Transmusicales 2015

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$city-kay/42

Ce sextette est bel et bien rennais, malgré des membres d’origine quimpéroise, lorientaise, brestoise et même anglo-égyptienne pour son chanteur, qui est aussi désormais celui de Zenzile. Et la récente collaboration avec Cornel Campbell, légende septuagénaire jamaïcaine passée en son temps du label Studio One à son rival Trojan avant d’être plus récemment ressuscité par les Berlinois de Rythm & Sound, vaut adoubement. Pour mieux briser les chaînes d’un certain reggae festif et des clichés qui vont avec, City Kay jette sur son quatrième album, “Daystar”, un pont entre ses racines musicales et une approche plus moderne, à l’aune du trip hop et du dubstep.

https://youtu.be/TN6CvTMGpoA
https://www.facebook.com/citykay
http://www.citykaymusic.com/

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$3somesisters/84

Un jour, 3SomeSISTERS a fait un rêve un peu fou : celui d’imaginer une pop transgenre. Depuis 2010, Anthony, Bastien, Florent et Sophie puisent dans leurs formations et leurs diverses expériences musicales respectives pour parvenir à leurs fins. Originaire des quatre coins de la planète, ce ménage à plusieurs, dont le nom atteste gracieusement que le féminin peut l'emporter sur le masculin, lève le voile sur des compositions qui se prélassent dans une pop baroque et polyphonique, un glam électronique où la grandiloquence est toujours de mise et dont les parents pourraient se nommer David Bowie – époque “Scary Monsters” – et Grace Jones. Et pour ne rien gâter, le quatuor, apprêté et en perruques, livre en parallèle de ses coïts sonores des prestations scéniques mémorables.

http://3somesisters.com/
https://soundcloud.com/3somesisters
https://www.facebook.com/3someSisters
https://3somesisters.bandcamp.com/

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$alex-stein/112

Là où Gui Boratto s’est exilé pour mieux s’exprimer, l’un de ses anciens concitoyens de la mégalopole lusophone São Paulo est revenu au pays pour y jouer dans les stades une techno d’inspiration européenne. Il faut dire qu’Alex Steiner Tavares, musicien depuis son plus jeune âge, capable de jouer batterie et guitare, puis devenu DJ au début des années 2000 avant de s’essayer à la production, a déjà tenté sa chance sur le Vieux Continent jusqu’à s’installer à la fin de la décennie du côté d’Amsterdam. Proche dans l’esprit de Victor Ruiz ou Boris Brejcha – il est d’ailleurs signé sur le label de ce dernier "Fckng Serious –, il en a retenu une science du son digne des plus grand experts ès “dancefloor” : Alex Stein est bien un as du mix.

https://www.facebook.com/stein.official

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$applescal/82

A vingt-sept ans, Pascal Terstappen, alias Applescal, est loin d’être un novice. Depuis les Pays-Bas, le jeune homme s’est fait une place de choix dans l’electronica. Puisant dans la techno ou la house, oscillant entre plages contemplatives et tracks résolument dynamiques, il compose, produit, remixe, officie derrière les platines ou joue en live. Non content d’avoir déjà réalisé trois albums, il est aussi une véritable tête chercheuse pour son propre label Atomnation et est impliqué dans le site rftkt.net. Reconnu par les médias et par ses pairs – Laurent Garnier, Gilles Peterson ou Daniel Avery ne tarissent pas d’éloges à son égard –, Applescal a un sens aigu d’un groove sensuel et moderne.

https://youtu.be/wBtkqvtIMFo
http://trndmusik.de/2015/09/trndmsk-future-stars-12-applescal-friendly-danceable/
https://www.facebook.com/applescalofficial

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$clarence-clarity/78

Les rumeurs les plus (ou moins) folles ont couru un moment au sujet de Clarence Clarity. Et toutes n’ont pas été démenties. Mais qu’importe car il y a surtout cette certitude : ce Londonien occupe définitivement une place à part dans la scène musicale actuelle. Après deux EP, il a réalisé en 2015 son premier album, “No Now”, sur l’excellent label Bella Union. De ce disque format XL (vingt chansons, une heure et quelque), s’échappe un funk frappadingue, un R’n’B foutraque, une soul traficotée. Rejeton d’un mariage célébré sous des rafales de stroboscopes entre Prince et des extra-terrestres, Clarence Clarity réinvente la musique danse.

https://youtu.be/Duu7GQXDauA
https://www.facebook.com/clarenceclaritymusic
http://www.clarenceclarity.com/

