Rétrospective musicale

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1991
C’est par une danse autour d’une balayette que tout a commencé. Je ne me rappelle plus de ce moment, mais je me rappelle de moi plus jeune m’en rappelant, cet album me renvoie toujours très loin (et il est objectivement très bon). A 3 ans, j’entrais dans la brit-pop.

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1992
L’arrière de la pochette du Birthday Album me fascinait. L’androgynie, ça peut vous marquer à 4 ans. Ce n’est pas un album qui m’a tellement accompagnée par la suite, mais cette première approche en confiance a facilité la reprise de contact avec Indochine par une journée grise du printemps 2005 qui a laissé place a une superbe soirée accompagnant ces retrouvailles inattendues.

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1992 ?
R.E.M. est un groupe que j'ai suivi en pointillés sans rentrer dans le détail de leur discographie, je ne m'y mets que depuis peu, mais ils m'ont toujours accompagné et c'est un groupe pour lequel j'éprouve beaucoup de sympathie.

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1992 ?
Je ne comprenais pas le message qu'il y avait derrière cette chanson, j'accrochais à la musique sans trop me poser de questions.

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1993 ?
Il y avait peu d'albums chez ma grand-mère, celui-ci faisait partie du lot et avait ma prédilection. Je dois connaître par coeur encore bon nombre de ces titres, ma capacité de mémorisation était meilleure dans mes vertes années.

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1993
L'enregistrement dirigé par Herbert Van Karajan, non répertorié sur Sens Critique.
J'étais une monomaniaque de la Flûte Enchantée. Tant et si bien que cela a influé sur mon choix de carrière : c'était décidé, plus tard, je serai Reine de la Nuit. (C'est bien, ce n'est pas du tout restrictif). Mais à mi-temps seulement parce qu'il fallait que je puisse aussi exercer l'autre métier super cool qui me vendait du rêve : "dame du manège" (entendez vendeuse de tickets dans un manège). Je me suis légèrement réorientée depuis.

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1994 ?
A cause d'un dessin animé mettant Elmer aux prises avec Bugs Bunny sur fond de Barbier de Séville...

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1995 ?

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1995 ?
Cindy Lauper, comment c'est trop fun ! "Money Changes Everything" et "Girls Just Want To Have Fun" sont juste parfaites.

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1995
Comment passer à côté des Cranberries ? C'est simple, ça ne risquait pas d'arriver à la maison.

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1995
Il existe une vidéo illustrant ma brillante interprétation de cette chanson pendant que je jouais aux Polly Pocket. De là à penser que c'est ainsi que j'ai pris conscience que je devais tirer un trait sur ma carrière de soprano, il n'y a qu'un pas...

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1997
Je n’ai peur de rien, je lui mets un 7 oui ! Je ne renie pas ce que j’ai aimé, et cet album me plaisait beaucoup. Les arrangements ont vieillis, ce qui rend le jugement plus délicat aujourd’hui, mais je le trouve encore bon, et j’aime la couleur vocale de Shania Twain. Peu de choses ont changées finalement, déjà à l’époque, je n’étais pas une fanatique des chansons lentes clichés, je leur préférais les titres plus dynamiques ("I’m Holdin’ On To Love", "Black Eyes Blues Tears", "Whatever You Do ! Don’t !", "Man ! I Feel Like a Woman !")

J’avais une sérieuse tendance à privilégier la musique influencée folk / blues / country, j'ai un peu bifurqué mais je m’aperçois que je n’avais pas trop mauvais goût non plus (pour une fille qui pensait ne pas écouter de musique quand elle était plus jeune !)

Sinon je n’aimais pas des masses "That Don’t Impress Me Much", il n’est sans doute pas pour rien dans le fait que l’album se soit vendu à 40 millions d’exemplaires, mais je n’ai jamais trop compris ce qu’il faisait là, il tranche singulièrement avec le reste du disque, le remix boum boum au milieu de l’héritage country / folk, c’est curieux.

