoup sur les distorsions pour créer un malaise et en rendant les animaux quasiment possédé par une force vouée à oppresser le protagoniste.

Annotation :

Une mise en abyme de la photographie et de l'animation formé d'esquisses et de passages de la vie d'Eadweard Muybridge, inventeur du zoopraxographie, littéralement « description de la locomotion animale »

Son style y est perfectionné, il fusionne ce qui avait fait la réussite Mt. Head avec les expérimentations de Franz Kafka's A Country Doctor et Crocodile, où une poésie s'immisce très vite qui porte l'importance de la temporalité, la nature et l'art.

Annotation :

Un film qui rassemble les court-métrages : Maison, les Sandwiches, Imagination, Kipling Junior et Quel est ton choix ?