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13 livres

créée il y a environ 12 ans · modifiée il y a environ 11 ans
Sol LeWitt
1.

Sol LeWitt

Sortie : novembre 2012 (France). Beau livre

livre de Béatrice Gross

CamilleC l'a mis en envie.

Annotation :

Centre Pompidou Metz jusqu'au 29/07/2013

C'est une des plus belles expositions que j'ai vue. Elle présente les Wall Drawings de Lewitt qui sont de grands dessins muraux (à la craie, au crayon à papier, à la peinture, etc.) dont l'artiste a créé le concept mais dont l'exécution revient à une tiers personne (souvent plusieurs, souvent des étudiants en Beaux-Arts ou des peintres professionnels). A Metz, les Wall Drawings sont uniquement noir et blanc (on pouvait admirer ceux en couleur à Louvain) et sont présentés dans la Galerie 2 qui est un véritable écrin pour ce genre d'installation monumentale d'art contemporain par la liberté qu'elle laisse à la muséographie et par sa grande luminosité.
Pour les Parisiens flemmards des Wall Drawings (en couleur cette fois, de la série des Pyramides) sont exposés chez Marian Goodman (rue Vieille du Temple) jusqu'au 23 février. Là encore, c'est sublime.

Anticorps
8.4
3.

Anticorps

Sortie : 7 février 2013 (France).

livre de Antoine d'Agata

Annotation :

Jusqu'au 14 avril 2013 au BAL (Paris)

Antoine d'Agata est connu pour ses photos de prostitués prises dans des bordels sordides, mais son oeuvre couvre bien d'autres champs d'investigation.
Dans la première salle de l'exposition un film sans image, est projeté avec comme fond sonore une conversation entre femmes. Le noir de l'écran est une sorte de contre poing à ce qu'il va suit lorsqu'on descend dans la seconde salle où, dans, une mise en scène foisonnante (
http://tinyurl.com/cg4gnnp) le BAL tente de réunir toutes les facettes de la création de d'Agata en quatre murs. Et c'est réussi, bien que plutôt récalcitrante - au départ - à cette installation photographique un peu grandiloquente, elle marque les esprits en engloutissant le visiteur dans un magma d'images entre souffrance, désolation, violence, plaisir charnel, drogue.
Tout cela se mélange dans une critique profonde du monde actuel, des soldats israéliens dans des ruines palestiniennes sont entourés de visages floues - entre jouissance et souffrance - de prostituées cambodgiennes.
Une sorte de bombe artistique.

L'art en guerre : France 1938-1947
4.

L'art en guerre : France 1938-1947

Sortie : 10 octobre 2012 (France). Beau livre & artbook, Culture & société, Essai

livre de Laurence Bertrand Dorléac, Jacqueline Munck et Julian Jackson

CamilleC l'a mis en envie.

Annotation :

Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris.

De très beaux tableaux (quelques Picasso incroyables conservés en collections particulière, deux très beaux Matisse, des Arp, une nature morte de Delaunay surprenante, etc.) qui valaient à eux seuls le déplacement, mais une mise en espace totalement incohérente et des textes de présentation des différentes sections ineptes. Dommage car le sujet et les prêts qui avaient étaient obtenus promettaient de grandes choses.

Chypre entre Byzance et l'Occident. IVe-XVIe siècle
6.

Chypre entre Byzance et l'Occident. IVe-XVIe siècle

Sortie : 30 novembre 2011 (France). Beau livre

livre de Jannic Durand, Dorota Giovannoni et Dimitra Mastoraki

Annotation :