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$code-superpoze-dream-koala/120

Une création originale, comme un cadeau offert aux festivaliers : tel est le pari qu’ont relevé ces jeunes gens. À tout seigneur tout honneur, commençons par Superpoze, surdoué “beatmaker” caennais, découvert voici trois ans aux Trans Musicales. Son deuxième album, “Opening”, sorti au printemps 2015, a confirmé tout le talent de ce jeune homme, en équilibre entre hip-hop abstrait et electronica. Dream Koala, son cadet de quelques mois, est Parisien d’origine brésilienne et est tout à la fois guitariste multi-instrumentiste et chanteur. Un éclectisme que l’on retrouve sur deux très beaux EP où il décline une dream-pop, souvent nocturne et toujours mélancolique. Quant à CODE, il s’agit d’un collectif amouraché de musique orchestrale, “qu’elle soit classique ou originale”. Compositeurs, musiciens, artistes cohabitent, mélangeant électronique et acoustique, images fixes et en mouvement, et composent des arrangements pour les artistes qu’ils aiment. Et même si ce soir-là, la surprise sera forcément de mise, il existe déjà une certitude : cette fois, la somme des talents sera bel bien égal au talent de la somme.

http://superpoze.bandcamp.com/

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Voir Superpoze.

http://dreamkoala.bandcamp.com/

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$dewolff/86

On ne connaît aucun autre groupe originaire de Geleen, bourgade néerlandaise de quelque 30 000 âmes. Mais pareil isolement n’a pas inhibé les (jeunes) frères Pablo et Luka Van de Poel et Robert Piso. Depuis 2007, la formation évoque forcément les Doors (pas de basse pour mieux imposer un brelan gagnant orgue – guitare – batterie), mais ravive les fantômes du rock sudiste américain des années 70 (The Band, Little Feat, Poco), du blues, de la musique psychédélique, tout en s’entichant de quelques contemporains – Jon Spencer ou Wolfmother, entre autres. Sur scène – où l’improvisation règne en maître – comme sur disque – quatre albums studio et un live, un EP –, ces compagnons de label de Birth Of Joy déclinent un rock orgasmique et exubérant.

https://youtu.be/T9Dq4y4lKW8
https://www.facebook.com/dewolfficial
http://www.dewolff.nu

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$dralms/64

Après des débuts plutôt discrets en solo, le songwriter vancouvérois Christopher Smith forme un 2013 un groupe pour donner un peu plus de corps à ses chansons sombres et poétiques. Très vite, le son développé par la nouvelle entité – Dralms (à prononcer [drômz] en français) – dépasse complètement son créateur qui a la bonne idée de lâcher prise : il en résulte aujourd’hui une musique portée par un groove lent et hypnotique, dont la sensualité et la mélancolie génèrent une puissance dramatique réellement singulière. L’une des dernières fois où l’on a eu pareille sensation, c’était lors des premiers pas de Portishead, il y a 21 ans à l’Ubu. Une rencontre fusionnelle entre un rhythm and blues lent et sensuel, une pop délicate et spectrale et des touches électroniques sobrement psychédéliques, le tout porté par un chanteur au charisme magnétique.

https://vimeo.com/113637004
https://www.facebook.com/dralmsmusic
http://www.dralmsmusic.com/

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$elliot-moss/123

Dans son pays, il est tout juste majeur. Né et grandi dans la banlieue de New York dans un “environnement bohème” (pour reprendre ses propres mots), il a toujours baigné dans un univers musical et artistique, rafistolant même les instruments abandonnés par son père dans son studio d’enregistrement. Dès lors, pas étonnant qu’aujourd’hui, le garçon bricole une pop inclassable et mystérieuse, perdue quelque part entre une electronica feutrée et un r’n’b joué au ralenti, à l’instar du très beau single “Slip”. Avec son titre en guise de fausse piste, son premier album, “Highspeeds”, fait de ce laborantin sonique – accompagné sur scène par quatre acolytes – un héritier du génial Arthur Russell.

https://youtu.be/yb2n43yyThk
https://www.facebook.com/elliotmossmusic
http://www.elliotmoss.com/