Voilà et de toute façon cet album me ramène aux vacances dans les Pyrénées, il était dans la voiture avant qu'on ne s'attaque au cirque de Gavarnie, c'est un point très précis de mon enfance, nul ne peut y toucher.

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1997 ?
Il n'a probablement pas très bien vieilli mais il fait partie de mes fétiches, je ne peux pas le déprécier. Et c'est avec lui que je me suis frottée pour la première fois à des sonorités plus électroniques. (Le placer dans cette liste me le fait réécouter, je n'ai définitivement aucune objectivité, il me donne sauvagement envie de danser).

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1997
Il y avait l'album à la maison, c'était cool, je pouvais creuser au-delà du single qu'on entendait partout. Mais j'écoutais surtout "Torn" parce que c'était la plus chouette.

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1998 ?
Pour "Rosie Strikes Back", très entraînante.

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1998
Radio, marqueur temporel !

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1998
En boucle. Plein de fois devant le CD-rom d'une copine qui en proposait une version karaoké. Addiction.
(J'espère que ses parents étaient barricadés, je prends conscience aujourd'hui de la souffrance que nous avons dû leur infliger...)

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1998
Parce que cette chanson était sur la compilation All Women qui a pas mal tourné.
Je ne parlais pas encore anglais, je pouvais donc joyeusement ignorer le prosélytisme religieux des paroles. Si je l'avais découverte plus tard, les "god is great, god is good" m'auraient sans doute agacée au plus haut point.

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1998
Comme la précédente, avec un détournement des paroles par ma petite soeur passé à la postérité.

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1998
Même cas de figure, les Cardigans m'ont ensuite accompagnée au gré de leur sortie de singles avec notamment "My Favourite Game".

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1998
Même punition, on ne s'étonnera pas de sa présence sur une compilation consacrée aux interprètes féminines.

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1998
Si All Women avait été référencé sur Sens Critique, ça aurait été plus simple ! Donc la dernière chanson sur laquelle j'accrochais bien, "Sleeping Satellite".

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1998
J'ai honte. C'est le premier single que j'ai acheté (fait acheter et payer par mes parents. Quelle affreuse capitaliste je faisais, je préférais épargner mon argent de poche pour investir dans Le journal de Mickey). J'essaie de justifier cette erreur de jeunesse en mettant en avant mon intérêt pour la musique ethnique, résultante on ne peut plus logique de la sensibilisation à la musique du monde que m'avait prodiguée ma mère, mais ne nous leurrons pas, les clips bombardés à proximité des dessins animés ont gagné.

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1999
Je me revois en voiture avec ma mère, la radio allumée, probablement en direction de Versailles. "Summer Son" me plaisait, par contre j'avais une réticence sur "I Don't Want a Lover", qui n'a pas duré.

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2000
Je la connaissais auparavant, l'année 2000 est marquante par rapport à cette chanson parce qu'elle nous a permis de mobiliser nos connaissances fraichement acquises de la langue de Shakespeare. Nous l'avons traduite et chantée en classe pour fêter la fin de la 6e avec une prof très cool.

A la maison mon père avait acheté le best-of de Suzanne Vega, malheureusement pas référencé sur Sens Critique, qui est très bon et que j'écoute encore avec beaucoup de plaisir aujourd'hui.

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2000
Le titre auquel il est difficile de résister. Je commençais à basculer sur des morceaux plus rock.

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2000
"It's My Life" monopolisait toute l'attention, j'ai très peu de souvenir de Crush sur lequel il se trouvait. Par contre Cross Road amené en même temps me reste dans les oreilles, j'associe l'ensemble à un voyage en voiture dans les Pyrénées, et plus précisément alors que nous allions chez une connaissance de mes parents à Pau. C'est fou la précision de certains souvenirs, pourquoi est-ce que je me souviens de ce moment là et pas d'un autre, allez savoir...

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2001
Je ne sais pas trop où nous étions, mais c'était un des CD embarqué dans la voiture pendant les vacances, j'accrochais bien, comme à tous les U2 que la discothèque familiale bien garnie m'avait permis d'entendre.