Musée du Louvre jusqu'au 28 janvier 2013

Jolie exposition dossier, accessible avec un simple billet du musée, qui retrace les grandes lignes de l'évolution artistique et historique de Chypre - l'île méditerranéenne la plus orientale au moins d'un point de vue géographique - du IVe siècle (marqué par la fondation de Constantinople et par le triomphe de la religion chrétienne dans l'Empire Romain) jusqu'à la conquête de l'île par les Ottomans au XVIe siècle.
Je connaissais pas grand chose à l'art chypriote à proprement parlé - qui a tendance à se mêler avec l'art Byzantin - cette courte exposition permet donc d'en aborder les grandes lignes par la présentation de quelques chefs d'oeuvre venus tout droit des musées chypriotes.
Je me suis surtout déplacée pour les quelques très belles icônes oscillant entre deux mondes - occidental et byzantin -, mais sont présentés aussi de beaux manuscrits, quelques exemples de sculpture monumentale, et beaucoup de céramiques et d'orfèvreries.
La mise en espace est très sobre et plutôt réussie.
Il faut noter qu'en parallèle le Département Sculpture a monté une microscopique présentation du travail d'archéologue de Camille Enlard dans la salle d'actualité du département. Cette présentation est intéressante pour comprendre la redécouverte de l'île par les Occidentaux au XIXe siècle et les méthodes archéologiques du début du XXe siècle. Un peu court mais une fiche explicative est disponible à l'accueil du Musée et permet de creuser un peu plus en profondeur ces questions.

Raphaël, les dernières années
7.

Raphaël, les dernières années

Sortie : 10 octobre 2012 (France). Beau livre

livre de Collectif

Annotation :

Musée du Louvre jusqu'au 14/01/2013

Expo intéressante mais il ne faut pas s'attendre à voir des Raphael à tire larigot, ses oeuvres sont beaucoup trop fragiles et précieuses pour être prêtées. Le parti de l'expo est donc de développer des interconnexions entre la peinture du maître et celles de ses élèves (Penni et Romano en particulier), et le fonctionnement de l'atelier du maître.
Je me suis lassée à la fin des textes (tournant souvent autour des problèmes d'attributions) mais il reste les oeuvres qui sans être toutes des chefs-d'oeuvres forment un bel ensemble de la production de ces peintres.

L'Impressionnisme et la mode
8.

L'Impressionnisme et la mode

Sortie : octobre 2012 (France). Beau livre

livre de Collectif

Annotation :

Musée d'Orsay - jusqu'au 20/01/2013

Lorsqu'un titre d'exposition parle d'"impressionnisme" et utilise pour affiche une oeuvre de Manet, ça commence déjà très mal. Cette exposition n'est pas faite pour être une référence scientifique mais pour attirer du monde, le choix du sujet nous le prouve bien. La mode, donc et l'impressionnisme. Se pose le premier problème que les peintures impressionnistes ne sont pas forcément les meilleurs documents pour se documenter sur la mode (par la nature même de leur façon de peindre), mais "la peinture académique et la mode" ça sonne moins bien pour attirer du public, cela se ressent par l'adjonction de peintures non impressionnistes en nombre conséquent durant le parcours : deux des peintres les plus représentés étant Manet et Degas qui sont difficilement qualifiables d'impressionnistes. Bon après il y a tout le coté mode, mais c'est pas vraiment mon truc, les chapeaux et les crinolines, mais d'après des amis plus spécialistes, ce coté de l'expo est assez rigoureux.
Pour ce qui est de la muséographie par contre, c'est par excellence une exposition spectacle avec de dispositifs ridicules (comme une salle qui reproduit un défilé de mode avec des petites cartons sur des chaises en plastique doré où sont inscrit des noms de personnalités du XIXe, vous imaginez Van Gogh dans un défilé de mode, vous ?) et d'autres trucs insupportables comme de la musique dans une salle où comme par hasard une armée de bonnes femmes jouent du piano.
Mais, il reste les oeuvres, et juste pour elles je suis prête à subir de la musique et du faux gazon vert, la sélection est sublime, et présente des toiles qu'on a rarement l'occasion de voir dans les musées français ou d'autres qui sont des oeuvres que le Musée d'Orsay sort rarement de ses réserves (je pense notamment à Degas sous représenté dans le nouvelle accrochage tout simplement car ils ne savent plus où le mettre ... puisqu'il n'est pas/plus considéré comme impressionniste).

La Collection Michael Werner
9.

La Collection Michael Werner

Sortie : 3 octobre 2012 (France). Beau livre

livre de Collectif

Annotation :

Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris

Le Temps à l'oeuvre
10.

Le Temps à l'oeuvre

Sortie : 24 novembre 2012 (France). Beau livre & artbook

livre de Pierre-Yves Le Pogam et Audrey Bodéré-Clergeau

Everything #1
11.