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$fango/79

Pour mieux faire pardonner des décennies d’italodisco, ce mystérieux Transalpin joue la carte d’une house puissante aux racines techno, mélangeant percussions organiques avec des rythmiques implacables. Cette batucada électronique lui a déjà valu d’être joué en soirée par 2 Many DJ’s, DJ Hell, Agoria ou Michael Mayer, qui a aussi sorti sur Kompakt des productions de l’ami Fango. Mais c’est sur le label Degustibus qu’est sorti cet été son album inaugural “Tuono” (“Tonnerre” dans la langue de Dante), entre BO de film giallo susceptible de faire la leçon à Justice et irrésistible machine à danser post-Moroder. Forza Fango !

http://www.rbmaradio.com/shows/fango-sons-of-thunder-mixtape
https://soundcloud.com/fangodiscos

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$hector-bizerk/73

La multi-instrumentiste Audrey Tait a beau parfaitement jouer de la batterie, elle est d’abord la cofondatrice (et productrice) de ce groupe hip-hop écossais au nom loufoque, aux côtés du prénommé Louie, MC déjanté dont l’accent de Glasgow est à couper au couteau. Après trois albums depuis d’improbables débuts en 2011, l’arrivée des musiciens Fraser Sneddon à la basse et David Calder aux synthés a transformé Hector Bizerk en bête de scène, à apprécier entre deux gorgées de bière Armaggedon (ou d’Irn-Bru pour les plus sobres) : sachez qu’il n’est jamais trop tard pour goûter au nectar rap d’Hector.

http://www.hectorbizerk.com/
https://hectorbizerk.bandcamp.com/

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$holy-strays/127

Il a grandi au Gabon, vécu au Texas, habite Paris, enregistre parfois dans une base désaffectée pour sous-marins sise à Saint Nazaire, a signé plusieurs remixes (Loney Dear, Tristesse Contemporaine, SUUNS…) et est managé par un Anglais. À vingt-cinq ans, Sébastien Forrester, alias Holy Strays, s’est déjà fait un nom dans la scène internationale des musiques électroniques. Sur une poignée de singles et un EP (le très recommandé “Chasm”, paru en 2013), le jeune homme décline une electronica instrumentale et onirique, qui dérive entre influences classiques et inflexions dub. De percussions hypnotiques en atmosphères ambient, Holy Strays a bâti un univers étrange et fascinant.

https://www.facebook.com/holystrays/timeline/
http://holystrays.tumblr.com/
https://youtu.be/XKx6rdnCf6g

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$idiotape/72

“L’enfant de Cut Copy, Daft Punk et Chromeo” : voici comment Idiotape a été présenté sur MTV. Une certitude : avec ses ainés, le trio de Séoul partage le même amour des synthés et surtout la même faculté à mettre les salles en ébullition. Avec une vraie batterie, des machines et quelques claviers, les énigmatiques Zeze, Dguru et DR sont ainsi capables de transformer n’importe quel espace en dancefloor. Né en 2008, auteur de deux albums (“1111101” et “Tours”), déjà reconnu aux Etats-Unis et superstar en leur pays, Idiotape est une nouvelle preuve, après Jambinai, qu’il faut surveiller de près la scène coréenne. Et avec ses brulots électro instrumentaux aux rythmiques roboratives, il pourrait bien mettre les Trans en transe.

https://www.facebook.com/Idiotape
http://www.dionysiac-tour.com/artistes/idiotape

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$jp-manova-live-band/251

https://youtu.be/A7cnrStSq4c

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$kaviar-special/66

Les Kaviar Special chantent en anglais leur rock garage, entre orthodoxie “Nuggets”, héritage façon Ty Segall, et tentations Libertines. En 2011, alors étudiants en biologie, Léo Beaulieu (chant, guitare), Vincent Henri (guitare, chant), Adrien Allio (basse) et Jérémy Faludi (batterie) unissent leurs talents et, tout en se partageant avec d’autres groupes (The Madcaps, Catfight), sortent fin 2013 leur premier album grâce aux efforts conjoints des labels belge Azbin et parisien Howlin’ Banana. Aujourd’hui, le deuxième chapitre enfin enregistré, Kaviar Special est bien décidé de mettre les petits plats dans les grands !

https://youtu.be/pWgV1kpQCbE
https://www.facebook.com/KaviarSpecial
https://kaviarspecial.bandcamp.com

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$khun-narin-s-electric-phin-band/71

Une histoire aux allures de conte de fées. Suite à une vidéo surgie de nulle part et postée sur le blog américain Dangerous Minds, un producteur se met à en pincer pour le Khun Narin’s Electric Phin Band et part au fin fond de la Thaïlande enregistrer ce “groupe” responsable d’une musique instrumentale et psychédélique. Menée par le dénommé Khun Narin, la formation brasse les membres et les âges (on y croise des ados comme des soixantenaires) et a fait du phin, sorte de luth à trois cordes, son instrument de prédilection. Des pédales d’effets, des batteries rafistolées, des percussions rudimentaires, une basse et surtout un système de sonorisation artisanal et bricolé finissent d’offrir à ces compositions surréalistes une incroyable puissance hypnotique.

