Septembre 2016 / Musique

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Qu'est-ce qui s'est passé pour qu'un jour l'AutoTune, pourtant le truc musical le moins street crédible, devienne la norme dans le rap ? On ne sait pas, mais Alonzo comme tous les autres en fait les frais du ridicule.

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Comme l'album des Blonde Redhead de cette année, celui-ci piloté par les Antwoord themselves voit parmi leurs meilleurs tubes remixés par des camarades de jeu. Ce qui donne l'impression de redécouvrir les morceaux tout en les reconnaissant.

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Hard rockeur, la voix de la chanteuse n'a pas cessé de me faire malgré tout penser à une sorte de rockabilly. Daté (mais là n'est pas le problème), le tout manque de nervosité et de singularité pour que le tout s'accorde au présent simple.

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Un des albums les plus complets de l'année. De la pop (Never Be Like You), du rap (Lose It), de l'expé psyché (Numb & Getting Colder). Et malgré cette diversité, subsiste une véritable pâte qui assoit l'autorité de Flume.

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Prod lyonnaise (avec de nombreuses citations géographiques dans les textes), cet album de Zedo jouit d'une belle compo et d'un flow impeccable. Manque plus de prises de risque dans certains morceaux pour en faire un très bel LP.

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Album étonnant des Kinks. Loin du rock par lequel on les connaît surtout, on est plus dans quelque chose de country, voire parfois d'expérimental. Avec beaucoup de morceaux lives (dont "Alcohol"), cet LP est précieux pour qui aime le groupe.

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Petites balades folk, qui s'écoutent sans déplaisir un jour de vent chaud, dans une plaine d'herbes vertes. Réussi dans son genre et appréciable à l'écoute, pas de quoi malheureusement révolutionner la musique ni même son genre seul.

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Ce premier best of de Tiken Jah est très facilement son meilleur album. Parce qu'il compile, par définition, tous les meilleurs morceaux de son oeuvre. De "Cours d'histoire" à "Racine" s'enchaînent ses luttes chantées pour l'Afrique.

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Attendu depuis très longtemps, ce nouvel album de la grande M.I.A. est malheureusement une semi-réussite. Si ses mélanges des genres toujours aussi savamment orchestrés fonctionnent, aucun morceau se détache vraiment (excepté "Borders").

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À sa mesure, cette B.O. réussit le minimum syndical d'une B.O. : dessiner les contours de l'atmosphère d'un film par ses musiques. En l'occurrence, sans avoir vu le film, s'esquisse nettement un western crépusculaire.

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Peut-être l'album le plus spleenétique de Nick Cave. Parfois opératique, dans une veine minimaliste, comme dans "Distant Sky", parfois d'un rock grave, comme dans "Rings of Saturn", Nick Cave est toujours le romantique des ballades blues.

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C'est souvent ma formule type : "s'écoute sans déplaisir". Et c'est vrai que cet LP de pop a son charme et, à moins d'être rétif, séduit sans faute. Mais rien ne dépasse du canevas pour lui donner un surplus de singularité.

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En de jolies ritournelles portées par la voix cristalline d'Emily Loizeau, l'album séduira les modestes amateurs de chansons françaises. On est parfois pas très loin de Balibar ("Bless Our Ship"). Mais le coche est de beaucoup manqué !

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Comme toujours avec Miossec, la musique se compose en même dans un lit de dentelles délicates et s'ouate d'une matière plus ferme et rèche, notamment dans les paroles ("La vie vole"). En ressort un album plus complexe que la moyenne du genre.

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Cet album de hard metal au titre programmatiquement nietzschéen est très certainement le meilleur album dans son genre. Pétri d'une énergie concentrée en boules de puissance et traversé par un véritable engagement physique musical.

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Surpris moi-même, j'ai plutôt apprécié cet album à dominante hispanique de Florent Pagny. Parce qu'il faut lui reconnaître la maître de sa voix de baryton et la calibrage assez huilé dans la composition des morceaux.

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Allez ! Sans peine, faut que je me fasse une raison : je n'aimerai vraiment jamais Superbus. Mauvaise musique FM cyniquement pour jeune adolescente en pleine découverte de sa sexualité. Fait-on plus fallacieux projet musical ?

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Figure de proue pour toute une génération d'enfants des années 90, Hélène est restée elle-même. Avec ses chansons doucereuses, elle se révèle clairement datée mais plaira à un jeune public traversé par les premiers émois.

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"Mirage" n'est pas un miracle du turntablism. Album sage, il n'en réussit pas moins la plupart de ses morceaux (notamment ceux sur la fin de l'album). Galette parfaite pour milieu de soirée, un levier efficace pour maintenir l'ambiance.

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Grand carnaval de turntablism, les Puppetmastaz sont des icônes allemandes du hip hop. Groovy, funky, dansant et en même temps musicalement très bien produit, ce "Keep Yo Animal" marque avec succès cette année 2016 !

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En live, dans cet album qui fait partie de la collection de Woodstock '94, Nine Inch Nails livre tout le rock d'acier qui fait sa singularité. A l'écoute, on s'imagine très aisément l'ambiance folle qui devait traverser le concert.

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Entraînant et composé de morceaux électro d'une qualité à la fois dansante et bien produite, cet album saura faire conjuguer à l'écoute la saveur des concerts diurnes et l'énergie belle des soirées arrosées.