Everything #1

Sortie : 2009 (France). Beau livre

livre de Collectif

Annotation :

Jusqu'en février 2013

Le Museum of Everything organise des expositions présentant majoritairement des pièces d’art dit « brut ». A Paris, il s’est installé dans un séminaire catholique abandonné, comme si seul un lieu un peu sale (mais pas trop), décrépi (mais pas trop) pouvait accueillir ces œuvres d’artistes « marginaux ». Ce n’est pas la première fois qu’une exposition a lieu dans un bâtiment désaffecté mais passé le charme que revêt de type de lieu au premier abord, je me suis sentie vite mal à l’aise dans cet espace. Non à cause de la foule qui se pressait dans les petits couloirs, mais parce que derrière la noble cause de révéler des artistes inconnus et différents au public, j’ai eu l’impression que le lieu même où avait lieu l’exposition les marginaliser, comme s’ils avaient pas leur place dans les « institutions », les musées, les centres d’art classique. En outre contrairement à ce qu’affirme plusieurs textes accompagnant la visite les artistes ne sont pas tous rejetés par le système, la plupart sont même assez connus (pensons à Henry Darger (qui a eu droit à une exposition à la Maison Rouge, il y a quelques années). Parlons des textes, d’ailleurs, les œuvres ne sont pas référencées par des cartels (dixit une des médiatrices en salle, parce qu’on n’a pas assez d’informations sur les œuvres pour en établir, ce qui est faux puisque dans le catalogue de l’exposition, chaque œuvre est reproduite avec un cartel, le choix est donc délibéré), mais par des petits panneaux plastifiés présentant l’artiste en deux ou trois phrases souvent d’une banalité effarante et commentant plus la vie « cheloue » des artistes que leurs œuvres. Comme si on présentait la peinture de Picasso qu’à travers sa frénésie sexuelle. Il faut rajouter à cela, la logique de présentation des œuvres fondée sur l’accumulation, la logique d’ensemble, même s'il faut reconnaître que cela a le mérite d’être assez impressionnant. Tout cela fait que, j’ai eu l’impression de me retrouver dans une exposition d’art africain du XIXe siècle, où les œuvres étaient présentées comme des objets de curiosité dont les textes méprisant envers cette culture qu’on ne comprenait pas, justifiaient la colonisation de ces sauvages.
A cela se rajoute l’hypocrisie des organisateurs qui veulent nous faire croire qu’ils sont totalement en dehors du monde de l’art alors que la Chalet Society qui le Museum of Everything à Paris est gérée par l’ancien directeur du Palais de Tokyo, ...

Hopper 1882-1967 : Le Catalogue de L'exposition
6.9
12.

Hopper 1882-1967 : Le Catalogue de L'exposition

Sortie : 28 septembre 2012 (France). Beau livre, Culture & société, Essai

livre de Collectif

Annotation :

Galeries Nationales du Grand Palais jusqu'au 28/01/2013

Un jour faudra qu'on m'explique l'engouement autour de l'oeuvre d'Hopper qui est pour moi, d'un point de vue intellectuel profondément inintéressante. Je croyais avant qu'elle avait au moins le mérite d'être jolie, voir belle de temps en temps, mais ça c'était avant, au Grand Palais je me suis rendue compte que l'oeuvre d'Hopper rendait mieux en carte postale qu'en vrai. Ensuite, je sais pas si les commissaires ont tenté un concours de vacuité avec le peintre mais les textes et les choix muséographiques sont peu intéressants.
Par contre, point positif (car en plus tout le monde s'en fout donc vous pouvez les regarder à votre aise) deux très beaux Degas et un ou deux Marquet vraiment pas mal au début du parcours.

Yue Minjun, L'Ombre du fou rire
13.

Yue Minjun, L'Ombre du fou rire

Sortie : 14 novembre 2012 (France). Beau livre

livre de Yue Minjun, François Jullien et Ouyang Jianghe

Annotation :

Du 14 novembre 2012 au 17 mars 2013 à la Fondation Cartier pour l'art contemporain

CamilleC

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