https://youtu.be/pxUS66M9p_E
https://www.facebook.com/Khun-Narins-Electric-Phin-Band-1603478309895390/timeline

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$klaus-johann-grobe/57

Ce groupe de Zürich rend la langue de Goethe sexy, voire exotique. Signés par le label chicagoan Trouble In Mind (Morgan Delt, Ultimate Painting, Limiñanas…), Sevi Sandolt, à l’orgue vintage, et Daniel Bachmann, à la batterie, tout aussi lo-fi mais groovy, ont sorti l’an passé un album inaugural rétro-futuriste, endiablé et dansant, baptisé Im Sinne Der Zeit (qui peut être traduit par “Dans L’Air Du Temps”, ironie quand tu nous tiens…). Aurore boréale sonore au pays des coucous, Klaus Johann Grobe, devenu trio en concert avec un bassiste, réveille les rythmiques krautrock avec des lunettes de soleil psychédéliques.

https://youtu.be/mAywIAzKxVo
https://youtu.be/wJoh236m5RU
https://www.facebook.com/klausjohanngrobe
http://www.klausjohanngrobe.ch/

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$la-mverte/93

Alexandre Berly n’est pas un jeune premier. Depuis son EP “Through The Circles” sorti en 2014, l’ancien clavier de Yan Wagner, producteur et DJ, ne se fait remarquer qu’en bien, en France comme à l’étranger, lui qui a fait partie d’une poignée d’élus choisis pour participer à l’édition tokyoïte de la Red Bull Music Academy. Désormais, il balade sa moustache et sa silhouette de dandy dans les clubs de la planète et prouve qu’il a bien choisi son nom de scène : sa musique, sombre et élégante, coupe le souffle jusqu’aux danseurs les plus aguerris, comme en témoigne son deuxième EP, “A Game Called Tarot”. En résidence cette année à l’Ubu pour trois dates – il prend la succession d’Optimo –, La Mverte dévoilera aux Trans Musicales son tout nouveau live.

https://youtu.be/eKX0hg2t05I
https://www.facebook.com/la.mverte.music

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$london-o-connor/131

Attention, OVNI. Dreadlocks qui lui mangent le visage, doté d’un goût prononcé pour les robes et le skate-board, toujours prêt à se lancer dans une improvisation – surtout s’il est accompagné par un seul pianiste –, London O’Connor est originaire de Californie, vit à New York depuis plusieurs années et propose une musique tout bonnement inclassable. Entre pop, hip-hop et electro, le garçon a choisi de ne pas choisir. Alors, sur son premier album, “O∆” (lire “Circle Triangle”), il pose son flow nonchalant sur des arrangements souvent minimalistes (une boite à rythmes antédiluvienne, des claviers vintage) et signe des morceaux terriblement accrocheurs, à l’instar de “Natural” (comme si DJ Shadow reprenait Blur) ou le single “GUTS”.

https://youtu.be/CjZwHhiCMfo
https://www.facebook.com/LondonOConnor

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$okmalumkoolkat-cid-rim-the-clonious/55

Encore de bonnes nouvelles d'Afrique du Sud ! Ce rappeur de 32 ans est un artiste total qui fait parler de lui depuis 2007 pour ses titres un rien désordonnés, débordant de flow survolté et d'électro barrée. Simiso Zwane – son vrai nom – a laissé un excellent souvenir avec l’album “Mswenkofontein” du projet Boyznbucks, collage dingo de rap, de maskandi (la musique pop sud-africaine) et de beats synthétiques. Il multiplie depuis les collaborations avec des compatriotes au CV musical plus qu'inspirant, comme Spoek Mathambo ou encore Cassper Nyovest, et viendra présenter aux Trans Musicales son dernier EP en date (et le premier publié sous son nom), “Holy Oxygen”, produit par le tandem electro autrichien Cid Rim & The Clonious. Déconseillé à ceux qui craignent les excès de fantaisie !

https://www.facebook.com/Okmalumkoolkat-549367541748284/timeline/
https://youtu.be/gBnCGh37bPg
https://vimeo.com/112693982
https://vimeo.com/104671252

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$postaal/138

Il a suffi d’un titre pour agiter le Landerneau electro – et au-delà. “Freedom”, tout un programme que ce tandem franco-anglais est bien décidé à appliquer à sa musique. Liberté dans les arrangements, liberté avec les idiomes – le texte est en français ET en anglais –, liberté d’injecter une bonne dose de soul dans une pop synthétique et ambitieuse. Mais le Londonien Dennis et le Parisien Hervé ne sont pas complètement nés de la dernière pluie puisqu’ils qui ont coécrit avec The Shoes le récent hit «“Give it Away”. Et alors que le duo rémois les également a embarqués en tournée, il s’impose comme une certitude : Postaal a déjà gagné ses lettres de noblesse.

https://youtu.be/wAfZzFnvmq8
https://www.facebook.com/Postaal

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$queen-kwong/80

En Californie, Queen Kwong, mené par la chanteuse Carré Callaway, est l'un des groupes tenant d’un rock furieux et explosif. Trent Reznor, le leader de Nine Inch Nails, ne s’y est pas trompé, lui qui couve la leader du coin de l'œil depuis ses 17 ans. Parfaitement entourée par Wes Borland (guitare, Limp Bizkit), Fred Sablan (basse, Marylin Manson) et Hayden Scott (batterie, Awolnation), la jeune femme a rôdé ses titres punk sur scène et s’est forgée une réputation de “show-woman” à l'énergie brute. Dans un esprit très “do it yourself”, elle réalise les vidéos où elle joue du contraste entre son apparente fragilité et des textes plutôt corrosifs, à l’instar de “Sucker”, une histoire d’ex et de paresse. Fille illégitime d’Iggy et de Patti, Carré Callaway est dotée d’un charisme qui ne peut laisser de marbre.

https://youtu.be/HEW-5cyDzi8
https://www.facebook.com/QueenKwong
http://www.queenkwong.com

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$rival-consoles-live/61

Dans le monde impitoyable des musiques électroniques instrumentales de qualité, les 4 minutes 42 d’“Odyssey” servent depuis 2013 de sésame à Ryan Lee West et restent un diamant brut dans la production post-electronica héritière de l’âge d’or de Warp. Après des débuts discographiques sous l’identité d’Aparatec, ce compositeur multi-instrumentiste néo-trentenaire a déjà sorti deux albums sous l’identité Rival Consoles – “IO” en 2009 et “Kid Velo” en 2011. Mais c’est le prochain LP qui devrait enfin sauver d’un anonymat injuste ce soldat Ryan, qui est (presque) sans rival derrière la console son.

https://youtu.be/nQyBc6cR3GQ
http://facebook.com/rivalconsoles

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$royce-wood-junior/236

Niveau r'n'b, Albion n'est pas si perfide. Depuis quelques années, émergent ainsi de talentueux vocalistes, qui rivalisent d'ingéniosité pour nous coller leurs mélodies suaves dans les oreilles. Royce Wood Junior est de ceux-là. Le chanteur originaire de Brighton a longtemps poli dans l'ombre les pépites des autres, officiant à la production des albums de ses compatriotes Jamie Woon ou encore Kwabs avant de se lancer en solo. En 2015, il sort coup sur coup le EP “Tonight Matthew” et son premier album “The Ashen Tang”, doté de morceaux tout aussi imparables que mélancoliques aux émanations d'electronica vaporeuse.

https://youtu.be/PNbqu-xGa-o
https://www.facebook.com/RoyceWoodJunior
http://roycewoodjunior.com/

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http://lestrans.com/artistes/#!programmation=artist$sau-poler/97

L’an dernier, Sonar, le prestigieux festival de musiques électroniques sis à Barcelone, n’y allait pas par quatre chemins à l’heure de présenter le jeune homme : “Le secret le mieux gardé de la scène électronique espagnole”. Originaire de Badalone, en Catalogne, et auteur de deux EP remarqués, Sau Poler – Pau Soler pour l’état civil espagnol – polisse depuis 2012 une house à la fois euphorique et mélancolique. Pop dans leurs mélodies et portés par des beats infaillibles, les tracks de ce garçon féru de ballon rond, d’Aphex Twin, de David Axelrod ou Boards Of Canada ne sont pas sans rappeler les productions de son compatriote John Talabot ou de l’Anglais Four Tet. Pour danser, oui, mais la tête dans les étoiles.

https://vimeo.com/90747156
https://www.facebook.com/pages/Sau-Poler/331244320221951?sk=timeline